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MessagePosté: Mar 15 Nov, 2005 12:21
de ejds
Les Gaulois, grands amateurs de chevaux arabes…, semblables aux doubles poneys modernes ??!!
Dixit le Nouvelobs en brouille et en vrac : :shock: :?

Le Nord au temps des Gaulois

Du vin et des chevaux

[...] L’étain venait d’Angleterre, on exportait différentes races de chiens – les Gaulois, comme les Chinois d’aujourd’hui, mangeaient du chien – et on importait des chevaux. Les Gaulois étaient grands amateurs de chevaux arabes, dont on a retrouvé les ossements dans les tombes à côté de leurs cavaliers: ils étaient plus grands, plus vifs, plus rapides que les petits chevaux gaulois, bêtes rustiques, semblables aux doubles poneys modernes.

http://www.nouvelobs.com/dossiers/p2126/a273873.html


e.

MessagePosté: Sam 03 Déc, 2005 16:36
de Professeur Cornelius
Connaissez-vous le film irlandais "Le Cheval venu de la mer" ? C'est l'histoire d'un cheval blanc nommé Tir na n-Og, avec lequel s'enfuient deux enfant tinkers (les nomades irlandais).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_g ... =9431.html

MessagePosté: Sam 03 Déc, 2005 18:02
de Muskull
Voui, un très beau conte moderne. :)

symbolisme et sacrifice du cheval

MessagePosté: Mer 16 Avr, 2008 17:18
de gan ainm
voici la traduction française du debut de la brihadaranyka upanishad.

I-i-: OM! La tête du cheval sacrificiel est l'aube, ses yeux le soleil, sa force vitale, l'air, sa bouche ouverte le feu appelé Vaisvanara (l'être universel), et le corps du cheval sacrificiel est l'année. Son dos est le firmament, son ventre est le ciel, ses sabot la terre, ses flancs les quatre points cardinaux, ses côtes les points intermédiaires, ses membres les saisons, ses articulations les mois et les quinzaines, ses pieds les jours et les nuits, ses os les étoiles et sa chair les nuages. Sa nourriture à moitié digérée est le sable, ses vaisseaux sanguins les rivières, son foie et sa rate les montagnes, sa crinière et sa queue les herbes et les arbres. Son avant-main le soleil levant, sa croupe (arrière-main) le soleil couchant, son bâillement est l'éclair, son ébrouement le tonnerre, ses éclaboussure (quand il frappe le sol ou l'eau avec le pied) est la pluie, et son hennissement est la voix. Le vaisseau d'or appelé Mahiman qui apparaît devant lui est le jour. Sa source est la mer de l'Est. le vaisseau d'argent Mahiman qui apparaît derrière le cheval . Sa source est la mer de l'Ouest. Ces deux vaisseaux appelés Mahiman apparaissent de chaque côté du cheval. En tant que Haya (cheval de course, avec a-long = jument) il transporte les dieux, en tant que Vajin (cheval symbole de la force (poétique?)) il transporte les bardes célestes, en tant que arvan, les asuras et en tant que ashva les hommes. Le soi suprême est son écurie et le soi suprême (ou la mer? ) sa source.
je ne sais pas si quelqu'un en a deja parlé.
Il se pourrait que ce texte puisse servir à comprendre les acrifices de chevaux mais aussi, en fonction de qui suit dans le texte, que l'on y trouve quelques eclaircissements sur la religion celtique sur le plan metaphysique (je pense à l'a première naissance de Cuchulainn par exemple).

amiitié celtique
Gan Ainm

MessagePosté: Jeu 17 Avr, 2008 8:58
de Matrix
Bj Edj

Je n'arrive pas à retrouver un topic qui classifiait les différentes races de chevaux en usage chez les Celtes
De mémoire :
* Epo/Eporedo = Cheval/Cheval de course = chevaux arabes :!:
* Marko = Rosse (?)
* Mandu- = désignant le poney = petit cheval de trait
* Kaballo = Cheval de trait

Il aurait aussi peut être une autre catégorie
* Epomandu- au regard de Epo-Manduo-durum = Cap Mandeure = le marché [où se vend] les Epomandu- (?)

MessagePosté: Jeu 17 Avr, 2008 10:44
de Alexandre
Matrix a écrit:* Epo/Eporedo = Cheval/Cheval de course = chevaux arabes :!:
:!: :!: :!: :!: :!:

MessagePosté: Jeu 17 Avr, 2008 14:14
de gan ainm
il semblerait que ces chevaux soient des barbes non?
gan ainm

MessagePosté: Ven 18 Avr, 2008 0:04
de Matrix
Je ne faisais
que reprendre Edjs
qui ne faisait que reprendre l'article du nouvel obs

Matrix...pursang Celtiberbere :lol:

MessagePosté: Dim 20 Avr, 2008 10:55
de GlyCeriNE
ejds a écrit:Les Gaulois, grands amateurs de chevaux arabes…, semblables aux doubles poneys modernes ??!!


Je pense qu'ils veulent plutôt dire que les petits chevaux gaulois sont semblables aux doubles poneys, par opposition aux grands chevaux arabes.... :?:


[...]Les Gaulois étaient grands amateurs de chevaux arabes(...) : ils étaient plus grands, plus vifs, plus rapides que les petits chevaux gaulois, bêtes rustiques, semblables aux doubles poneys modernes

MessagePosté: Dim 20 Avr, 2008 11:14
de Alexandre
Pour les profanes :
Ce que nous appelons de nos jours chevaux arabes sont des créations modernes de haras perses adoptées par les Arabes à une époque relativement récente, et assurément longtemps après les Gaulois. Leur arrivée en Europe date du Moyen-âge :
http://homeusers.brutele.be/carolo-test/histoire.html

chevaux barbes

MessagePosté: Dim 20 Avr, 2008 17:25
de gan ainm
bonjour à tous

Oui c'est un peu ça, et (pour matrix)je ne visais personne, c'était juste une question que nous pouvions nous poser collectivement
En ce qui concerne les barbes il y a ça:
<http://www.omcb-barbe.org/pdf/equus_caballus.pdf>
Les romains utilisaient, selon ce que j'ai lu autrefois, beaucoup de barbes.
amicalement
gan ainm

MessagePosté: Ven 25 Avr, 2008 11:33
de ejds
Matrix a écrit:De mémoire :
* Epo/Eporedo = Cheval/Cheval de course = chevaux arabes :!:

Olala !!! Mais c'est l'heure de la récré : " ... bout d'ficelle, selle de ch'val, ch'val de course, course à pied..."

Bon! Retour en classe. Mais que sont devenus les petits chevaux "celtiques" ? Pour la petite histoire : :?

Patrick Hervé a écrit:---Image

Les types de chevaux

---A la fin du Moyen-Age, on distinguait deux principaux types de chevaux :

---- Le « Roussin » (« Ar Rons ») : du sud de la Basse-Bretagne ; animal de bat ; léger, il donnera le « bidet », le « cheval de la Montagne », en se développant vers le XVIIIe siècle.
---- Le « sommier » : issu de souches originaires du Léon et du Trégor Finistérien, est un animal plus lourd qui donnera par croisement le « trait breton ».

---Ces chevaux correspondaient aux besoins agricoles, mais le cheptel était également une source d’approvisionnement pour l’armée qui achetait ou réquisitionnait les animaux en fonctions de ses besoins qui étaient énormes. C’est ainsi qu’on a estimé à 50 000 le nombre de chevaux qui ont péri lors de la retraite de Russie.

---Le cheval est l’objet d’une opposition entre les paysans qu ont leurs propres critères, et les représentants de l’administration qui tentent d’imposer des standards. Dans son ouvrage, Bernadette LIZET montre l’acharnement des autorités à détruire le bidet en imposant des croisements avec des pur-sangs. Cette préoccupation, que Bernadette LIZET qualifie « d’obsessionnelle », remonte au XVIIIe siècle et a conduit à une surveillance particulière de la monte, organisée par les haras. Cette surveillance fut instaurée par le marquis de SEIGNELAY, successeur de COLBERT. Les méthodes employées apparaissent clairement dans une lettre de l’intendant DESCLOUZEAUX à LOUVOIS à la fin du XVIIe siècle :

---« Pour détruire l’usage des petits chevaux, je faisais souvent des revues, j’ordonnais de les faire couper et quand il s’en trouvait qui vaquaient avec des cavales dans la saison de monte, j’ordonnais la confiscation du cheval et condamnais le propriétaire à quelques légères amendes (…) ».

---Au XIXe siècle, les autorités ne jurent plus que par les critères des pur-sangs définis par les aristocrates anglais du siècle précédent. Seule la monte d’étalons correspondant aux normes des haras est autorisée. Néanmoins, les paysans continuent à frauder ; ils produisent des animaux de petite taille – les bidets – qui ne peuvent être réquisitionnés.

---Au cours du XIXe siècle, le cheval breton s’améliore à la suite des croisements avec des Boulonnais, des Percherons, des Ardennais, mais surtout avec des chevaux anglais du Norfolk. Ce cheval breton se caractérise par une robe généralement alezane ou aubère, une taille moyenne : 1, 52 m à 1, 63 m au garrot, une tête carrée, au front large, aux naseaux ouverts avec une encolure forte et courte, une forte musculature, des avant-bras et des canons courts et secs, un dos et une croupe large.

---Afin d’améliorer la sélection, les éleveurs se sont organisés en un Syndicat du Cheval Breton qui enregistre la filiation des animaux. C’est ce que l’on appelle « l’inscription au Stud-Book », à l’imitation de ce que faisaient les Britanniques au XVIIIe siècle et les Arabes bien avant eux.

---Le commerce a également contribué à modifier les critères de sélection pour répondre à la demande. C’est ainsi que des naisseurs et des marchands sont eux-mêmes allés chercher des étalons dans toute l’Europe, pour les croiser avec leurs propres juments.

Montagnard du pays de Cornouailles,
le bidet et son maître sont frustres, sans élégance, mais combien solides !
Collection G.I.D. de Nantes

---Image

Le bidet breton, dont le type le plus connu est celui de Briec, est issu du Roussin.
Ce fut d’abord une bête de selle et de bat avant de s’alourdir et de devenir un animal de trait. -------------
Coll. Marthe Le Clec’h


« Le bidet Breton avait une taille restreinte, une encolure courte, un garrot peu détaché, une poitrine plus ample en largeur qu’en profondeur, une croupe abattue, de bonnes articulations, un ensemble trapu… la robe, généralement alezane, souvent à crins lavés. Ce bidet avait comme allure le pas et l’amble. Ses moyens étaient surprenants en dépit de sa petite taille… Ce bidet d’une rusticité à toute épreuve comme il convient à un cheval élevé en pays accidenté avait une endurance exceptionnelle et une aptitude remarquable à porter le poids et à la traction… »----H. de Robien

Chevaux de Bretagne, Patrick Hervé, Skol Vreizh n° 6, 1986, 84 pages, pp. 63-64 et 66, photo de couverture, Yvon Le Berre.