Les Dieux du Nord
Posté: Mar 13 Avr, 2004 16:18
Pour parfaire mes connaissances en ce domaine, je me propose de me lancer quelques explications concernant les dieux les plus importants. J'attend votre aide pour enrichir notre savoir à tous!
Je vais entamer par [color=darkred]Heimdall, l'Ase blanc.[/color]
Il est le veilleur du monde, sa tete est une épée car il pense "verticalement". Il incarne la rectitude du mental et la vision froide. Il est l'ordre universel, la loi juste et rigoureuse qui fonde toute chose, il est le grand Etre, l'ancetre, le pontife, il contient tous les etres. De lui, les dieux et les hommes procedent.
Il est par excellence le dieu de l'hydromel. Ce liquide est l'or solaire (cf graal), la saveur-sapience qui se diffuse dans tout le corps et qui "polarise le mental". Notre pensée est semblable à une eau qui tourne en rond et qui envenime notre sang (siege des emotions). Si elle est "verticalisée" par des images (d'où la necessité des mythes qui permettent de poetiser le monde grace à l'image), le sang se transforme en hydromel (saveur).
Il existe un lieu, c'est à dire un etat de l'univers, où les archétyes rayonnent: ciel immuable où les formes temporelles sont abolies. Au delà de l'azur, il y a cet or. Heimdall n'est pas Dieu, le Soi (car c'est Ullr), mais il est la pensée divine, l'arché, la sagesse irradiée du Soi.
Il est l'energie qui vitalise toutes choses, la plus fine, la plus subtile, l'energie universelle à partir de laquelle le visible et l'invisible ont été construits. Il est la pure radiance, mais, en pénétrant dans la sphère immense et mouvante de la manifestation, cette energie se densifie, s'obscurcit, se petrifie selon l'image de l'arc en ciel (Bisfrost, "le pont vibrant" qui est la "voie du milieu" sur laquelle se hierarchisent les sept couleurs qui sont autant de forces, de couleurs, de saveurs). La lumiere structurée forme une architecture qui ne pese rien, la voie du milieu est sans epaisseur. Heimdall vit sur Himminbjorg "mont du ciel". Il est le fils de neuf vierges qui étaient toutes soeurs.
[color=darkred]Ullr:[/color] pour les anciens peuples du nord, l'hiver avait un sens ontologique. Il exprimait le conditionnement des etres soumis à leur nature inferieure: ceux pour lesquels l'apparence des choses apparait "gelée", "figée", ceux dont nul "feu saché" n'embrase le coeur. Se liberer de ce conditionnement, c'est faire apparaitre le printemps symbolisé par la couleur verte, synonyme du renouveau de la vie et de la force vitale. Ullr réside à Ydalir "vallon des ifs"(dit de grimnir). Outre l'anneau d'or des serments qui lui est dédié, Ullr est armé d'un arc et de fleches et hausse des skis. Le fait de courir sur la glace implique la maitrise de cet element. En utilisant la surface gelée, Ullr outrepasse et en défie les effetx entravants. Loin de se décourager par les obstacles auxquels il est confronté, il prend appui sur ces memes obstacles pour les franchir et créer une situation exactement inverse à celle imposée par les difficultés. Paradoxalement, la grande immobilité blanche du monde hivernal privilegie la velocité.
Ses armes, l'arc et les fleches, traduisent la tension interieure inhérente à celui qui se refuse à subir la fatalité existentielle. Ullr est donc celui qui traverse l'hiver des epreuves en gardant intacte sa vitalité. Libre sur ses patins, il file comme les fleches vers un but. Ce but n'est autre que la "lumière victoriale" du printemps, il cours vers la force regeneratrice qui entraine celui en qui elle jaillit hors de tout contingents existentiels.
Voila pour un début...
Je vais entamer par [color=darkred]Heimdall, l'Ase blanc.[/color]
Il est le veilleur du monde, sa tete est une épée car il pense "verticalement". Il incarne la rectitude du mental et la vision froide. Il est l'ordre universel, la loi juste et rigoureuse qui fonde toute chose, il est le grand Etre, l'ancetre, le pontife, il contient tous les etres. De lui, les dieux et les hommes procedent.
Il est par excellence le dieu de l'hydromel. Ce liquide est l'or solaire (cf graal), la saveur-sapience qui se diffuse dans tout le corps et qui "polarise le mental". Notre pensée est semblable à une eau qui tourne en rond et qui envenime notre sang (siege des emotions). Si elle est "verticalisée" par des images (d'où la necessité des mythes qui permettent de poetiser le monde grace à l'image), le sang se transforme en hydromel (saveur).
Il existe un lieu, c'est à dire un etat de l'univers, où les archétyes rayonnent: ciel immuable où les formes temporelles sont abolies. Au delà de l'azur, il y a cet or. Heimdall n'est pas Dieu, le Soi (car c'est Ullr), mais il est la pensée divine, l'arché, la sagesse irradiée du Soi.
Il est l'energie qui vitalise toutes choses, la plus fine, la plus subtile, l'energie universelle à partir de laquelle le visible et l'invisible ont été construits. Il est la pure radiance, mais, en pénétrant dans la sphère immense et mouvante de la manifestation, cette energie se densifie, s'obscurcit, se petrifie selon l'image de l'arc en ciel (Bisfrost, "le pont vibrant" qui est la "voie du milieu" sur laquelle se hierarchisent les sept couleurs qui sont autant de forces, de couleurs, de saveurs). La lumiere structurée forme une architecture qui ne pese rien, la voie du milieu est sans epaisseur. Heimdall vit sur Himminbjorg "mont du ciel". Il est le fils de neuf vierges qui étaient toutes soeurs.
[color=darkred]Ullr:[/color] pour les anciens peuples du nord, l'hiver avait un sens ontologique. Il exprimait le conditionnement des etres soumis à leur nature inferieure: ceux pour lesquels l'apparence des choses apparait "gelée", "figée", ceux dont nul "feu saché" n'embrase le coeur. Se liberer de ce conditionnement, c'est faire apparaitre le printemps symbolisé par la couleur verte, synonyme du renouveau de la vie et de la force vitale. Ullr réside à Ydalir "vallon des ifs"(dit de grimnir). Outre l'anneau d'or des serments qui lui est dédié, Ullr est armé d'un arc et de fleches et hausse des skis. Le fait de courir sur la glace implique la maitrise de cet element. En utilisant la surface gelée, Ullr outrepasse et en défie les effetx entravants. Loin de se décourager par les obstacles auxquels il est confronté, il prend appui sur ces memes obstacles pour les franchir et créer une situation exactement inverse à celle imposée par les difficultés. Paradoxalement, la grande immobilité blanche du monde hivernal privilegie la velocité.
Ses armes, l'arc et les fleches, traduisent la tension interieure inhérente à celui qui se refuse à subir la fatalité existentielle. Ullr est donc celui qui traverse l'hiver des epreuves en gardant intacte sa vitalité. Libre sur ses patins, il file comme les fleches vers un but. Ce but n'est autre que la "lumière victoriale" du printemps, il cours vers la force regeneratrice qui entraine celui en qui elle jaillit hors de tout contingents existentiels.
Voila pour un début...