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MessagePosté: Ven 08 Fév, 2008 0:17
de Sedullos
Salut, Akninshar,

Le livre de Véronique Guibert qui est une mine concerne des faits de folklore irlandais.

Il doit exister, à vérifier, une traduction anglaise de Les druides de Le Roux et Guyonvarc'h. Je ne sens pas le courage pour entreprendre un résumé.

En anglais, tu devrais pouvoir trouver :

Dictionary of celtic mythology / James Mackillop. - Oxford : Oxford University Press, 2000. - 454 p. - (Oxford paperback reference)

Celtic heritage : Ancient Tradition in Ireland and Wales / Alwyn Rees and Brinley Rees. -New York : Thames and Hudson, 1998.- 428 p.

Il y a aussi :

Exploring the World of the Druids / Miranda Green.- London : Thames & Hudson, 1997 traduit en français chez Errance sous le titre Les druides

Va voir :
http://www.applewarrior.com/celticwell/ ... l/beltane/

http://www.ucc.ie/celt/

http://pagesperso-orange.fr/sejh/celtlink.html

MessagePosté: Ven 08 Fév, 2008 0:28
de Sedullos
Pour d'autres références en plus de celles de l'arbre :

http://lesgauloisdesse.free.fr/html/gdegaulois.htm

MessagePosté: Ven 08 Fév, 2008 0:51
de Sedullos
Un texte de Nora Chadwick sur l'Imbas Forosnai :

http://www.geocities.com/athens/delphi/4715/imbasforosnai.html

MessagePosté: Ven 08 Fév, 2008 9:37
de Thierry
Sur la différenciation entre la viande de consommation terrestre et la viande sacrifiée au Dieu, l'interprétation ne fait pas l'ombre d'un doute.

Les restes retrouvés sur le site de Fesques, à grande échelle, l'attestent, la viande fraîche d'animaux jeunes était reservée à la consommation humaine et la carne aux dieux....il y a la un phénomène très humain (et un tantinet désacralisant, il est vrai) qui ne se trouve pas que chez les Celtes... N'est ce pas Hector qui organise dans l'Illiade, pour une fois, un sacrifice d'animaux jeunes et en bonne santé, comme pour mieux souligner qu'il s'agit d'une exception étonnante à la pratique usuelle sacrificielle ?

MessagePosté: Ven 08 Fév, 2008 10:30
de Alexandre
Les sacrifices décrits par Homères correspondent en tous points à ceux que l'on retrouve chez les Mycéniens. Les rares anomalies sont toujours explicitées et justifiées.

MessagePosté: Ven 08 Fév, 2008 10:43
de Sedullos
Salut,

DT faisait remarquer que son maître John Scheid ne parlait pas de rites chthoniens à Rome.

Je me souviens d'un article de Détienne ou Vernant où l'auteur expliquait que ce que les dieux grecs appréciaient le plus, c'était la fumée du sacrifice. Une fumée qui monte ? Vers les dieux ouraniens (du ciel) à l'inverse des libations qui pénètrent dans le sol.

Les banquets funéraires commémoratifs païens dans l'Empire romain étudiés par Ramsay MacMullen, dans Christianisme et paganisme : IVe-VIIIe siècles / Ramsay MacMullen.- Paris : Les Belles Lettres, 1998.- 374 p comportaient une libation versée dans un trou aménagé au sommet des sépultures.

MessagePosté: Ven 08 Fév, 2008 10:59
de DT
Salut à tous,
Salut Sedullos,
Effectivement, seules les divinités infernales, et non pas chthoniennes, recevaient des offrandes sur des autels enterrés; la pratique concernait aussi les cultes funéraires, puisque parfois des orifices étaient ménagés afin de faire des offrandes de vin et autre.
A+

MessagePosté: Ven 08 Fév, 2008 11:09
de DT
Salut à tous,
Salut Sedullos,
Ce que viens d'envoyer ne concerne que les religions romaines ; en ce qui concerne le monde celtique, je suis étonné par cette fréquence d'offrandes enterrées. Est-ce en rapport avec la croyance en les Sìd(s) ?
Il y a aussi les expositions à l'air et aux 'oiseaux" : corneilles, corbeaux...
Il y a aussi des orientations à prendre en compte, et le rôle du pilier.
Cela ressemble beaucoup à la pratique des trophées.
A+

MessagePosté: Ven 08 Fév, 2008 12:02
de Alexandre
Je me souviens avoir lu mention de sacrifices enterrés pour Pluton à Rome, avec tout un détail sur leurs implications juridiques. C'était dans un document de seconde main, mais il y a certainement matière à recherche.

MessagePosté: Ven 08 Fév, 2008 12:06
de Sedullos
Salut DT,

Les carcasses de boeuf ne sont pas si j'ai bien compris enterrées au sens de recouvertes mais on les laisse pourrir au fond de l'autel creux.

L'exposition aux oiseaux relève plus des rites funéraires même s'il faut bien distinguer l'exposition des corps décapités des ennemis de celle des corps non décapités des guerriers du peuple possédant le sanctuaire.

La seconde exposition étant un élément d'un long processus de traitement des défunts à honorer. le premier type est effectivement en relation avec le trophée : Ribemont-sur-Ancre est de ce point de vue un sanctuaire trophée.