Kambonemos
je suis d'accord avec toi
je me suis mal exprimé, la catéia n'est pas un boomerang Australien
comme tu le dis (ainsi que les auteurs anciens), il doit s'agir d'un projectile qui , après le jet, revient au lanceur
je ne trouve pas grand chose en etymologie à part le vieil Irlandais Caithid (Proto Celtic *Kati = Jeter ?), il y a aussi l'anglais Cast = jeter/lancer mais dont l'origine est mal cernée mais j'ignore s'il y a un lien avec notre catéia
je me demande également si étymologiquement, puisque le lanceur est (re)lié au projectile..... le Latin Catena = chaîne prévaut également
cela nous éloigne de notre boomerang trouvé dans le port !!!!!!!!
je viens de tomber sur un passage de Camille Julian dispo ici
qui parle de la Catéia dans le chapitre VI dédié aux armes des Gaulois :
étrange cateia, au bois flexible planté de clous de métal, arme d’approche lourde et meurtrière, qui, lancée d’un geste habile, revenait, disait-on, rejoindre le guerrier après avoir frappé l’ennemi
http://www.mediterranee-antique.fr/Fich ... aule_2.pdfvoici ses sources :
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Virgile,Én., VII, 741 ; Serviusad Æn., VII, 741 (qui parle de lanières pour la ramener)
; Isidore de Séville, XVIII, 7, 7 ; Silius,II, 277 ; Valerius Flaccus, VI, 83 ; peut-être Quadrigarius ap
. Aulu-Gelle, IX, 11, 5 (telum reciprocans). Attribuée surtout aux Teutons; sans doute peu usitée en Gaule, notamment
en Celtique. Il semblerait, d’après les textes, que ce fût une sorte de hasta ou de lancea
(textes cités par Holder, I, c. 840). Cependant beaucoup y voient une massue ou une hache de jet :Annalen der Physik und
Chemik, de Poggendorff, XLV, 1838, p. 474 et s. (comparaison avec le boumerang australien) ; Wex,
Zeitschrift für die Allerthumswissenschaft, 18.39, c. 1153 et s. ;Bormans,Essai de solution philologique d’une question d’archéologie, Bruxelles, 1873 ;Bertrand,Rev. arch., 1884, I, p. 105-8 ; Reinach,Les Celles...du Pô p. 194 et s. (qui
songe à la francisque).
autre source : sur la catéia
Rhin et Orient Tome 2, le fer à l'époque mérovingienne etude technique et archéologique de Edouard Salin et autres ou la Catéia est comparée à une sorte de francisque : le métal de la Catéia est d'une rare qualité, sur un noyau d'acier doux a été rapportée une surcharge d'acier mi-dur pour le tranchant. Le noyau a été soigneusement épuré par martelage et on ne peut admirer le soin qu'avec lequel, progressivement, ont été rajoutées les surcharges de métal plus carburé