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MessagePosté: Ven 27 Fév, 2004 21:02
de mikhail
Agraes a écrit:Gringalet, le destrier de Gauvain, provient d'une déformation de Keinkalet qui je crois signifie "Echine Dure" ce qui est un peu un paradoxe...

Non, pas de paradoxe, juste une mauvaise francisation d'un mot étranger (... à la prononciation française).
En breton (moderne), 'kein' est bien le dos, et 'kalet' signifie bien 'dur'. Ta traduction est exacte.

mikhail

MessagePosté: Sam 13 Mar, 2004 1:11
de Angus mac Chadhwan
paotre a écrit:Demat
Pour un exposé dont le sujet est le cheval , je recherche des informations sur les chevaux mytiques celtes ( je ne néglige pas pour autant les autres civilations)


Bien qu'il ne soit pas celtique on ne peut faire un exposé sue les chevaux mythique sans ne serait-ce qu'évoqué Sleipnir. Né de Svadilfoeri et de Loki quand ce dernier se déguise en jument, Sleipnir voit le jour avec huit pattes et la faculté de galoper aussi bien sur terre, sur mer ou même dans les airs. Loki donna ce cheval gris à Odin en gage de paix, il fut loyal envers Odin et le porta dans de nombreuses d'aventures.
Gulltop aussi est un cheval possédant des pouvoirs surnaturels c'est, dans la mythologie nordique, la monture d'Heimdall. Gulltop était un cheval magnifique à la crinière d'or et à la vitesse fabuleuse qui avait la possibilité de voler.
Moins mythologique on peut quand même citer Baillard.

En espérant vous avoir été d'une quelconque utilité, très celtiquement, Angus.

MessagePosté: Sam 13 Mar, 2004 14:55
de Tei
Ne négligeant pas les autres civilisation peut être puis-je t'être utile.

Car il y a aussi les juments de que Diomède nourrissait de chaire humaine. Heracles (ou Hercule) dut le donner en pature à ses propre équidés, après ce geste d'une gentillesse frappante, les juments redevinrent végétariennes.

Tei

PS : c'était le 8e de ses 12 Travaux.

Camargue

MessagePosté: Mar 13 Sep, 2005 9:03
de ejds
Chevaux celtiques :?:shock:

Les Gaulois aux champs

En Camargue, de nos jours, on élève des troupeaux de chevaux dont la structure est différente de toutes les autres races de France, considérablement modifiées au cours des âges par l’introduction des races arabes : la tradition veut, et cela n’aurait rien de très extraordinaire, que ce soient là les descendants de ces chevaux celtiques, si renommés comme bêtes de selle et de combat, qui devaient faire toute la valeur de la cavalerie gauloise ; ils étaient fort nombreux : leur élevage était pratiqué en grand nombre non seulement dans les Flandres et les Ardennes, mais même dans le midi de la France et dans les vallées alpines. Annibal avait pu s’en peine se procurer les montures et les bêtes qui lui manquaient.

Les Gaulois,
par Régine Pernoud, « le Temps qui court », Éditions du Seuil, 1961, p. 117.

Mais que nous dit donc Gouglos ??? : :shock:

Origine

Le Camargue fait partie des plus anciennes races du Monde, d'origine tellement lointaine que celle-ci demeure encore entourée de mystères : d'origine Arabe-barbe, asiatique ou celte, descendant du cheval de Prewjalsky, le Camargue présenterait plutôt de nettes similitudes avec le cheval de Solutré.

Le Camargue aurait suivi le retrait de cette mer qui envahissait le mâconnais et le transformait en vaste pays marécageux, milieu identique à celui de l'actuel delta du Rhône.

Déjà connu des maritimes Phéniciens, son élevage fut encouragé par Jules César :

http://www.inapg.inra.fr/dsa/especes/eq ... margue.htm


Camarguais, cheval de Camargue : petit cheval gris, rustique et résistant (hauteur moyenne au garrot 1,35 to 1,45 m), vivant en semi-liberté dans des élevages de taureaux, les manades, dans le delta du Rhone, où il supporte les marais, la nourriture pauvre, tous les temps, la chaleur, le froid et les moustiques. Race très ancienne connue des Romains ; pour certains, il remonterait au cheval de Solutré (squelettes retrouvés entassés en bas de falaises près de Solutré) ; pour d'autres, il ressemble aux chevaux magdaléniens peints dans les grottes comme Lascaux. La race est restée pure depuis une dizaine de siècles au moins, avec peut-être une influence arabe, mais certainement une influence barbe. A subi quelques croisements au 19e pour essayer d'augmenter sa taille, mais ils n'ont pas modifié son type. Race de travail (fidèle compagnon des guardians) et de selle, qui a été reconnue officiellement en 1976 en France avec ouverture d'un studbook et définition des standarts de la race, pour préserver ses qualités exceptionnelles des croisements. Le berceau de race est le triangle Montpellier-Tarascon-Fos sur Mer ; les poulains Camarguais nés en dehors de cette zone, quel que soit l'endroit, sont enregistrés "Hors Berceau" à condition d'être né en liberté. Le marquage des poulains à la cuisse est fait chaque année en octobre, avec la marque de la manade, une lettre pour l'année et un numéro d'identification. Le Camarguais est un cheval petit mais porteur, calme mais énergique au travail, gentil, courageux, très agile, extrêmement rustique et endurant. Il est célèbre pour sa robe grise et a été immortalisé dans le film "Crin Blanc" d'Alfred Lamorisse (1952). Utilisation : sa polyvalence et sa taille permettent de l'utiliser en horseball et autres jeux équestres, en dressage, en attelage et en randonnée. Il est parfait pour l'enseignement de l'équitation, et c'est le cheval de toute la famille.

http://perso.wanadoo.fr/aitz-zaixpy/lex ... ces_c.html


e.

MessagePosté: Mer 14 Sep, 2005 18:07
de Taliesin
Un exemple des relations littéraires entre Celtes et Scandinaves aux alentours des 9ème-11ème siècles :
dans "Les Vikings et les Celtes", J. Renaud mentionne un passage du Laxdoela saga, composé en Islande, où le héros scandinave Kjartan, de grand-mère irlandaise, refuse des chevaux blancs aux oreilles rousses. c’est dans la littérature celtique, la couleur caractéristique des chevaux (ou animaux) surnaturels venant de l'Autre Monde.

MessagePosté: Mer 14 Sep, 2005 18:42
de lopi
sait-on la couleur de Sleipnir?

MessagePosté: Mer 14 Sep, 2005 18:59
de Snorri
Pas à ma connaissance ...

Le blanc est la couleur:

- du drogr, le revenant (si je ne me trompe pas de nom, je vérifierai demain).
- des druides
- de l'écume (voir la mythologie scandinave)
- ...

- du sacré et donc d'un autre monde ?

MessagePosté: Mer 14 Sep, 2005 19:53
de Muskull
Le blanc est la couleur de l'autre monde, la couleur de l'au delà du mur de l'ancien glacier, Le "ciel blanc" qui est la première divinité nommée des celtes.
Aussi une couleur archaïque de la mort, elle est devenue noire par "oubli", le rouge étant le signe, parfois affiché, de la vie...

Voir par exemple l'intrusion du cerf blanc à la cour d'Arthur dans l'épopée de Mallaury, l'inspiré. :wink:

Tarpan

MessagePosté: Lun 19 Sep, 2005 9:27
de ejds
Les petits chevaux issus de la préhistoire :shock::?

Poney Celte, cheval Celte, equus celticus : poneys extrêmement anciens, sauvages à l'époque préhistorique et utilisés par les tribus celtes. Descendent du Poney de type Nordique, et par lui du Tarpan. Les poneys actuels seraient notamment le Shetland, l'Exmoor, l'Islandais (qui descend de chevaux Norvégiens, Ecossais et Irlandais introduits au 11 et 12e S par les premiers occupants de l'Ile), et peut-être le Fell et le Dales.

http://perso.wanadoo.fr/aitz-zaixpy/lex ... s_o_p.html


Tarpan : race préhistorique de petits chevaux sauvages, dite cheval des plateaux, officiellement disparue au 19e : en 1879 pour le dernier exemplaire en liberté, en 1887 pour le dernier sujet en captivité. Selon certains auteurs c'est l'ancêtre de toutes les races légères actuelles de chevaux. Vivait en Europe, du Sud de l'Espagne et de la France à l'Ukraine. On distingue le Tarpan des steppes (jusqu'au siècle dernier, peuplait les steppes de l'Europe du Sud-Est et les régions autour de la Caspienne) et le Tarpan des forêts (ou cheval des forêts, vivait dans une grande partie de l'Europe occidentale et centrale ; a disparu avec la diminution de son territoire gagné par l'agriculture ; il semble avoir persisté le plus longtemps au nord-est, dans les forêts de Lituanie et de Pologne, et il y aurait été petut-être domestiqué). Ses descendants directs seraient le Huçul (par sa variété Carpathe), le Bosniaque et le Konik. Il aurait aussi donné le poney de type nordique, les poneys celtes, le Gotland, l'Altai, etc. Le Skyros et le Sorraia lui ressembleraient aussi.

Miracle, on trouve actuellement des Tarpans dans plusieurs élevages ! Tout d'abord le gouvernement Polonais avait regroupé des spécimens ressemblants de Konik dans la réserve de Bialowieza ; ils sont appelés Tarpans ou parfois Cheval primitif Polonais (Polish Primitive Horse).
Ensuite deux zoologistes allemands du Tierpark Hellabrunn (Zoo de Munich), les frères Heinz and Lutz Heck, ont essayé dans les années 1930 de reconstituer la race Tarpan en croisant des juments Konik de la réserve de Bialowieza, des juments Islandaises et Gotland avec des étalons Przewalski (la race la plus ancienne et la plus primitive de toutes). L'élevage de ces chevaux s'est ensuite développé aux US, par importation dans les années 1950 de six chevaux du Tierpark Hellabrunn, et en Angleterre. Ces chevaux sont appelés Tarpan ; mais on peut se poser la question de l'opportunité de ce nom "tarpan", étant donné que si le phénotype est ressemblant, le génotype n'est pas le même. Peut-être aurait-on pû les appeler "néo-tarpan" ou quelque chose dans ce genre. Ce sont de petits poneys de type primitif, gris souris ou isabelle ; en général de caractère indépendant et rétifs. Ils seraient actuellement un millier dans le monde. Leurs propriétaires les élevent soit pour la préservation des caractéristiques "Tarpan", soit pour les monter ; dans ce cas ils sont souvent croisés avec d'autres races pour augmenter leur taille, notamment les Welsh et les Arabes aux US et au Canada (voir Canadian rustic pony), ou même le Pur Sang en Europe...

Voir aussi "cheval préhistorique"

Tarpan Pyrénéen : selon certains auteurs, ce terme regrouperait plusieurs races actuelles, éloignées géographiquement mais génétiquement similaires : le Poney Navarrais en France, le Pottok basque, le Konik en Pologne, le Poney des Asturies en Espagne et le Garrano au Portugal. Ce seraient les descendants direct des Tarpans magdaleniens dessinés sur les grottes de Lascaux, Combarelles, Isturitz ou Altamira.

http://perso.wanadoo.fr/aitz-zaixpy/lex ... ces_t.html


e.

MessagePosté: Lun 19 Sep, 2005 12:56
de Leucobena
Pégase

Ce cheval ailé et magique, aussi rapide que le vent, naquit du sang de Méduse, lorsqu'elle eut la tête tranchée par Persée. Il vécut, recherchant les fontaines. D'un coup de sabot sur l'Hélicon, il donna naissance, dit-on, à la source d'Hippocrène. Un jour qu'il s'abreuvait à la source de Pirène, sur l'Acrocorinthe, il fut dompté par Bellérophon. Ce dernier, monté sur le miraculeux coursier, multiplia les grandes prouesses. Il vainquit en particulier la Chimère. Mais l'orgueil le perdit. Porté par Pégase, il voulut monter aux cieux. Zeus le désarçonna. Seul, le cheval ailé atteignit le domaine des Dieux, qui le placèrent parmi les constellations.


Mais aussi, les cent chevaux tirant le char de Poséïdon, l'écume sur le haut des vagues...

MessagePosté: Lun 19 Sep, 2005 13:04
de Leucobena
Les chevaux ailés peuplent les contes et légendes de Franche-Comté, leur origine n'est pas simple à déterminer. Réminicences celtes ? Apportés par les romains ? Plus récents ? (moyen-âge ?) Souvent blancs, ils se nomment "Pégase de Ségomon", "Pégase de Foncine", "Cheval-bouc" (à cornes) ou "Cheval-Gauvin", le plus terrible, qui vous laisse monter facilement sur son dos, puis vous jette bas dans un précipice ou un étang...

Merci à Hervé Thiry-Duval, collecteur et fééricologue comtois.

MessagePosté: Lun 19 Sep, 2005 17:19
de lopi
Les gouttes du sang de la Méduse, l'orgueil qui perd Bellérophon : même histoire non?.
Leucobena, dans quelles conditions ces chevaux apparaissent et qu'elle est leur fonction dans ces contes?
A+
Lopi

MessagePosté: Lun 19 Sep, 2005 22:09
de Leucobena
Je reviens dans 8 jours et je répondrai à ta question avec les contes eux-mêmes si je le peux, en attendant j'ai déjà trouvé ça, in : Gabriel Gravier, Franche-Comté, pays des légendes II (introuvable maintenant !)

TRADITIONS DE LA RÉGION DE FONCINE
(Canton des Planches en Montagne}
Foncine-Ie-Bas, Foncine-le-Haut et les Planches ont formé jusqu'en 1790 une grande communauté qui n'a, en fait, été définitivement divisée en trois communes qu'en 1830. C'est dire si cette petite région, un peu à l'écart des grands axes routiers, est attachée à son passé. Son fond ethnique composé de Celtes — pour ne pas commencer par les Ligures —, de Gallo-Romains, de Burgondes et d'Alamans, a pu conserver longtemps ses croyances et traditions particulières.
Le nom de Sène, Senne ou Saine, que porte le principal cours d'eau de cette contrée, évoque à lui seul tout un passé druidique et séquane. Passé druidique, parce que Sène rappelle d'une part le mot celtique sen, qui signifie saint, d'autre part des prêtresses séquanaises qui guérissaient de nombreux maux, de multiples maladies, et prédisaient l'avenir. Passé séquane, aussi, en ce sens que la Seine, fleuve dans la haute vallée duquel les Séquanes avaient établi le centre de leur domaine, avant d'être refoulés vers le Jura par une brutale invasion due probablement aux Belges, est ainsi rappelée dans le nom du petit affluent de l'Ain. Des études ont été faites, qui montrent la frappante similitude existant entre certains topo-nymes rencontrés aussi bien en Franche-Cornté que dans la région voisine des sources de la Seine. Elles prouveraient que les Séquanes, chassés des pays actuels de l'Yonne et de la Côte d'Or, ont très certainement rebaptisé de nombreux lieux, cours d'eau, montagnes de la future Comté, de noms déjà répandus dans leur habitat pré-jurassien et qu'on retrouve encore aujourd'hui.
Mais le nom d'une rivière n'évoque pas, à lui seul, l'antiquité des populations de la région de Foncine. Le cheval blanc, tantôt paissant aux abords de la source sacrée de la Sène, tantôt galopant, tel Pégase, à la cime de la montagne, est une tradition gauloise. Elle s'est même diablement francisée, puisque, aux dires de Désiré Monnier, « le docteur Hunier, ancien maire de Foncine-le-Haut, qui, à la vérité, ne se flatte pas d'avoir la vue plus perçante que les bergers de sa commune, atteste du moins que le cheval blanc est de notoriété publique », et cela vers 1850. « Peut-être, dit encore malicieusement Monnier, devrions-nous ajouter à ces prémices qu'il se rattache au gouffre de forme singulière d'où sortent les flots de la Sène, une tradition populaire sur une vieille fille qu'on avait vue s'y précipiter pour ne plus reparaître, et qui semble plutôt une nymphe condamnée par le christianisme à ne plus se montrer à ses anciens adorateurs. »
Des signes évidents que le christianisme s'est substitué au culte païen apparaissent dans les croix surmontant les menhirs, les grands feux du mois de juin, qui célébraient le culte du Soleil avant de fêter la Saint-Jean.


Mais laissons Rousset nous décrire ce qu'il a pu, au siècle dernier, recueillir des traditions de Foncine. Pour lui, des vestiges du druidisme subsistent "Dans les fêtes de Noël, où le cri de Failles, Failles se fait entendre, comme celui d'Egui-na-né à la fête gauloise de Eguinat, et dans l'aumône publique faite le premier jour de l'an, près du pont de la Cheverie. Sur la rive droite de la Sène, apparaît isolée, au milieu du pré appelé la Cheverie, une pierre brute d'une grande hauteur, percée à son sommet de deux trous, qui furent ouverts pour fixer une croix. Cette pierre est un peulven, monument druidique très reconnaissable. Le pâturage de la Thieulette, d'où la vue s'étend sur le Grandvaux, Champagnole et Mirebel, porte un nom qui indiquerait la présence, suivant l'opinion de Monsieur Désiré Monnier, d'un dolmen ou d'une pierre levée gauloise. La tradition peuple le territoire entier des deux Foncine, de sorciers, de loups-garous, de luttons ou follets semblables aux Poulpiquets ou Gourils de la Bretagne, de fées, en un mot, de tous ces génies plus ou moins malfaisants, qui étaient la terreur du peuple des campagnes. C'était surtout près de la roche à Jean Jouari, à Saint-Egon, à la Combette de Brayon, sur les Montceaux, près du lac de la Grange-à-la-Dame, sur le mont à la Chèvre, que les sorciers se réunissaient pour faire leurs rondes infernales. On voyait aussi de séduisantes dames blanches sur les bords de la Sène, où elles s'efforçaient d'attirer et de noyer les crédules passants. Le costume des hommes et des femmes de Foncine imitait, il y a peu d'années encore, avec une exactitude singulière, celui des anciens Celtes, tel que Strabon l'a décrit."
* * *
Puisque nous avons évoqué Pégase, rappelons, par la plume de Désiré Monnier, comment est née la légende de ce coursier ailé : "Rien de plus réputé dans l'histoire que la cavalerie des Parthes, et, dans la géographie moderne, que celle des Tartares ; le fait n'est pas contesté. Eh bien ! un usage qui est particulier aux Usbeks du royaume de Karasme (pays des Parthes) explique tout : ces Tartares se servent d'oiseaux de proie pour la chasse aux chevaux sauvages ; ils les dressent à saisir l'animal par la tête ou par le cou, et tandis que l'oiseau le fatigue sans que l'adversaire puisse lui faire lâcher prise, les chasseurs ont toute facilité pour s'emparer du coursier des déserts (i). On avait, sans doute vu, dans un tableau de cette chasse curieuse, les ailes déployées sur le garot du cheval ; on avait vu le cheval se cabrant et courant pour se débarrasser de son ennemi, et l'on a fini, en reproduisant ce dessin mal compris, par ne garder de l'oiseau que les ailes, et par les attacher immédiatement aux épaules du quadrupède même. Voilà Pégase, voilà la noble monture aérienne dont la poésie a tiré un si grand parti. »
{*) Jen Kinson. Histoire des Turcs et des Mongols.
Bibl.: Monnier, Trad., pp. 94-98 ; Rousset, II, 121-122 ; Thuriet, II, 514-515.


Pégase

MessagePosté: Mar 20 Sep, 2005 9:10
de ejds
Pégase, le cheval ailé :shock::?

Leucobena a écrit:Les chevaux ailés peuplent les contes et légendes de Franche-Comté, leur origine n'est pas simple à déterminer. Réminicences celtes ? Apportés par les romains ? Plus récents ? (moyen-âge ?) Souvent blancs, ils se nomment "Pégase de Ségomon", "Pégase de Foncine", "Cheval-bouc" (à cornes) ou "Cheval-Gauvin", le plus terrible, qui vous laisse monter facilement sur son dos, puis vous jette bas dans un précipice ou un étang...

Merci à Hervé Thiry-Duval, collecteur et fééricologue comtois.

Pégase, un symbole d’outre temps émanant de légendes universelles ?!? :

La Vouivre :

http://forum.arbre-celtique.com/viewtop ... 1225#21225

e.

MessagePosté: Mar 20 Sep, 2005 20:57
de lopi
dans un lie donné par e yavait ça pour Pégase
Que symbolisez-vous ?
Symboliquement, j'incarne la sublimation des désirs et la maîtrise de l'imagination.

à suivre...