Olyndicus / Olonicus / Salondicus - 9504 - L'encyclopédie

Olyndicus / Olonicus / Salondicus - Chef celtibère qui vers 170 av. J.-C. souleva les Celtibères contre les Romains en brandissant une lance d'argent, qui lui aurait été envoyée du ciel. Avec un complice, il tenta d'assassiner le préteur romain durant son sommeil. Mais les deux comparses furent surpris et tués. Les Celtibères, a qui furent ramenées les têtes coupées des deux morts, cessèrent les hostilités.

Florus, Tableau de l'Histoire romaine de Romulus à Auguste , I, 33 : "Olyndicus [chef des Celtibères] agitant une lance d'argent qu'il prétendait envoyée du ciel, s'était, par son allure de prophète, gagné les esprits de tous."

Tite Live, Histoire Romaine, XLIII, IV, 6 : "Il y eut celle année quelques mouvements en Espagne de la part des Cellibères, à l'instigation de leur nouveau chef, Olonicus, que quelques-uns nomment aussi Salondicus. Ce barbare, plein de ruse et d'audace, jouait le rôle de devin, et brandissant une lance d'argent qu'il disait avoir reçue du ciel, il avait fixé sur lui l'attention de tous. 11 forma le projet insensé d'assassiner le préteur ; il eut la témérité de s'introduire la nuit avec un second dans le camp romain. Mais, lorsqu'il était arrivé près de la tente, une sentinelle le tua d'un coup de javelot. Le compagnon de sa folle tentative eut le même sort. Le préteur ordonna aussitôt que leurs têtes fussent coupées, placées au bout d'une pique, et portées aux Espagnols par des prisonniers de leur nation. L'arrivée des prisonniers et la vue de ces tètes répandirent un tel effroi dans le camp, que si l'armée romaine se fût avancée sur-le-champ, elle pouvait facilement s'en emparer. Un grand nombre de Celtibères prirent la fuite, et quelques-uns étaient d'avis d'envoyer des députes pour demander avec prières qu'on leur accordât la paix. Cette nouvelle amena la soumission de plusieurs villes. Les habitants cherchèrent à se justifier en rejetant le crime sur les deux insensés qui étaient allés d'eux-mêmes s'offrir au châtiment. Le préteur leur pardonna, et marcha aussitôt vers d'autres villes."