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MessagePosté: Mar 20 Fév, 2007 13:04
de Fergus
18 février :

Saint Colman de Lindisfarne & Mayo, dernier abbé de la Règle de saint Columban à Lindisfarne, fondateur d'Inishbofin et Mayo.

Né dans le Connaught, Irlande, vers 605; est mort à Inishbofin, 676 (quelques chroniqueurs le donnent en 672, 674, ou 675); en certains endroits d'Irlande on célèbre sa fête le 8 août.

Saint Colman est devenu moine à Iona sous saint Columba (cfr 9 juin) et vers 661 succéda à saint Finan (cfr 17 février) comme troisième abbé-évêque de Lindisfarne, le monastère le plus important dans le Northumbria, Angleterre, proche du château royal à Bamburg. A cette époque-là dans le Northumbria, les désaccords quant à la date de célébration de Pâques, le style de tonsure monastique, le rôle de l'évêque, et les autres usages ecclésiastiques celtes avaient atteint un stade critique. Et en 664 un synode a été réunit par sainte Hilda à son abbaye de Whitby (cfr 17 novembre) afin de régler la question.
Saint Colman fut le principal défenseur des usages Celtiques; les saints Wilfrid (12 octobre) et Agilbert (1er avril) de ceux de Rome. Le roi Oswy de Northumbria était favorable au point de vue Irlandais, mais accepta l'argument de Wilfrid tendant à adopter les pratiques du restant de l'Eglise contemporaine. Là-dessus Colman, refusant d'accepter que le roi juge une question spirituelle, démissionna son évêché et se retira, d'abord à Iona et ensuite (vers 667) à Inishbofin sur la côte de Connaught. Tous ses moines Irlandais et 30 moines anglais l'ont accompagné, emmenant avec eux une partie des reliques de saint Aidan (31 août).
Mais les deux parties de la communauté se trouvèrent en désaccord parce que, comme saint Bede (25 Mai) le rapporte, les Anglais se plaignaient qu'on leur laissait tout le travail de la moisson.
Apparemment, chaque été les moines Irlandais partaient pour prêcher, laissant les Anglo-saxons pour planter et moissonner les champs. Alors Colman fonda une abbaye séparée pour les moines anglais en Irlande même, appelée Mayo des Saxons. Le premier abbé de Mayo après Colman était anglais, saint Gerald (cfr 13 mars), qui a vécu jusqu'en 732. Bede loue le fait que les abbé de Mayo étaient élus, contrairement à la coutume celtique d'un monastère "héréditaire".
Saint Bede, qui n'avait pas de sympathie envers les pratiques distinctivement celtiques, donne pourtant un compte-rendu brillant de l'église de Lindisfarne sous la direction de saint Colman. Il met l'accent sur l'exemple de frugalité et de simplicité de vie donné par l'évêque et le dévouement total de son clergé à l'annonce de la Parole de Dieu et au ministère envers les fidèles.
Alcuin loua aussi les moines de Mayo des Saxons pour avoir quittér leur patrie pour un exil volontaire, où ils ont brillé par leur érudition parmi une "nation très barbare" (Attwater, Bénédictins, Delaney, Farmer, Montague).

MessagePosté: Mar 20 Fév, 2007 13:05
de Fergus
19 février :

=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=
* Saint Odran d'Irlande, martyr
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=


Mort vers 452. Saint Odran était le conducteur du char de saint Patrick. Il fut assassiné en lieu et place de son maître parce qu'il avait échangé sa place dans leur char contre celle de Patrick, après avoir compris qu'une embuscade les attendait. (Bénédictins, Encyclopaedia).

MessagePosté: Mar 20 Fév, 2007 13:07
de Fergus
20 février :

=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=
* Saint Bolcan (Olcan) de Derken
* Saint Colgan de Clonmacnoise
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=


Saint Bolcan de Derken, évêque.
(Olcan)
------------------------------------------------------------
Mort après 480. Bolcan a été baptisé par saint Patrick, qui l'envoya étudier en Gaule. Patrick l'a consacré plus tard évêque de Derkan dans le nord de l'Irlande. L'école de Bolcan était la mieux équipée de l'île. Un autre saint Bolcan (Olcan de Kilmoyle) est vénéré dans le diocèse d'Elphin (Bénédictins, Encyclopaedia).


Saint Colgan de Clonmacnoise, Abbé (Colchu, Colgu)
-----------------------------------------------------------
Mort vers 796. Colgan, surnommé 'le Sage' et 'le Scribe principal des Scots,' était l'abbé de Clonmacnoise à Offaly. Il était un ami et un enseignant du bienheureux Alcuin (cfr 19 mai). Colgan est noté pour l'influence qu'il a exercée sur les écoles impériales en France, par le biais de ses étudiants (Bénédictins, Montague).

MessagePosté: Mar 20 Fév, 2007 13:11
de Fergus
Etant en déplacement professionnel, et n'ayant pas un accès quotidien à Internet, je poste quelques jours d'avance...

21 février :

Tiré du Martyrologe de Tallaght:

Fintain Coraigh c-à-d en Lemchaill ou en Cluain Eidnech; Colman d'Ard Bo sur le bord du Loch nEchach; Cronan de Cell Becc.

Appel de Fintan, après avoir méprisé ce monde, en la juste et splendide Fête de Verulus et Jucundus.
Fintan Corach. Durant son pèlerinage, il vint dans le Connaught, et ils lui firent promettre de revenir, vivant ou mort. Et il se trouve à Lemchoill en Tir ua nDuach et Laigis à Finntan Corach: ou à Cluain Aitchen en Laigis, ou dans le Clonfert de Brenainn. On chante des chorus à sa tombe, et pas des louanges. Corach, c-à-d un engagement de revenir qu'il soit vivant ou mort. Ou le tombeau dans lequel ses reliques sont. Ou est-ce lui qui fit les ajustements (cora) pour l'ordre du nouveau rite, comme par les mérites de saint Columba et le très digne Bathin, puisse le très céleste esprit d'Adamnan nous assister. [voir 31 janvier.]

Et on trouve aussi à Cluain eidnech 4 Finntans:
Finntan Corach, Senach le rude, l'amical Colman fils de Comgall, un trio de ces trois-là, de valeureux guerriers, l'un après l'autre abbés.

MessagePosté: Mar 20 Fév, 2007 13:12
de Fergus
22 février :

Saint Elwin
(Elwyn)
-------------------------------------------------------
Sixième siècle. Saint Elwin est probablement le saint titulaire de l'église de saint Allen, en Cornouailles :
http://homepages.tesco.net/~k.wasley/Allen.htm

Il aurait accompagné saint Breaca (4 Juin) en Cornouailles, mais les traditions ne sont pas entièrement claires ou cohérentes (Bénédictins).

MessagePosté: Mar 20 Fév, 2007 13:14
de Fergus
23 février :

Pas de saint celtique sur mon site de référence. Les trois saints cités sont saxons.

MessagePosté: Sam 24 Fév, 2007 15:20
de Fergus
24 février :

Là encore, un seul saint cité, un saxon roi du Kent...

MessagePosté: Ven 02 Mar, 2007 13:27
de Fergus
25 février :

Pas de saint celtique.

26 février :

Pas de saint celtique.

27 février :

Saint Comgan, abbé en Irlande
(Cowan)
----------------------------------------------
Mort vers 595. Abbé de Glenthsen ou Killeshin, en Irlande.

MessagePosté: Ven 02 Mar, 2007 13:30
de Fergus
28 février :

=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=
* Saint Sillian de Bangor
* Sainte Ermina
* Saint Llibio
* Saint Maidoc
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=


saint Sillian de Bangor, abbé.
(Sillan, Silvanus)
--------------------------------------------------
Mort vers 610. Disciple de saint Comgall (11 mai) de Bangor, Comté de Down, et son deuxième successeur comme abbé de ce monastère (Bénédictins).

Un site avec une brève histoire de l'abbaye de Bangor et une chronologie de ses abbés jusqu'en 1170:

http://ourworld.compuserve.com/homepage ... /abbey.htm

* * *

Le monastère irlandais de Bangor était situé dans le Comté de Down, sur la rive méridionale de Belfast Lough.
Son fondateur est saint Comgall (10 mai, parfois 11 mai.) On écrit parfois son nom "Beannchor", du mot irlandais beann, corne. Selon Keating, un roi de Leinster avait une fois tué le bétail là-bas, les cornes étant dispersées en rond, d'où ce nom. L'endroit a été aussi appelé la Vallée des Anges, parce que, dit Jocelin, saint Patrick s'est reposé une fois ici et a vu la vallée remplie d'anges.

Le fondateur de l'abbaye était saint Comgall, né dans le Comté d'Antrim en 517, et instruit à Clooneenagh et à Clonmacnoise. L'esprit du monachisme était alors fort en Irlande. Beaucoup cherchaient la solitude pour mieux servir Dieu, et Comgall s'est retiré dans ce but sur une île déserte. L'insistance de ses amis l'ont fait quitter sa retraite; plus tard il fonda le monastère de Bangor, en 559. Sous sa règle, qui était stricte, la prière et le jeûne étaient permanents. Mais ces austérités ont attiré au lieu de repousser; les foules sont venues partager ses pénitences et ses veilles; elles sont aussi venues pour apprendre, Bangor devenant bientôt la plus grande école monastique en Ulster.

Au sein des vastes remparts qui entouraient ses bâtiments monastiques, les Ecritures étaient expliquées, la théologie et la logique enseignées, et la géométrie, l'arithmétique, la musique; les beautés des lettres classiques païennes ont été appréciées, et au moins deux de ses étudiants ont écrit des bons vers en latin. L'ascension fut si rapide que ses élèves sont allés bientôt ailleurs pour fonder de nouveaux monastères, et quand, en 601, saint Comgall est mort, 3.000 moines cherchaient pour la lumière et la guidance de l'abbé de Bangor.

Les Danois amenèrent un changement désastreux. Facilement accessible par la mer, Bangor invitait l'assaut, et ces pirates l'ont pillé en 824 , tuant 900 de ses moines, traitant avec indignité les reliques de saint Comgall, et emportant alors son reliquaire. Des abbés se succédèrent, mais ils étaient abbés seulement de nom. Les terres passées dans des mains laïques, les bâtiments se sont effondrés.

Parmi les abbés de Bangor peu ont acquis une renommée, au contraire de nombre de ses étudiants. Findchua a sa vie écrite dans le Livre de Lismore; Luanus a fondé 100 monastères et saint Carthage a fondé la grande Ecole de Lismore. Saint Columban et saint Gall ont franchit la mer en partant de Bangor , le premier fondant Luxeuil et Bobbio, le second évangélisant la Suisse.

Au 9ième siècle, un étudiant de Bangor, Dungal, défendit l'orthodoxie contre les iconoclastes occidentaux.
La ville actuelle de Bangor est un petit endroit prospère, lieu balnéaire populaire. La tradition locale rapporte que quelques murs en ruines proches de l'église protestante indiquent le site de l'ancienne abbaye; il ne subsiste rien d'autre de cet endroit sanctifié par les prières et les pénitences de saint Comgall et saint Sillian.


sainte Ermina
(Febaria)
--------------------------------------------------
Sixième siècle. Discrète vierge irlandaise (Encyclopaedia).


saint Llibio
--------------------------------------------------
Sixième siècle. Llibio est le saint patron de Llanllibio dans l'île d'Anglesey (Bénédictins).


saint Maidoc, évêque.
(Madoc)
--------------------------------------------------
Sixième siècle. Il y a plusieurs saints Gallois et Irlandais avec ce nom et beaucoup de variations du nom. Leurs histoires sont un peu difficiles à dénouer. Le saint Maidoc d'aujourd'hui pourrait être l'abbé-évêque de qui Llanmadog dans le Glamorganshire tire son nom (Bénédictins).

MessagePosté: Ven 02 Mar, 2007 13:39
de Fergus
1er mars :

=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=
* Saint David du pays de Galles
* Saint Marnock d'Annandale
* Saint Monan de Saint-Andrew
* Saint Aubin d'Angers
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=

Saint David du pays de Galles, évêque.
(Dewi Sant)
-------------------------------------------------
5ème ou 6ème siècle. Il n'y a pas de certitude de date bien que nous savons que Saint David est un personnage réel, fils du Roi Sant, un prince de Cardigan dans l'extrême ouest du Pays de Galles. Toute l'information que nous avons de lui vient d'une biographie écrite au 11ième siècle par Rhygyfarch, le fils de l'évêque Sulien de Saint David. Le but principal de Rhygyfarch était de soutenir l'affirmation de l'indépendance de l'évêché Gallois par rapport à Canterbury, ce document ne mérite donc pas toute confiance.

David, probablement né à Henfynw dans le Cardigan, habita pendant l'âge d'or du Christianisme celtique, quand les saints étaient nombreux, beaucoup d'entre eux de rang noble -- des rois, des princes, et des chefs -- qui devinrent moines, construisirent des oratoires et des églises, et prêchèrent l'Evangile.

Saint Cadoc fonda le grand monastère de Llancarfan. Saint Illtyd quitta la vie de soldat pour celle de mystique et s'établi en l'abbaye de Llantwit, où la tradition relie son nom à celui de Sir Galahad. Mais plus grand d'entre eux fut David, cousin de Cadoc et élève d'Illtyd, qui a été instruit dans la "Maison blanche" de Carmarathen et qui fonda le monastère de Menevia à l'endroit qui porte maintenant son nom.

Selon sa biographie, David devint prêtre, étudia avec saint Paulin, le disciple de saint Germain d'Auxerre, sur une île non identifiée, durant plusieurs années. Il s'engagea alors dans des activités de missionnaire, fonda 12 monastères de Croyland à Pembrokeshire, dont le dernier, à Mynyw (Menevia) au sud-ouest du Pays de Galles, a été connu pour l'ascétisme extrême de sa Règle, basée sur celle des moines Egyptiens.

Dans cet exquis et isolé poste avancé, il rassembla ses disciples. La Règle était stricte : avec un seul repas quotidien, de fréquents jeûnes, et les heures de silence non-interrompu. Leurs journées étaient remplies avec le dur travail manuel et aucune charrue n'était permise pour les travaux des champs. "Que chaque homme soit son propre boeuf," disait Saint David. Qui ne s'exemptait pas de pareille rigoureuse discipline : il ne buvait que de l'eau et devint ainsi connu comme "David le buveur d'eau"; et longtemps après les Vêpres, quand le dernier de ses moines avait déjà rejoint sa cellule pour se coucher, il priait seul au long de la nuit.

On nous rapporte qu'il était d'une disposition adorable et joyeuse, et un prédicateur attrayant et persuasif. C'était peut-être sa mère, sainte Non, qui lui avait inculqué soigneusement la Foi Chrétienne, qu'il possédait tant de belles qualités. Par conséquent, il n'est pas étonnant que quand vint le temps de choisir un nouvel archevêque pour le Pays de Galles, le choix tomba sur lui.

En 550, à Brevi, dans Cardiganshire, un grand Synode avait été convoqué, composé environ d'un millier de membres, mais David, qui gardait ses distances face aux inquiétudes temporelles, était resté dans sa retraite de Menevia. Le Synode, cependant, a tenu à le faire venir. La foule et l'agitation étaient si grandes que la voix du vieil archevêque Saint Dubricius pû à peine être entendue quand il nomma David comme son successeur.
David, qui avait refusé au début, finit par s'avancer avec regret, mais quand il parla, sa voix devint comme une trompette d'argent, et tout le monde l'entendit et fut profondément touché; et en cette heure de succession, une colombe blanche a été vue se posant sur son épaule, comme si c'était un signe de la grâce de Dieu et de Sa bénédiction.

On rapporte que c'est le patriarche de Jérusalem qui aurait consacré David archevêque et lui donna une pierre d'autel, durant son pélerinage en Terre Sainte. Mais il aimait tant Menevia et ne parvenait pas à partir pour Caerleon, le siège archiépiscopal, qu'il le transféra dans son propre monastère sur les promontoires sauvages de la mer de l'Ouest, et qui porte encore aujourd'hui son nom et reste un lieu de pélerinage.

Et aussi, bien que la preuve soit faible, David aurait convoqué un Concile, appelé le Synode de la Victoire, parce qu'il aurait marqué la défaite finale du Pélagianisme, ratifié les décrets de Brevi, et formulé des règles pour l'Eglise Britannique.

Giraldus nous dit qu'à cette époque, les congrégations et les monastères essaimaient partout dans le Pays de Galles et "ceux du Père David, comme si placés sur un pied d'estale, étaient des miroirs et modèles de vie".

On rapporte aussi qu'"Il a fait jaillir beaucoup de fontaines dans les endroits secs, et à travers les siècles ses mots prononcés à l'heure de la mort résonnent encore: "Frères et Soeurs, soyez joyeux et gardez votre Foi et faites ce qu'il convient."

Le dimanche avant sa mort, après avoir reçu le saint Sacrement, il donna sa bénédiction aux gens, les enjoignant à être joyeux et garder la Foi, car ils ne le verraient plus dans ce monde. Il est mort le mardi premier mars et les moines ont pleuré d'angoisse "Qui nous aidera? Qui priera pour nous? Qui sera notre père comme David l'était?"

Saint David a été enterré dans sa cathédrale et son tombeau est devenu, et est toujours, un grand lieu de pélerinage. Même les rois Normands Guillaume le Conquérant et Henry 2 sont venus lui rendre hommage. L'évêque Richard Carew a reconstruit l'église-cathédrale principalement avec les offrandes au Sanctuaire et les reliques ont été transférées à leur position actuelle au côté du nord du presbytère en 1275.

Ses dates de naissance et mort sont incertaines, allant de +/- 454 à 520 pour la naissance et de 560 à 601 pour le décès (Attwater, Bénédictins, Delaney, Gill, Wade-Evans).

Dans l'art, Saint David est un évêque Celte avec les cheveux longs et une barbe, et une colombe perchée sur son épaule. Il peut être montré prêchant sur une colline, ou tenant sa cathédrale. Il est le saint patron du Pays de Galles et surtout vénéré dans le Pembrokeshire (Roeder). Personne ne semble avoir une explication satisfaisante en ce qui concerne l'association de poireaux avec la fête de Saint David tel que chez Shakespeare dans "Henry V", IV, 1 (Attwater).

Mais. .... Le poireau, et plus tard la jonquille a été choisie comme l'emblème Gallois à cause de la couleur des feuilles, vertes au-dessus du sol et blanc dans le sol, correspondant aux couleurs du drapeau national avec son dragon rouge. On pense que Saint David conseilla au Roi Cadwallader de distinguer ses guerriers avec le poireau, dans une bataille contre les païens Saxons et ils auraient eu un avantage supplémentaire en étant reconnaissables dans l'obscurité par l'odeur de leur insigne!

La Cathédrale de Saint David se trouve dans une vallée de la rude pénisule Goewer, appelée "Mynyw" en Gallois, translitéré en latin en "Menevia", c'est la pointe la plus à l'ouest de Grande-Bretagne. L'endroit est pur enchantement, le plancher inégal de la grande église semble se déplacer avec le pouvoir spirituel et le petit reliquaire en chêne contenant les reliques de David et Justinien, son confesseur et "ami d'âme", bouleverserait le plus sceptique. Chaque pélerin devrait marcher un mile de plus vers l'étroite allée vers la fontaine Sainte Non et sa chapelle, surplombant le littoral rocheux avec ses petites îles, car là est le lieu de naissance de Dewi Sant ou de Saint David.

Icônes de David de Saint de Galles:
http://allmercifulsavior.com/icons/Icons-David.htm##1
ou l'ancienne page :
http://www.odox.net/Icons-David.htm##1

Saint Marnock d'Annandale, évêque
(Marnanus, Marnan, Marnoc)
-------------------------------------------------------
Mort vers 625. Irlandais, moine sous Saint Columba (9 juin) à Iona, et ensuite évêque missionnaire, mort à Annandale, il était grandement vénéré dans la région de la frontière écossaise. Il a donné son nom à Kilmarnock en Ecosse. Il a un deuxième jour de fête le 25 octobre (Bénédictins, Encyclopaedia).

Saint Monan de Saint-Andrew, Martyr.
--------------------------------------------------------
Mort en 874. Ce moine Ecossais a été formé par Saint Adrian de Saint-Andrew. Saint Monan fut missionnaire dans le pays du Firth of Forth. Lui et un grand nombre d'autres Chrétiens ont été tués ensemble par les Danois (Bénédictins, Encyclopaedia).

Saint Aubin d'Angers, évêque.
(Albinus)
--------------------------------------------------------
Né à Vannes, Bretagne, France; est mort vers 554. Voici un autre saint dont nous savons presque rien de l'enfance, sauf qu'il était Irlandais et de descendance anglaise et a habité en Bretagne. Il sort de l'inconnu et entre, pour ainsi dire, dans un autre inconnu -- car après avoir renoncé à la fortune de son père, il entre dans la vie recluse, s'adonnant à la prière et au silence et la solitude.

A l'âge de 35 ans, il devint l'abbé du monastère de Tincillac près d'Angers. Ce qu'on sait avec certitude de lui nous montre une chose tout à fait clairement: c'est un homme qui déteste tout ce qui est falsifié, que ça soit vis-à-vis de la Règle de Saint-Benoît, les sacrements de la Foi Chrétienne, ou du corps humain. Nous pourrions dire de lui que sa bouche n'a jamais perdu son goût pour l'eau de source.

En 529 les gens d'Angers réussirent à avoir Aubin comme évêque, pas tant parce qu'ils se souciaient de sa sollicitude pour leur foi mais parce qu'ils savaient que son caractère fort les protégerait convenablement contre les autorités civiles et militaires. Ces gens l'ont choisit pour protéger leurs intérêts.

Aubin rentra vite en conflit avec Childebert, le fils de Clovis. Une certaine noble dame nommée Etheria, incapable de payer ses dettes, avait été jettée en prison, et appela son évêque pour la visiter. Les évêques comme Aubin ont les sacrements dans le sang, dans leurs muscles, dans leurs mains, dans leurs bouches, dans le moindre de leurs gestes; dès lors, quand Etheria et Aubin ont été attaqués par un des gardes, Aubin a soufflé simplement une bouffée sur le garde qui, selon la tradition, s'écroula raide-mort.

Que l'histoire soit vraie, ou même s'il ne s'agissait que d'une croyance locale, ça montre facilement quelle était l'autorité d'Aubin, et la crainte qu'il inspirait dans tout le territoire.
Ou sinon comment expliquer que les créanciers annulaient les dettes de tous les prisonniers sur simple suggestion du nouvel évêque?

Le projet suivant d'Aubin était de faire libérer tous les prisonniers d'une autre prison d'Angers, pas qu'il n'a pas su que les détenus étaient des criminel au lieu de doux agneaux, mais parce qu'il avait perdu confiance dans le système carcéral, au moins dans celui de son diocèse.

Il alla voir le juge et demanda l'amnistie; ce dernier ayant refusé, il convoqua un énorme rassemblement de ses fidèles devant la prison, tout le monde pria jusqu'à ce qu'une pierre énorme se détache, tombant des murs de la prison. Les prisonniers sortirent, comme l'eau par un tuyau, l'évêque les mena à l'église où ils restèrent toute la nuit à prier et à promettre de s'amender.

Aucun biographe n'a jamais suggéré que ces prisonniers, de bruttes se soient convertis en saints, mais l'évêque a cru sans aucun doute que leur libération était considérablement mieux que la brutalité de la vie de prison de l'époque.

Aubin a convoqué des Conciles locaux, réformé son Eglise, combattus les abus dans les lois du mariage civil et ecclésiastique, et s'est opposé aux erreurs contre la Foi. Il a pris un rôle éminent dans le troisième Concile d'Orléans en 538. Sa popularité est incontestable, ce que démontre le grand nombre de villes qui portent son nom. La légende rapporte que les villages entiers se sont convertis et ont été baptisés à la suite de sa prédication.

Aubin n'est pas mort martyr, son corps s'est simplement usé. L'abbaye de Saint-Aubin d'Angers
a été érigée à sa mémoire. Saint-Aubin de Moeslain (Haute Marne) est même aujourd'hui un endroit
populaire de pélerinage (Bénédictins, Encyclopaedia).

Dans l'art, Saint Albinus est peint comme un évêque aveugle. Il est vénéré à Angers, en Bretagne, Haute Marne, et est invoqué pour les enfants en danger de mort (Roeder).

SAINT AUBIN D'ANGERS
en francais de 1636, par le fr. dominicain Albert le Grand
http://perso.wanadoo.fr/pennker/saints/saubin.htm
dans les pages "Saints de Bretagne par Albert le Grand" du site de A. Stervinou : http://perso.wanadoo.fr/pennker/saints/introlegrand.htm

MessagePosté: Ven 02 Mar, 2007 13:42
de Fergus
2 mars :

=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=
* Saint Slebhene d'Iona
* Saint Fergna le Blanc
* Saint Joévin de Léon
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=

Saint Slebhene, abbé.
(Slebhine)
------------------------------------------------------------
Mort en 767. Un moine Irlandais qui a été abbé d'Iona de 752 à 767 (Bénédictins).

Saint Fergna le Blanc, abbé.
(Ferona)
------------------------------------------------------------
Mort en 637. Fergna était parent et disciple de Saint Columba (9 Juin), auquel il succèda comme abbé d'Iona (Bénédictins, Encyclopaedia).

Saint Joévin de Léon, évêque.
------------------------------------------------------------
Mort vers 576. Saint Joévin était un romano-Breton qui vint en Bretagne pour y suivre son oncle Saint Paul de Léon, de qui il reçut la consécration épiscopale comme coadjuteur (Bénédictins).

Saint Joevin alias Jaoua

MessagePosté: Ven 02 Mar, 2007 15:09
de André-Yves Bourgès
Bonjour,

Sur saint Joevin (plus connu sous le nom de Jaoua, même si on peut suspecter qu'il s'agissait à l'origine de deux personnages différents), la dernière étude en date me paraît être celle de B. Tanguy, "La Vie de saint Jaoua, d'après Albret Le Grand", dans Corona Monastica. Mélanges offerts au père Marc Simon (= Britannia Monastica n° 7), p. 103-111.

La Vie donnée par Albert Le Grand est fabuleuse, mais elle reprend à l'évidence un texte plus ancien, peut-être même, selon une hypothèse empruntée à A.-Y. Bourgès que B. Tanguy reprend partiellement à son compte, une vita intégrée à des *Gesta episcoporum Leonensium composés par le futur Guillaume le Breton vers la fin du XIIe siècle.

Cordialement,

André-Yves Bourgès
www.hagio-historiographie-medievale.fr

MessagePosté: Dim 04 Mar, 2007 12:53
de Fergus
3 mars :

=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=
* Sainte Nonne du Pays de Galles
* Saint Sacer de Saggard
* Saint Guenolé (Winwaloe) de Landevennec
* Saint Cele-christ
* Saint Foila de Galway
* Saint Lamalisse de Lamlash
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=

Sainte Nonne du Pays de Galles.
(Nonna, Nonnita)
-------------------------------------------------------------
Sixième siècle. Nonna est une sainte aux orignes obscures, de naissance noble mais soit née en Irlande soit à Dyfed, Pays de Galles. Elle a vécu dans un couvent à Ty Gwyn proche de l'actuel Saint-David. Elle s'est retrouvée "mère célibataire" de Saint David après avoir été séduite par un chef local nommé Sant. Comme pénitence pour cet acte maléfique, Sant fonda un monastère à 8 miles d'Altarnon, en un lieu appelé maintenant Lezant. William de Worcester rapporte que Saint David est né à Altarnon, en faisant un "Cornish" de naissance (né en Cornouailles)

Elle est morte en Bretagne. Ses reliques se trouvaient enchâssées en Cornouailles, jusqu'au temps de l'impie Réforme. (Bénédictins, Delaney, Encyclopaedia).

Elle est aussi la patronne de cette paroisse, Pelynt, près de Looe :
http://homepages.tesco.net/~k.wasley/Altarnun.htm

Elle est aussi la patronne de la paroisse de Dirinon en Bretagne.

Alternon en Cornouailles est l'église où la pierre d'autel de sainte Nonna est conservée.

-oOo-

Sainte Nonna
Une celébration de la ténacité
----------------------------------
On sait très peu de Nonna, cette sainte de la fin du 5ième siècle (ou Nonnita, Non en gallois) sinon qu'elle était la mère de saint David, le patron du Pays de Galles. Elle est, cependant, reliée de près avec Altarnon en Cornouailles, où une église et un puits lui sont dédiés. Son tombeau se trouve à Dirinon en Bretagne, où elle est morte.

Ses connexions fortes avec les trois terres Celtes Britanniques avec des dédicaces dans le Pays de Galles, les Cornouailles, et la Bretagne suggèrent qu'elle ait été une sainte importante en elle-même, et pas simplement la mère d'un saint majeur. Certes, elle a été moniale au moins dans la dernière partie de sa vie. Les légendes ultérieures sont confuses sur ce point, parce que médiévales, à une époque où la chasteté était centrale pour l'Eglise, donc la naissance de saint David devait être accommodée d'une manière ou d'une autre. Quelques légendes expliquent qu'elle était une moniale enlevée par quelqu'un nommé Sant; mais cette explication est trop formelle pour des mères de figures majeures. De telles histoires tentent plutôt maladroitement de démontrer que la mère n'avait pas conçu volontairement et était par conséquent pure, comme la Vierge Marie. Le nom même de Sant, "saint", éveille de la même manière les soupçons.

Cette autre version de sa vie expliquant qu'elle était la fille d'un puissant chef de l'endroit à présent appelé Saint David dans Dyfed semble de loin plus probable, vu son importance dans une large zone. A ce moment-là, les saints principaux étaient souvent des familles dirigeantes de Grande-Bretagne, et son origine noble permettrait certainement ses déplacements entre le Pays de Galles, la Cornouailles, et la Bretagne.

Ensuite, une légende pénétrante et tenace entre en ligne de compte, une si persistante qu'elle peut bien avoir quelques fondements. Quand elle était enceinte, attendant saint David, pour quelque raison elle partit seule le long de la côte de Dyfed, sur la péninsule appelée à présent la "Tête de David", à la pointe extrème du Pays de Galles. Selon quelques légendes, elle avait été exilée de sa maison, peut-être parce qu'elle était enceinte contre les souhaits de sa famille.

La veille du premier mars, un orage vint de la mer tout balayer. De tels orages dans ce secteur sont sauvages et terrifiants, avec des vagues se fracassant violemment sur les falaises et fouettant par-dessus. Trempée par la pluie et fouettée par les vents violents, elle s'accrocha à un rocher toute la nuit durant. Au matin, au lever du soleil, son enfant était né. Il y a toujours un rocher se tenant là-bas avec les marques qu'on dit avoir été faites par les mains de Nonna. La Cathédrale de saint David est toute proche.

Le Symbole

Le symbole de sainte Nonna est le rocher, avec deux renfoncements sur les côtés, représentant la l'arrimage de la sainte sur ce rocher. Le rocher lui-même est le Rocher du Christ, et cette foi indéfectible dans le Verbe auquel saint Pierre (dont le nom signifie 'le rocher') et sainte Nonna se sont accrochés si tenacement. Dans le rocher se trouve le "noeud de la Trinité", une boucle sans fin représentant symboliquement Dieu le Créateur, le Rédempteur, le Paraclet, tous d'une Essence. Sur ce rocher se trouve la croix de l'Eglise Celtique, elle aussi d'une essence avec le rocher lui-même. Ainsi c'est que le ferme arrimage sur le rocher de la Foi est inspiré par la Trinité et les deux forment ce qu'est la sainte Eglise du Christ et ce qui la fait tenir.

Saint Sacer de Saggard, abbé.
(Mo-Sacra)
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Septième siècle. Saint Irlandais, Sacer a été l'abbé-fondateur du monastère de Saggard, Dublin
(Bénédictins).


Saint Guenolé de Landevennec, abbé.
(Winwaloe)
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Né en Bretagne; mort vers 532. Né de parents Anglais exilés, Saint Guénolé / Winwaloe a été consacré à Dieu dès sa naissance et confié tout jeûne à un monastère. Sur l'Île Verte, il est devenu disciple de Saint Budoc (9 décembre). Il a longtemps pensé suivre les pas de Saint Patrick (17 mars) en Irlande, mais a finalement fondé le monastère dont il devint abbé, celui de Landevennec près de Brest, dans la Cornouaille Bretonne. Il y a plusieurs églises de Cornouailles dédiées à Saint Winwaloe, y compris Landewednack dans la Péninsule de Lizard en Cornouailles Brittannique et Gunwalloe, qui semble indiquer qu'il était en relation avec la région.
Un longue "Vita S. Winwaloei v. Wrdisten" a été composé à Landevennec vers 880, mais c'est principalement une collection de légendes. Le culte de Saint Guénolé est toujours vivant en Bretagne. Il y a quelque confusion quant à savoir s'il y a un ou deux saints de la période portant le nom de Guenolé. Les autres variantes de son nom sont entre autres: Guengaloeus, Gwenno, Wonnow, Wynwallow, Valois. (Attwater, Bénédictins, Encyclopaedia).


Saint Cele-christ, évêque.
(Christicola)
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Mort vers 728. Saint Cele-Christ ("le fidèle au Christ") a mené une vie d'ermite de nombreuses années durant jusqu'à ce qu'il ait été forcé d'accepter l'évêché de Leinster (Bénédictins).


Sainte Foila de Galway, vierge.
(Faile)
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Sixième siècle. Sainte Foila est la soeur de Saint Colgan (20 février). Le 2 étaient saints patrons des paroisses de Kil-Faile (Kileely) et le Kil-Colgan dans le Galway. Kil-Faile a été un endroit réputé de pélerinage (Bénédictins).


Saint Lamalisse de Lamlash, ermite.
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Septième siècle. Saint Lamalisse était un ermite Écossais qui a prêté son nom à un îlot (Lamlash) sur la côte de l'île d'Arran (Bénédictins).

MessagePosté: Dim 04 Mar, 2007 12:54
de Fergus
4 mars :

=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=
* Saint Adrian de Stalbrand & ses compagnons
* Saint Gistilian du Pays de Galles
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=


Saint Adrian, évêque de Saint-Andrew.
(Magirdle)
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ainsi que les Saints Stalbrand, Geodianus, Caius, Clodian, et
leurs compagnons. Martyrs sur l'île de May, Ecosse (+875)


Saint Gistilian, Confesseur, de Menevia, Pays de Galles.
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Oncle de Saint David du Pays de Galles. Moine. Est aussi commémoré le 2 mars.

MessagePosté: Dim 04 Mar, 2007 12:58
de Fergus
5 mars :

=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=
* Saint Ciaran de Saigher
* Saint Piran de Padstowe
* Saint Colman du Comté d'Armagh, enterré par saint Patrick
* Saint Caron, évêque de Tregaron, Cardiganshire, du Pays de Galles
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=

Saint Ciaran de Saigher, évêque d'Ossory et Confesseur, Irlande.
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Cinquième siècle. Saint Ciaran ou Kieran l'Ancien a dû être contemporain de Saint Patrick, si pas précurseur de ce grand saint. Il est né au Cap Clear, où il y a une église dont on lui attribue l'édification, mais il est allé sur le Continent pour son éducation et y être ordonné puis consacré évêque, avant de revenir en Irlande. Il a vécu comme ermite à Saighir, près des "Montagnes Fleuries" de Slieve (Bloom Mountains) mais des disciples se sont joints à lui et un grand monastère a été construit autour de sa cellule, qui devint le lieu de prédilection pour l'ensevelissement des défunts rois d'Ossory. Sa mère, Liaden, est venue à Saighir avec un groupe de femmes qui ont consacré leurs vies au service de Dieu et des membres de la communauté de son fils.

Il y a beaucoup d'histoires de miracles accomplis par Dieu au travers de Ciaran, y compris plusieurs retours à la vie de certains qui étaient morts, et il y a des histoires ravissantes de ses douces relations avec le règne animal. Une d'entre elles rapporte comment cet évêque si béni et premier engendré des Saints d'Irlande "étant jeune vit un jour un faucon plongeant et saisissant un oisillon de son nid. Ciaran, pris de pitié pour la petite créature, pria pour sa délivrance et le faucon vint la déposer à ses pieds, déchirée et saignante, mais ensuite elle retrouva merveilleusement santé et force". Il y a d'importantes ruines à Saighir, entre autres la base taillée d'une haute croix; et Saint Ciaran est considéré comme le patron de Munster avec le 5 mars comme jour de fête.


Saint Piran de Padstowe, moine de Perranporth, Cornouailles.
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Mort en 480. En Cornouailles et Bretagne, le 5 mars est jour de la fête de Saint Piran ou Perran et beaucoup d'érudits l'ont identifié avec Saint Ciaran. John de Tynmouth, qui a écrit sa biographie médiévale, attribue des histoires similaires aux 2 saints, si en effet ils sont 2! Ce qui est certain c'est que Piran était un des missionnaires qui sont venus d'Irlande et du pays de Galles en Cornouailles et il nous semble raisonnable de simplement retenir ce que nous savons de ce saint, qui est le plus populaire de saints de Cornouailles, et le patron, si non du Duché au moins du [?], comme on appelle les mineurs.

Perranporth est l'endroit traditionnel d'arrivée de Piran, dans le plus pur style celtique, sur une pierre de moulin, selon la légende. A l'intérieur entre les dunes, ou ?, se trouve enterrée une des plus vieilles églises de ces îles, sa chapelle à Perranzabuloc. Au Moyen-Age, les reliques du saint reposant en dessous de l'autel étaient exposées aux pélerins et c'était le plus fréquenté des saints lieux, avec le Mont Saint-Michel. Cependant, au 12ième siècle, les sables ont engloutit l'ancien édifice et les reliques ont dû être emmenées dans une autre église, bien que la vieille haute croix soit restée parmi les dunes. En 1834 les murs ont été découvert et extraits et en 1910 ils ont été enfermés dans une coquille de bèton pour les protéger mais ils sont maintenant à nouveau cachés en dessous du sable.

Les prédications de saint homme et les miracles accomplis à travers lui ont amené tant de gens à Dieu qu'il a de nombreuses dédicaces en Cornouailles, en Bretagne et le sud du Pays de Galles. Comme vous vous en doutiez, en Cornouailles, les endroits qui lui sont associés sont dans la région de l'estuaire de Fal, qui était l'endroit d'embarquement habituel pour la Bretagne. Perrarworthal a une source de Perran et des Perrannthnoe (??) et une chute d'eau de Perran. En Bretagne Saint-Perran est un petit village au sud de Saint-Brienc.

On rapporte que Saint Piran s'intéressait aux pierres et collectait divers rochers contenant des minéraux, dont un noir, particulièrement grand, qu'il utilisa comme foyer pour son feu et par lequel il fut stupéfié quand il en vit sortir un très chaud flux de métal, de couleur blanche et en forme de croix. Cette apparition de l'étain l'a fait non seulement le patron de étamiers mais a aussi inspiré son drapeau, une croix argentée sur fond noir, qui est souvent utilisé comme l'étendard des Cornouailles et symbolise l'Evangile Chrétien, lumière hors de l'obscurité, Bien sortant du mal.

* * *

Une autre Vie de Saint Piran:
http://www.catholic-forum.com/saints/saintp43.htm

Les origines familliales de Piran sont obscures; la tradition rapporte qu'il est venu d'Irlande. Ayant passé sa jeunesse dans le sud du Pays de Galles, il fonda une église à Cardiff.
Il reçut l'enseignement religieux au monastère de Saint Cadog à Llancarfon, où il aurait rencontré saint Finnian. Les 2 retournèrent ensemble en Irlande où Finnian fonda 6 monastères, y compris son plus célèbre, celui de Clonard. Piran vécu là-bas sous saint Enda sur l'île Arrane, puis saint Senan sur l'île de Scattery. Il fonda sa propre communauté à Clonmacnoise, "l'Université de l'Irlande".

La légende des Cornouailles rapporte que Piran a été capturé dans son vieil âge par païen Irlandais, jaloux de ses pouvoirs miraculeux, surtout de sa capacité à guérir. Ils ont lié une meule autour de son cou, et l'ont lancé d'une falaise dans la mer pendant un orage. Quand Piran a touché l'eau, l'orage a cessé et la meule a surgi à la surface, comme un bouchon. Sur son radeau de pierre, Piran navigua vers la Cornouailles, arriva sur la "plage de Perran", y construisit une petite chapelle sur les "Sables de Penhale", et y fit ses premières conversions - un blaireau, un renard, et un ours. Il habita là-bas des années durant comme ermite, accomplissant des miracles pour les gens du coin.

Piran a fondé des églises à Perran-Uthno et Perran-Arworthal, une chapelle à Tintagel, et un saint puit appelé le Probus à "Venton-Barren". Il fit des voyages en Bretagne où il a travailla avec saint Cai. La tradition arthurienne de Geoffrey de Monmouth dit qu'il était l'aumonier du roi Arthur, et archevêque de York après que saint Samson eut été exilé par les invasions des Saxons, bien qu'il soit douteux qu'il ait jamais pris son Siège.

Le patronage de Piran en Cornouailles dérive de sa popularité avec les mineurs d'étaint de Cornouailles. La légende rapporte que Piran a découvert l'étain en Cornouailles quand il a utilisé un grand rocher noir pour construire une cheminée, et a découvert que la chaleur avait fait suinter un filet de métal blanc pur hors de la pierre. Il a partagea cette découverte avec les gens du coin, fournissant aux gens de Cornouailles un métier lucratif. Les gens étaient si enchantés qu'ils ont fait une somptueuse fête où le vin coula comme l'eau. Piran en bu un peu trop, et avec pour résultat le dicton Cornique "aussi saoûl qu'un Perraner". Sur le drapeau National de Cornouailles, la coulée de métal blanc sur fond noir s'appelle la Croix Blanche de Saint Piran.

Piran est mort dans son petit ermitage près de la plage. Ses reliques attiraient nombre de pélerins mais, en raison de l'envahissement par les sables, on les a transférées à l'intérieur des terres à l'église paroissiale de Perran-Zabulo, construite pour les acceuillir.

L'église de Perranzabuloe
http://homepages.tesco.net/~k.wasley/Perranzab.htm