Alexandre a écrit:Il est évident - pour des raisons acoustiques - qu'un orateur se tenait dans le fer à cheval. Mais rien ne nous dit qu'il y avait quelqu'un entre les pierres bleues et les trilithes. Au contraire : physiquement, la raison d'être du fer à cheval est que, par un effet bien connu de physique ondulatoire, il crée une résonance acoustique dont le point de convergence se situe hors du cercle des trilithes, et qui permettait à la foule d'entendre les paroles de l'orateur tout en se tenant éloignée.
Avec le même système, au Moyen-âge, on concevait des confessionaux pour lépreux : le prêtre parlait et écoutait le malade dans le plus grand secret, sans s'approcher de lui par crainte de la contagion.
Si des "nobles" s'étaient tenus dans le cercle des trilithes, ils auraient probablement moins bien entendu l'officiant que la population au dehors.
Hello Alexandre,
Je serais moins formel que toi mais en fait je n'ai vu qu'un reportage anglais avec, entre autres, un ingénieur du son qui avait travaillé sur une reconstitution grandeur nature du henge. De mémoire (ce n'est donc pas polémique) il disait qu'effectivement il y avait des "blancs" dans les sons émis au centre mais au delà du cercle des trilithes, de même que la vision de ce qui s'y passait était des plus sommaires dans un souci de "mystériositude" suivant d'autres spécialistes qui privilégiaient l'idée de fêtes nocturnes en l'honneur des morts et des ancêtres.
Mon souci en fait est plus dans les pierres bleues apportées de si loin. Je pense, sans rien affirmer, qu'elles étaient de sortes de stèles commémorant des ancêtres glorieux et/ou des lignées nobiliaires.
Certains archéologues estiment que les constructeurs ou du moins les "commanditaires" venaient de Galles.
On aurait là une sorte de table ronde d'avant l'heure où chaque famille est représentée. C'est une vision sans doute très romantique, voire poétique mais l'on ne se refait pas.