Re: Les Gaulois et leurs représentations
Posté: Sam 03 Mar, 2012 13:13Salut, Kambonemos,
Les Gaulois portaient l'épée à droite, du même côté que le glaive ou la spatha des légionnaires jusqu'à la fin du IIer s. ap. J-C. , les centurions le portant à gauche. Plus tard, la spatha sera portée à gauche. Les fourreaux des épées gauloises étaient suspendus à un ceinturon ; ceux des glaives et spathae romains étaient suspendus à un ceinturon ou un baudrier.
Le type de lance courte (ou épieu) à gauche sur la photo devait probablement équiper des auxiliaires gaulois ou des alliés des légions césariennes tout comme le casque Port. Ces armes sont vraiment contemporaines de la guerre des Gaules et leur utilisation par le "camp" indépendant est plausible du fait des retournements d'alliance et d'allégeance.
La revue confond une estimation de la population globale avec le nombre de combattants potentiels, à distinguer du nombre de combattants réellement engagés et qui, lorsqu'ils ont été tués, ne comptent plus pour les prochaines batailles. Bref, c'est stupide. Pire encore que la charge affective que dénonce O. Buchsenschutz. César a 4 légions (4600 hommes) en 59 et 12 en 52-51 av. J.-C. Il en a perdu au moins 2, emprunté 1 à Pompée et le nombre total des alliés, auxilaires, mercenaires tombés dans le camp césarien ne peut pas être évalué. Les Baléares, les Numides, les Ibères et autres engagés contre les Belges, César n'en parle plus après. Il y a des silences dans son récit.
(le vrai Sédulle devait porter son épée à gauche).
"trois millions de Gaulois battus par 50 000 légionnaires",
Les Gaulois portaient l'épée à droite, du même côté que le glaive ou la spatha des légionnaires jusqu'à la fin du IIer s. ap. J-C. , les centurions le portant à gauche. Plus tard, la spatha sera portée à gauche. Les fourreaux des épées gauloises étaient suspendus à un ceinturon ; ceux des glaives et spathae romains étaient suspendus à un ceinturon ou un baudrier.
Le type de lance courte (ou épieu) à gauche sur la photo devait probablement équiper des auxiliaires gaulois ou des alliés des légions césariennes tout comme le casque Port. Ces armes sont vraiment contemporaines de la guerre des Gaules et leur utilisation par le "camp" indépendant est plausible du fait des retournements d'alliance et d'allégeance.
La revue confond une estimation de la population globale avec le nombre de combattants potentiels, à distinguer du nombre de combattants réellement engagés et qui, lorsqu'ils ont été tués, ne comptent plus pour les prochaines batailles. Bref, c'est stupide. Pire encore que la charge affective que dénonce O. Buchsenschutz. César a 4 légions (4600 hommes) en 59 et 12 en 52-51 av. J.-C. Il en a perdu au moins 2, emprunté 1 à Pompée et le nombre total des alliés, auxilaires, mercenaires tombés dans le camp césarien ne peut pas être évalué. Les Baléares, les Numides, les Ibères et autres engagés contre les Belges, César n'en parle plus après. Il y a des silences dans son récit.
