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MessagePosté: Mar 18 Déc, 2007 21:36
de Pierre
Hallucinant :shock:

Entre les journalistes qui nous traduisent "Osismes" par ceux qui sont près de la mer. Et qui nous expliquent que "statère" est un terme générique pour désigner les monnaies antiques (Sic :? )

Et Jean-Claude, qui nous trouve un carrefour de voies romaines, des chapelles dédiées à Saint-Machin, à Saint-Bidule et à Saint-Truc. Le tout sur une ferme aristocratique du IIIème siècle avant J.-C, qui disparait dès le début de la période gallo-romaine..

Euh,
je vais peut-être me répéter, mais je préfère attendre les publications scientifiques :P

M'en vais allumer un cierge à Saint-Thomas :85:

@+Fourbos

MessagePosté: Mar 18 Déc, 2007 22:37
de Marc'heg an Avel
Et ça n'est pas fini !

D'autant que je ne fais que citer des auteurs.

Voici un extrait de Bernard TANGUY : Dic. des comm. des Côtes d'Armor (1992) :

"Aujourd'hui village de la commune, Rosquelfen est également cité dans les actes de Bon-Repos, l'abbaye y possédant des biens, sous les formes Rosquelfen en 1194, Rosqueleven en 1259, et Rosquelven en 1280. Composé formé avec le breton roz "tertre, colline", le toponyme semble avoir, comme Rosquelven, village de Glomel, pour second élément un correspondant du gallois celefyn "tronc" ou celff "souche, pilier". Dédiée à la Vierge, la chapelle du village, qui remonte à la fin du XVe siècle et au début du XVIe siècle, avec un clocher daté de 1668, est située à flanc de coteau, à 50 m au nord de l'ancienne voie romaine de Rennes à Carhaix, qui, venant de Canac'h-Léron, se dirigeait sur Gouarec.

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J'en profite pour rafraîchir ma page sur Laniscat :

http://marikavel.org/bretagne/laniscat/accueil.htm

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Et bientôt, des femmes aux seins nus, ... comme au Lido ou au Crazy Horse ... sauf que c'est à l'église. :roll:

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J'ai eu une communication avec un ami qui m'a fait part d'une découverte du même type à Glomel, tout à côté, vers l'ouest, au XVIIè siècle.

L'opinion avancée, là aussi, était un enfouissement hatif devant l'avancée romaine.

Sujet ouvert et controversé.

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forward.

JCE :wink:

MessagePosté: Mar 18 Déc, 2007 23:32
de Pierre
Mouais,

En normandie, les archéologues ont bien trouvés des fermes gauloises près de l'autoroute. Preuve que les Véliocasses étaient de très grands commerçants au niveau international :P :P :P

@+Fourbos

MessagePosté: Mer 19 Déc, 2007 0:08
de ejds
france2.fr a écrit:Image


Découverte d'un trésor gaulois en Bretagne

Des archéologues ont découvert 545 pièces de monnaies à Laniscat, dans les Côtes-d'Armor

Image
Monnaies osismes: statères gaulois en
électrum du trésor de Laniscat -
(c) Denis Gliksman / Inrap


http://cultureetloisirs.france2.fr/patr ... 172-fr.php

Ils ont trouvé ce trésor, exceptionnel à leurs yeux, lors de fouilles d'une ferme de l'âge de Fer, avant l'élargissement d'une route nationale.

Les 545 pièces d'électrum (alliage d'or et d'argent) ont été déterrées à 20-25 cm de profondeur sur 200 m2 par les chercheurs de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap).

La ferme a été habitée à partir du IIIe siècle avant Jésus Christ et jusqu'au premier siècle de notre ère.

"Ces statères ont été frappées par le pouvoir osisme, un peuple localisé à l'ouest de la Bretagne qui est apparu au IVe ou IIIe siècle avant JC", a expliqué Yves Menez, de la direction scientifique et technique de l'Inrap, au cours d'une conférence de presse. "Le trésor a été enfoui peu ou prou au moment de la guerre des Gaules", durant les années 75-50 avant notre ère.

Les pièces témoignent "d'une expression artistique assez débridée qui caractérise la fin de la période gauloise", a précisé le chercheur, montrant en exemple un cavalier portant lance et bouclier, ou une tête humaine face à un sanglier.

"La découverte de 545 monnaies est exceptionnelle par le nombre, mais aussi parce qu'elle a été faite dans son contexte, et qu'elle jette un jour nouveau sur la connaissance de la Bretagne de la fin de l'âge de Fer", s'est félicité Stéphane Deschamps, du service régional de l'archéologie.

Les pièces d'or étaient rares en milieu rural car elles servaient uniquement à la thésaurisation ou pour les transactions majeures.

"Cette découverte remet en perspective le statut des simples fermes gauloises, avec la mise au jour d'un habitat aristocratique", souligne Michel Ballieux, de l'Inrap.


Vidéos

Image . La découverte d'un trésor dans les Côtes-d'Armor


Publié le 18/12 à 15:57

e.

MessagePosté: Mer 19 Déc, 2007 10:13
de Marc'heg an Avel
A Pierre :

Pour les femmes aux seins nus :

* Gwenc'hlan Le Scouëzec : Le Guide de la Bretagne. Coop Breizh. (1997) :

Déesses et roue à carillon

L'église, qui date de 1691, pose plusieurs énigmes au visiteur. Avant même d'entrer, on remarquera sur la tour du clocher élevé en 1725, aux deux angles de la façade et à une certaine hauteur, deux bas-reliefs représentant chacun une femme, les seins nus, au milieu d'une végétation stylisée. L'une et l'autre portent sur la tête, en le tenant des deux mains, un vaste couffin dont on ne peut deviner le contenu. Leurs cheveux sont apprêtés de manière à encadrer et à dégager le visage. Quelques détails d'exécution diffèrent seuls de l'une à l'autre.

L'allure générale de ces deux personnages évoque des déesses de la fécondité et leur poitrine dénudée étonne quelque peu sur la façade d'un monument chrétien. Quant à leur origine et au dessein de leur auteur, ils ne paraissent pas connus.

etc ......

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J'ai intégré cet article à ma page, où il est fait mention de roues à carillon, qui, selon le même auteur, serait une survivance d'un très ancien culte solaire.

J'ai une observation à faire à ce sujet, très localisé, après vérification.

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Pour l'abandon du site après la conquête romaine, le cas est donc exactement similaire à celui de St Symphorien, de Paule (statuette à la Lyre), et le Brécilien sous-jacent.

Le site est abandonné, mais tout le monde y passe quand même, puisque les routes ont été reprises sur les mêmes tracés, sauf celui de Rostrenen (Ros an Drezenn = Butte du Roncier) à Carhaix / Vorgium.

Ne pas oublier que ce secteur correspond aux recoupements de l'axe central avec les voies verticales et obliques rejoignant l'Océan et la Manche. Ne pas oublier l'importance du Blavet et de ses affluents, dont nous avons déjà discuté sur un autre fil.

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Moi aussi, j'ai soif d'en savoir d'avantage de la part des archéologues.

ken +

JCE :wink:

MessagePosté: Mer 19 Déc, 2007 11:30
de ejds
liberation.fr, mercredi 19 décembre 2007, a écrit:
Par Toutatis, quelle cagnotte !

Archéologie. Découverte du plus gros trésor monétaire gaulois connu, en Bretagne

Sylvestre Huet

De drôles de secrets se cachent dans les talus gaulois. Un jour, il y a environ 2 000 ans, probablement peu avant ou lors de la conquête romaine, le possesseur d’un trésor, considérable pour l’époque, l’a enfoui dans le talus délimitant une grosse ferme, près de Laniscat (Côtes-d’Armor). Un village situé en plein centre de la Bretagne, à 70 km au sud de Saint-Brieuc. Aujourd’hui, c’est une terre agricole, traversée d’une grosse balafre : le chantier du passage à quatre voies de la RN 164. Lors des sondages précédant l’arrivée des bulldozers, une équipe de l’Inrap (Institut national d’archéologie préventive), dirigée par Eddie Roy, découvre quelques fondations, des trous de poteaux. Décision est prise de fouiller ce qui semble une ferme gauloise. Décapage, mise au jour des talus supportant une palissade d’enceinte de 7 500 m2, de structures d’habitat, de stockage de grains puis, «à notre grande surprise», explique Roy, ce trésor.

Mercenaires.
Avec 545 pièces, c’est le plus important trésor monétaire gaulois jamais trouvé. «Une découverte exceptionnelle», avertit Yves Menez, archéologue, spécialiste de la Bretagne de l’âge du fer. De très belles pièces. Constituées d’un alliage où l’or domine l’argent et le cuivre, les 58 statères et 487 quarts de statère arborent de splendides figures. Têtes humaines, cordons perlés, chevaux, sanglier-enseignes militaires… un art spécifique, même s’il dérive des pièces macédoniennes avec lesquelles Philippe et Alexandre rémunéraient leurs mercenaires gaulois, intrépides et surtout armés «des meilleures épées et boucliers de l’époque grâce à l’expertise des forgerons gaulois dans l’usage du fer», assure Menez. Les numismates vont se jeter sur ce trésor. Les historiens aussi. Car il pose de singulières questions.

Son origine semble établie. Il a été frappé par la Cité des Osismes. Un peuple gaulois qui occupait alors l’actuel Finistère, l’ouest du Morbihan et des Côtes-d’Armor. Un peuple déjà mentionné par Pythéas, le navigateur marseillais, qui les contacta vers -300. Frappé entre -75 et -50. Par qui ? Probablement un grand aristocrate, pour le compte du «Sénat des Osismes», écrit César, dont l’organisation politique semble celle d’une aristocratie gérant collectivement son destin. Frappé pour quoi ?

Ce trésor «considérable», selon Menez, n’a rien d’une bourse pour faire ses achats, c’est un peu l’équivalent d’une énorme liasse de billets de 500 euros. D’ailleurs, sourit l’historien, les Osismes pratiquaient le troc: aucune des fouilles n’a révélé de menue monnaie avant la conquête romaine et leur monnaie n’a jamais été trouvée ailleurs que sur leur territoire. Au point que la répartition des monnaies osismes retrouvées dessine la carte de leur Cité. Le trésor de Laniscat tranche ainsi un débat de frontière avec le peuple voisin, les Venetes, montrant sans équivoque son appartenance aux Osismes.

A quoi servait donc ces pièces d’or sans usage commercial ? Surtout que même le commerce international, la vente de minéraux, l’étain notamment, avec Grecs et Romains, relevait du troc.

Vision complexe.
«Ce genre de trésor ne devait être utilisé que lors de transactions majeures entre aristocrates», estime Yves Menez. Cette découverte, tant la ferme que le trésor, participe d’une vision plus complexe de la société gauloise pré-conquête, où une ferme, certes de très grande taille, peut devenir l’endroit où dissimuler un trésor. S’agissait-il alors de la dépendance agricole d’une sorte de manoir ?

Reste une inconnue qui risque de le rester : pourquoi ce trésor a t-il été dissimulé ? Et pourquoi n’a t-il pas été repris, alors que la ferme a continué son activité durant près de cent ans après l’enfouissement ?

MessagePosté: Mer 19 Déc, 2007 15:10
de Marc'heg an Avel
Re salut :

En mettant en ligne les articles d'OGEE, 1780, et MARTEVILLE et VARIN, 1843, j'y vois les mentions de mines de fer, et un toponyme Kersalliou, qui, on le sait par comparaison de multiples autres exemples, est basé sur Ker = village + salle = halte, repos, relais, toujours prouvés près des voies romaines.

Je répète donc : nous sommes sur un schéma logique !

JCE :wink:

MessagePosté: Mer 19 Déc, 2007 16:19
de Marc'heg an Avel
Je vous fais suivre un article publié dans le LIZHER AR POHER n° 14 à propos d'une enquête menée en 1668 sur le découverte d'un trésor de près de 400 pièces à GLOMEL.

Envoi de Mr Gilles LE PENGLAOU, responsable du Centre Généalogique du Poher (à Carhaix) :

Centre généalogique du Poher : http://www.cgh-poher.org/

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IL y a 330 ans...

DECOUVERTE D'UN TRESOR MONETAIRE A GLOMEL

Louis de la Boëssière sénéchal au siège royal de Carhaix
savoir faisons que sur l'avis nous donne qu'un particulier bêchant de la terre dans l'étendue de la paroisse de GLOMEL aurait depuis quelque temps trouvé un trésor d'or et d'argent, et qu'un autre particulier uni d'intelligence avec le premier expose une monnaie inconnue, qu'il distribue pour de l'argent blanc ayant à présent cours avec des particuliers, tant de l'étendue de cet évêché et juridiction, que des évêchés de Léon et Tréguier, au préjudice du Roi et du public, à quoi voulant à notre possible pourvoir et prévoir aux inconvénients qui pourraient advenir, avons jugé à propos de descendre dans le bourg paroissial de GLOMEL pour tâcher de nous informer plus positivement de l'état des choses.

Le 6 décembre 1668, il se rend à GLOMEL, accompagné de Me Jan du PAYS avocat en la Cour, commis d'office en l'absence du Procureur, de son substitut Me Jan HERVE commis aux fonctions de greffier et de Me Yves DASSUET huissier audiencier

ENQUETE A GLOMEL

En la maison de Messire Gilles JEGOU seigneur de Kerviliou où Madame sa compagne leur montre 2 pièces d'or d'une fabrication inconnue et fort antiques, chacune d'environ la grandeur et pesanteur d'un écu d'or achetées 15 livres d'avec un Léonnois, lequel mandé pour audition, sera interrogé le lendemain. Attendu l'intervention de la nuit, ils prennent logement chez le nommé La COTTE hôte y débitant.

7 décembre

Au village de Kervidan (1) Interrogatoires de Jacques et François TANGUY demeurant de tout temps en la métairie de Kervidan appartenant à Mme de NEVET

Jacques TANGUY environ 40 ans jure n'avoir jamais trafiqué du vieil or
François TANGUY son neveu environ 21 ou 22 ans reconnaît avoir bêché ou écobué de la terre dans un champ nommé Parc en Leur avec Charles LE SCOUARNEC valet de son oncle, mais soutient n'y avoir trouvé ni pot ni trésor

Interrogatoire de Yves CARO texier de son métier fils de Jan, natif de GUIMILIAU (2). demeurant au manoir de Kervidan chez Jacques Louis QUENET, 25 ans au mois de février prochain, dépose qu'au commencement du mois d'août Jacques TANGUY l'a prié en secret de lui distribuer et changer de l'or de la ville. II a vendu plusieurs pièces, notamment à Yves LE BRAS hôte et habitant de LANNION demeurant rue du Quai François TANGUY avait découvert ces pièces d'or rangées sur leur côté dans un pot de médiocre grandeur II s'est défait d'environ 28 pièces; le reste se trouve dans une armoire.

dans la cuisine de la maison neuve et dans un petit coffret fermé à clé, au bas de la couchette près du feu dans la cuisine. Au total 400 pièces d'or,

PERQUISITION CHEZ LES TANGUY

Jacques TANGUY chef de ménage
François dit le jeune son neveu laboureur de terre
autre François son père
Guillaume son frère
Janne RACLET sa femme.

D'abord dans la maison d'habitation : aucune trace de trésor dans la presse neuve (3) ni ailleurs.

Le sénéchal et ses auxiliaires de justice se rendent alors dans une sorte de chambre, mitoyenne de la maison neuve. A l'évidence la terre du sol a été récemment remuée et creusée près du pignon : les nombreux trous de ce mur sont explorés un à un et de l'un d'eux on retire une vessie liée d'une ficelle : elle ne contient pas moins de 315 pièces de vieille fabrication.

Prié de dire s'il en possède d'autres. Jacques TANGUY soulève une pierre près du foyer; dans la cachette, 83 pièces de plomb.

Le dimanche 9 décembre 1668

sur l'avis de Jan du PAYS

sont entendus Ollivier LE CERFF 28 ans, hôte débitant de vin au bourg de GLOMEL et sa femme Louise LE GOFF 34 ans

Ils confirment que Jacques et François TANGUY ont rencontré chez eux "dans la chambre de la noblesse". Yves ou Yvon LE BRAS marchand de LANNION.

Suite de l'affaire en 1669

René de NEVET agissant au nom de sa mère Bonnaventure de LISCOET réclame la propriété du trésor.

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Source : AD annexe de BREST 2B 647 et 650

Notes
(1) Kervidan village situé a peu de distance au N.E. de l'ancienne voie romaine reliant VANNES à CARHAIX. Le manoir n'existe plus.
(2) Le pays de GUIMIL1AU dans le HAUT-LEON était réputé pour ses toiles et ses tisserands,
(3) presse : haut bahut à plusieurs étages et compartiments munis de serrures avec des clés.

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COMMENTAIRE

Ces enfouissements monétaires ont été généralement réalisés lors d'une période troublée, guerres ou conflits de tous genres. Les propriétaires de ces trésors enterraient leurs économies avant de prendre la fuite vers des cieux plus cléments, pensant les récupérer plus tard quand tout serait rentré dans l'ordre. Certains ne sont jamais revenus reprendre leur bien.

De quelle époque date notre trésor de Glomel ? Difficile à déterminer, les indications de l'enquête sont très vagues : 400 pièces d'or de la taille et du poids d'un écu, de fabrication inconnue et fort antique et rangées sur le côté dans un pot au moment de leur découverte.

Puis-je me risquer, toutefois, à proposer une explication ?
Cette absente de description détaillée est peut-être un indice : si ces monnaies avaient eu une quelconque inscription ou une effigie, les enquêteurs n'auraient pas manqué d'en faire part dans leur rapport. A mon avis, il s'agissait de pièces gauloises. Elles sont toujours, anépigraphes et leur graphisme est très stylisé, à la limite de l'abstrait.

Le village de Kervidan se situe à proximité de ta voie reliant la capitale des Vénètes, Darioritum-Vannes, à celle des Osismes, Vorgium-Carhaix. Cet itinéraire important fut réaménagé plus tard par les Gallo-romains. Non loin de là, et toujours à proximité de cette voie, un important établissement gaulois est en cours de fouilles archéologiques; à Saint Symphorien en Paule, Plusieurs statuettes gauloises y ont été découvertes, dont la fameuse statuette à la lyre. Les archéologues datent la destruction violente de ce site de l'époque de la conquête romaine.
En 56 av. J.C.. Jules César, après avoir vaincu les Vénètes lors de la fameuse bataille navale à proximité de leurs côtes, aurait eu le temps de continuer sa conquête plus à l'ouest jusque chez les Osismes avant d'aller pacifier les Morins et les Ménapes au nord de la Gaule, 15 jours exactement d'après P. MERLAT, en septembre 56. On peut donc supposer qu'après la victoire, les légions romaines aient continué leur route vers la capitale des Osismes détruisant tout sur leur passage et c'est à ce moment-là que les propriétaires du trésor auraient procédé à son enfouissement avant de prendre la fuite ou de livrer combat. De plus, étant donné l'importante quantité de monnaies, on peut ne demander s'il ne s'agissait pas, en fait, d'un atelier monétaire Osisme. or ce peuple est le dernier de la péninsule armoricaine à avoir frappé monnaie d'or, et ce jusqu 'à 56 av. JC justement, (Louis PAPE, Protohistoire de la Bretagne, Editions Ouest-France)

Quoiqu'il en soit, cette découverte semble inédite pour les historiens, puisque personne n 'y fait allusion dans les différents inventaires réalisés.

G. LE PENGLAOU

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Pour info.

JCE :wink:

MessagePosté: Mer 19 Déc, 2007 16:30
de Sedullos
Pierre a écrit:Hallucinant :shock:

Entre les journalistes qui nous traduisent "Osismes" par ceux qui sont près de la mer. Et qui nous expliquent que "statère" est un terme générique pour désigner les monnaies antiques (Sic :? )

Et Jean-Claude, qui nous trouve un carrefour de voies romaines, des chapelles dédiées à Saint-Machin, à Saint-Bidule et à Saint-Truc. Le tout sur une ferme aristocratique du IIIème siècle avant J.-C, qui disparait dès le début de la période gallo-romaine..

Euh,
je vais peut-être me répéter, mais je préfère attendre les publications scientifiques :P

M'en vais allumer un cierge à Saint-Thomas :85:

@+Fourbos


Salut à tous,
Muskull a écrit:Si j'ai bien compris l'INRAP a juste fait quelques fouilles sommaires et cherché des objets métalliques avant que le site ne soit recouvert.
Le coup de "l'éparpillement par les travaux agricoles" me semble curieux, dans ce cas on aurait trouvé des pièces bien avant, ça brille l'électrum ! :roll:


Surtout avec les korrigans qui les frottent au "miror" les nuits de pleine lune ! Avez- vous remarqué les oreilles pointues de l'archéolologue de l'INRAP ?

JCE a écrit:Tout se tient. Et çà n'est pas fini.


Pierre a écrit:Hallucinant :shock:


En attendant les publications scientifiques, ces info, c'est quand même bien, non ?

Et puis un dernier truc, fallait pas parler du porte-monnaie de JCE, vous saviez bien que ça allait l'exciter 8)


Le communiqué INRAP donné sur aremorica par mon camarade Alattomolton :
L_or_du_peuple_du_bout_du_monde_decouverte_d_un_tr.htm

MessagePosté: Mer 19 Déc, 2007 16:54
de Sedullos
La suite en video sur l'INRAP :

Le_tresor_de_Laniscat_Cotes_d_Armor_.htm

MessagePosté: Mer 19 Déc, 2007 17:17
de Muskull
Sedullos a écrit:
Muskull a écrit:Si j'ai bien compris l'INRAP a juste fait quelques fouilles sommaires et cherché des objets métalliques avant que le site ne soit recouvert.
Le coup de "l'éparpillement par les travaux agricoles" me semble curieux, dans ce cas on aurait trouvé des pièces bien avant, ça brille l'électrum ! :roll:


Surtout avec les korrigans qui les frottent au "miror" les nuits de pleine lune ! Avez- vous remarqué les oreilles pointues de l'archéolologue de l'INRAP ?

Ce qu'il est moqueur ! :lol:
Un labour (combien de labours en 2000 ans ?) et une petite pluie, chose très rare en Bretagne j'en conviens. Et personne n'a rien vu et pas cherché plus loin ? :shock:
Sûr que les patates c'est plus nourrissant que l'or mais quand même. :wink:

MessagePosté: Mer 19 Déc, 2007 17:31
de Sedullos
Oui, je suis moqueur.

Mais reconnais que parfois des découvertes tiennent à peu de choses pour être faites ou ne pas l'être.

Si j'ai bien compris, à Tintignac, la découverte du "trésor" extraordinaire a été réalisée parce qu'ils ont gratté un mètre de plus que ce qu'ils devaient gratter... Comme quoi,...

MessagePosté: Mer 19 Déc, 2007 18:58
de Pierre
Salut Jean-Paul, et merci pour le lien :wink:

Sedullos a écrit:En attendant les publications scientifiques, ces info, c'est quand même bien, non ?


Bien sur que ces infos sont intéressantes,

Les journalistes ont fait leur boulot, ils ne sont pas sensés être des spécialistes dans le domaine. Je suis sur que plus de la moitié d'entre-eux ont du ouvrir leur dico en entendant le mot "Osismes". Mais l'info est bien passée 8)

Superbe enquête, menée tambour battant, de Jean-Claude, qui va bientôt nous parler de la boulangerie en face de l'église, de la gare seuneucefeu, et de la superette à la sortie du patelin :P

@+Fourbos

MessagePosté: Mer 19 Déc, 2007 19:13
de Sedullos
tu préférerais pas le bistro ? :biere:

Va quand même voir la video de l'INRAP, les acteurs qui jouent les archéo le font très bien :wink:

MessagePosté: Mer 19 Déc, 2007 19:18
de Pierre
Méfiance quand même,

Dans un pays où on parle beaucoup de l'Ankou, la bière a parfois un goût boisée détestable :shock:


@+Fourbos