Onobrisates - Peuple de Gaule aquitaine qui ne fut mentionné que par Pline (Histoire naturelle, IV, 108), entre les Venames et les Bélendes, dans une énumération qui ne paraît pas suivre de logique géographique. Dans un article publié en 1950, Ferdinand Lot a réévalué une hypothèse formulée initialement dans la Notice de l'Ancienne Gaule de Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville (1760), selon laquelle la cité des Onobrisates se situait dans le Nébouzan. Le nom de ce pays serait d'origine latine (patronyme Nepotianus associé au suffixe -anum), contrairement à celui de son chef-lieu, Cieutat (Hautes-Pyrénées). Cieutat était dénommé Neurest au XIIIe s., toponyme qui, initialement, désignait tout un territoire et non cette seule localité qui en était le chef-lieu. Selon Ferdinand Lot, Neurest dériverait directement de l'ethnonyme Onobrisates, par une évolution phonétique supposant l'aphérèse de la voyelle initiale et une accentuation proparoxytonique. Cette hypothèse continue à faire l'unanimité et a été notamment reprise par P.-M. Duval (1989).

Après la conquête romaine, les Cocosates constituèrent une des cités de la province de Gaule aquitaine, au moins jusqu'au dernier quart du Ier s. ap. J.-C. (lorsque Pline rédigea l'Histoire naturelle). Selon Ferdinand Lot, la disparition de cette cité est nécessairement postérieure au IIIe s. ap. J.-C., époque à laquelle la métropole des Onobrisates a pris le nom de la cité. D'après lui, cette petite cité gallo-romaine était trop petite pour constituer un évêché, si bien qu'elle fut rattachée à la cité et au diocèse de Saint-Bertrand-de-Comminges.