Posté: Ven 06 Mar, 2009 15:32
ou du par dessus là dessous !
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Séléné.C a écrit:Eau + obscurité + vie en devenir
Feu + lumière + vie ardente
Y'a du Yin et du Yang, là-dedans...
DRAGON:
Mot qui appartient a la langue grecque (dérivé de drakôn, terme venant lui-même du verbe derkomai, « regarder », « fixer du regard ») et qui désigne les serpents géants ou aquatiques. Mais son ampleur sémantique est bien plus large : Cerbère, le gardien des Enfers, n'est-il pas appelé dragon ? Ce terme relève donc aussi du vocabulaire mythique. Les traducteurs de la version des Septante ont rendu par drakôn aussi bien l'hébreu tannin (« serpent ») que Liwyatan (« Léviathan »).
Le dragon est un animal fabuleux dont le rôle est capital dans la mythologie et le folklore de bien des peuples. Sa forme, empruntée le plus souvent à la famille des serpents géants, des lézards volants ou des crocodiles, varie selon les lieux et les époques. Ses appellations sont également diverses. L'un des lieux majeurs des origines du dragon mythique est le récit babylonien (Enuma Elish) du combat entre le Créateur et le grand monstre marin. La tradition hébraïque en a repris et modifié les données : elles sont repérables çà et là dans toute la Bible, et même en dehors. Le monstre est décrit soit comme le dragon (Job, vii, 12 ; Psaume LXXIV, 13 ; Isaïe, li, 9 ; Ézéchiel, xxix, 3 ; xxxii, 2), soit comme Léviathan, Rahab ou le Serpent. Dans les traditions babyloniennes et hébraïques, il symbolise la profondeur hostile du chaos ou l'océan cosmique primordial (Tiamat, en Babylonie ; Tehom, dans la Bible).
Le dragon est représenté, depuis le Psaume LXXIV, 13, jusqu'à l'Apocalypse, xii, 3, comme un monstre à plusieurs têtes (souvent sept), figuration qui s'inspire de l'iconographie mésopotamienne antique. S'il symbolise l'hostilité du cosmos au Créateur et aussi, dans la Bible, l'Égypte comme ennemie d'Israël et vaincue par Yahvé, il représente volontiers des personnages historiques dont il constitue en quelque sorte l'herméneutique mythique, habituellement péjorative : tel passage de Jérémie (li, 34) qui vise Nabuchodonosor n'est pas sans influence sur celui des Psaumes de Salomon (ii, 29), où l'on devine Pompée, cet autre envahisseur de Jérusalem ; pour le Document de Damas (viii, 10), « les dragons sont les rois des nations » ; enfin, dans l'Apocalypse de Jean, le dragon désigne Satan, l'ennemi du Messie et de ses saints (xii, 9 ; xx, 2). Ici, dans la doctrine apocalyptique, la lutte primordiale qui a permis au monde d'exister est annoncée comme devant se reproduire, à une échelle plus grande, à la fin des temps.
On raconte que les murènes après avoir perdu le droit de se reproduire sont toutes de sexe féminin. Elles s'accouplent cependant, se perpétuent et se multiplient par l'intermédiaire d'une semence extérieure: des serpents se rassemblent en effet assez souvent le long des rivages où elles vivent; en reconnaissance de leur hospitalité, ils émettent des sons et des sifflements et s'accouplent avec les murènes qui échappent ainsi à leur sort.
Le dragon marin, qui, dit-on, possède du venin sous ses ailes doit inspirer la crainte à ceux qui le capturent car, chaque fois qu'il pique quelqu'un, il le condamne en libérant son venin.
Séléné.C a écrit:Ici, il est question de dragon de mer (quel est le terme employé dans le manuscrit, je me demande) et en plus de ça, ailé (on peut supposer qu'il vole ou du moins qu'il est cousin avec des dragons volants) et venimeux... Brrrr ! Sacré bestiau que Merlin décrit là ! Je me demande juste comment Geoffroy imaginait cette histoire de venin à la fois sous les ailes et sur quelque chose de piquant...
Séléné.C a écrit:Il y a eu, assez récemment, une expo sur les dragons. A cette occasion, j'avais lu un article du NG, évoquant ladite expo et qui parlant du dragon comme d'un être composé pour maîtriser tous les éléments (soit l'ensemble de la nature)
Muskull a écrit:Pour Sedullos,
Les oiseaux étaient liés au char solaire. Les "chaines" liant les femmes-oiseau (les dames-oiseaux ) ne sont peut-être pas un symbole guerrier au "commencement" mais un rite repris plus tard par les guerriers.