Parlant de mesures et de calculs astronomiques, il m'est difficile d'entrer en matière, pour au moins deux raisons :
1) J'avoue ma totale incompétence en la matière, car je suis plutôt nul en maths.
2) En archéologue borné (carroyé ?), je suis plutôt tâtillon, question datations et indices matériels bien palpables.
Impossible, de mon point de vue, d'établir un lien entre le sanctuaire de Corent, fondé au milieu du IIe s. avant J.-C., et le Puy-de-Dôme, où aucun sanctuaire préromain n'a été reconnu à ce jour, pas plus que sur le Puy de Mercoeur. Des "Puy de..." il y en a pas mal autour de celui de Corent, et il m'apparaît difficile de tracer une ligne à partir de n'importe quel point du sanctuaire sans en rencontrer un.
L'hypothèse toponymique est plus séduisante, mais je n'ai jamais eu l'occasion de me pencher sur le dossier.
Ces aspects sont négligés dans mon interprétation du caillou : mais je ne demande qu'à être convaincu, car il est certain que ces considérations jouaient un rôle lors de la construction d'un tel complexe.
Si je dois en appeler aux astronomes(-logues ?) de bonne volonté, c'est d'abord pour obtenir une réponse à la question suivante : comment expliquer le léger décalage de l'orientation du sanctuaire avec le nord magnétique actuel ?
Prêt à en discuter, sans idées préconçues, sur ce forum ou de vive voix.
A +