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Ty-ar-C’huré : l’habitat d’un druide?

MessagePosté: Jeu 24 Jan, 2008 12:02
de ejds
Ty-ar-C’huré :

un enclos sacré celtique, la maison d’un druide ou alors ... un enclos à bestiaux ?!! : :?

letelegramme.com a écrit:
Patrimoine. L’Etat cède un site à Crozon
Jeudi 24 janvier 2008

Perdus dans une forêt de pins, les alignements de pierres de Ty-ar-C’huré restent un mystère pour les Morgatois. Ce site classé monument historique, jusqu’ici propriété de l’État, vient d’être gracieusement cédé à la commune de Crozon. Une première application en Bretagne de la loi de décentralisation de 2004 qui relance l’intérêt autour de qui serait un héritage des Celtes.

Jean-Yves Le Corre, directeur général des affaires culturelles de Bretagne,
Gonthier Friederici, préfet du Finistère, et Didier Cadiou, de la mairie de
Crozon, tentent ici de percer le mystère des alignements de Ty-ar-C’huré.


Des pierres qui s’étendent sur plus de 700 mètres à quelques encablures du cap de la Chèvre. Plusieurs lignes qui se croisent et qui décrochent laissant deviner une structure pensée par l’homme. Dans quel but ? Ça, c’est un mystère. Didier Cadiou, responsable du patrimoine et des espaces naturels à la mairie de Crozon, a bien quelques indices. « Ces pierres dateraient de l’âge protohistorique, c’est-à-dire de l’époque des Celtes », annonce-t-il. Immédiatement des images d’irréductibles Gaulois en goguette donnent vie aux vieilles pierres.

L’habitat d’un druide ?
Didier Cadiou alimente le mirage en racontant l’histoire de la découverte du site : « En 1835, le chevalier de Fréminville a été le premier à signaler l’existence de cet alignement. Pour lui, l’enceinte carrée, formée d’un double rang de pierres serrées, aurait pu être la maison d’un druide ». Pure hypothèse inspirée en partie par le nom du lieu-dit, Ty-ar-C’huré, qui signifie en breton « la maison du curé ». Les travaux de recherches piétinent depuis cette époque. Toujours aucune certitude. Aujourd’hui, Didier Cadiou aimerait retrouver les dessins réalisés par de Fréminville au XIX e , qui seraient détenus par le service départemental des archives d’Ille-et-Vilaine. Il pourrait ainsi profiter d’une vision plus dégagée du site. Car aujourd’hui, les alignements de Ty-ar-C’huré reposent sous une forêt de pins. Pourquoi ne pas les abattre ? « Trop risqué. Ils pourraient faire du dégât en s’effondrant. Arracher les racines modifierait le sous-sol. Et comment évacuer les troncs ? Le chemin d’accès est trop étroit ».

Acheté 597 francs en 1897
L’homme ne désespère pas. Il envisage de sonder le sol. Jean-Yves Le Corre, directeur général des affaires culturelles de Bretagne, évoque également la possibilité de réaliser des études aériennes. Il faudrait pour cela obtenir deux autorisations : survol de la presqu’île et ouverture d’un chantier de fouille. Ce n’est pas d’actualité. Hier, l’État a simplement cédé le site de Ty-ar-C’huré à la commune de Crozon. Ce qui constitue en tant que tel un petit événement. Car c’est la première fois, en Bretagne, que l’État renonce à son droit de propriété sur un monument historique au profit d’une collectivité. Rappelons, pour la petite histoire, que les deux parcelles de 3,5 hectares concernées avaient été achetées 597 francs en 1997. Une somme dérisoire au regard de la grande histoire.

Vincent Lastennet

MessagePosté: Jeu 24 Jan, 2008 17:21
de Muskull
Bigre, sur le 2° site z'auraient besoin d'apprendre à ne pas pixéliser les photos ! :shock:
Toujours est-il que la 1° image (vieille carte postale) nous montre un site néolithique de type "nécropole importante". Le cairn devait-être imposant et ses pierres se retrouver dans les maisons environnantes.
Le "sol primaire" doit se trouver à environ 1 mètre en dessous de la lande.
Comme il n'y a pas de trace des grandes dalles couvrantes, on peut postuler sans trop de risque que c'était des "dolmens" à encorbellement antérieurs aux dolmens "classiques".
Pour le même type de monument voir celui du Souc'h sur la baie d'Audierne.