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Vous êtes dans Encyclopédie de l'Arbre Celtique > Celtes dans l'Histoire / guerre des Gaules [-58:-51] / bataille près de Bibracte
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Encyclopédie Celtique

bataille près de Bibracte

Après avoir vainement tenter d'attaquer les Helvètes arrêtés au pied d'une montagne, Jules César pensa à faire approvisionner ses troupes à Bibracte, les Helvètes en profitent pour attaquer l'arrière-garde romaine (Jules César, La guerre des gaules, I, 23). Jules César envoie sa cavalerie maintenir l'ennemi, et dispose ses légions sur une colline. Les helvètes repoussent cette cavalerie, et montent à l'assaut des légions romaines (Jules César, La guerre des gaules, I, 24). Leurs lignes sont enfoncées par les Romains, ils se réfugient sur une montagne toute proche, mais 15.000 Tulinges et Boïens arrivent à attaquer les Romains par leur flanc droit. Ceux qui s'était réfugiés sur la montagne, redescendent. Le combat reprend de plus bel, et dure jusqu'à la nuit tombée (Jules César, La guerre des gaules, I, 25). les Helvètes finissent par céder le terrain, une partie se réfugie sur la même montagne, une autre sur le campement, où se trouve les chariots. Jules César attaque le camp des helvètes, finit par les vaincre, fait de nombreux prisonniers. Les rescapés s'enfuirent vers le territoire des Lingons (Jules César, La guerre des gaules, I, 26)

Jules César, La guerre des gaules, I, 23: "Le lendemain, comme deux jours en tout et pour tout le séparaient du moment où il faudrait distribuer du blé aux troupes, et comme d'autre part Bibracte, de beaucoup la plus grande et la plus riche ville des Héduens, n'était pas à plus de dix-huit milles, il pensa qu'il fallait s'occuper de l'approvisionnement, et, laissant les Helvètes, il se dirigea vers Bibracte. Des esclaves de Lucius Emilius, décurion de la cavalerie gauloise, s'enfuient et apprennent la chose à l'ennemi. Les Helvètes crurent-ils que les Romains rompaient le contact sous le coup de la terreur, pensée d'autant plus naturelle que la veille, maîtres des hauteurs, nous n'avions pas attaqué ? ou bien se firent-ils forts de nous couper les vivres ? toujours est-il que, modifiant leurs plans et faisant demi-tour, ils se mirent à suivre et à harceler notre arrière-garde."

Jules César, La guerre des gaules, I, 24: "Quand il s'aperçut de cette manoeuvre, César se mit en devoir de ramener ses troupes sur une colline voisine et détacha sa cavalerie pour soutenir le choc de l'ennemi. De son côté, il rangea en bataille sur trois rangs, à mi-hauteur, ses quatre légions de vétérans ; au-dessus de lui, sur la crête, il fit disposer les deux légions qu'il avait levées en dernier lieu dans la Gaule, et toutes les troupes auxiliaires ; la colline entière était ainsi couverte de soldats ; il ordonna qu'en même temps les sacs fussent réunis en un seul point et que les troupes qui occupaient la position la plus haute s'employassent à le fortifier. Les Helvètes, qui suivaient avec tous leurs chariots, les rassemblèrent sur un même point ; et les combattants, après avoir rejeté notre cavalerie en lui opposant un front très compact, formèrent la phalange et montèrent à l'attaque de notre première ligne.

Jules César, La guerre des gaules, I, 25: "César fit éloigner et mettre hors de vue son cheval d'abord, puis ceux de tous les officiers, afin que le péril fût égal pour tous et que personne ne pût espérer s'enfuir ; alors il harangua ses troupes et engagea le combat. Nos soldats, lançant le javelot de haut en bas, réussirent aisément à briser la phalange des ennemis. Quand elle fut disloquée, ils tirèrent l'épée et chargèrent. Les Gaulois éprouvaient un grave embarras du fait que souvent un seul coup de javelot avait percé et fixé l'un à l'autre plusieurs de leurs boucliers ; comme le fer s'était tordu, ils ne pouvaient l'arracher, et, n'ayant pas le bras gauche libre, ils étaient gênés pour se battre : aussi plusieurs, après avoir longtemps secoué le bras, préféraient-ils laisser tomber les boucliers et combattre à découvert. Enfin, épuisés par leurs blessures, ils commencèrent à reculer et à se replier vers une montagne qui était à environ un mille de là. Ils l'occupèrent, et les nôtres s'avançaient pour les en déloger quand les Boïens et les Tulinges, qui, au nombre d'environ quinze mille, fermaient la marche et protégeaient les derniers éléments de la colonne, soudain attaquèrent notre flanc droit et cherchèrent à nous envelopper ; ce que voyant, les Helvètes qui s'étaient réfugiés sur la hauteur redevinrent agressifs et engagèrent à nouveau le combat. Les Romains firent une conversion et attaquèrent sur deux fronts la première et la deuxième lignes résisteraient à ceux qui avaient été battus et forcés à la retraite, tandis que la troisième soutiendrait le choc des troupes fraîches.

Jules César, La guerre des gaules, I, 26: "Cette double bataille fut longue et acharnée. Quand il ne leur fut plus possible de supporter nos assauts, ils se replièrent, les uns sur la hauteur, comme ils l'avaient fait une première fois, les autres auprès de leurs bagages et de leurs chariots. Pendant toute cette action, qui dura de la septième heure du jours jusqu'au soir, personne ne put voir un ennemi tourner le dos. On se battit encore autour des bagages fort avant dans la nuit les Barbares avaient en effet formé une barricade de chariots et, dominant les nôtres, ils les accablaient de traits à mesure qu'ils approchaient ; plusieurs aussi lançaient par-dessous, entre les chariots et entre les roues, des piques et des javelots qui blessaient nos soldats. Après un long combat, nous nous rendîmes maîtres des bagages et du camp. La fille d'Orgétorix et un de ses fils furent faits prisonniers. [...]"


Sources:
H. Hubert, Les Celtes, Albin Michel, Paris, 2001 (1ère édition 1932).
Pierre Crombet pour l'Arbre Celtique

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