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Apollon
On dit aussi que ce nom [Galates] leur vient d'un certain Galatès, fils d'Apollon.
Le dieu qu'ils honorent particulièrement est Mercure: ses statues sont fort nombreuses; ils lui attribuent l'invention de tous les arts; ils en font le dieu qui indique au voyageur la route à suivre et qui le protège, celui aussi qui peut le plus leur faire gagner de l'argent et protéger le commerce. Après Mercure, ils mettent Apollon, Mars, Jupiter et Minerve. Ils se font à peu près la même idée de ces dieux que les autres peuples: Apollon guérit les malades, Minerve enseigne les éléments des travaux et des métiers, Jupiter est le maître des dieux, Mars est le dieu de la guerre. C'est à ce dieu, quand ils ont pris la décision de se battre, qu'ils promettent généralement leur butin; après la victoire, ils lui sacrifient le butin vivant et entassent le reste en un seul endroit. Dans nombre de cités, on peut voir des tertres, formés de ces dépouilles. dans des lieux consacrés. Il est très rare, qu'au mépris de la religion, quelqu'un ose cacher chez lui son butin ou le distraire de l'ensemble consacré: une mort terrible, dans les tortures, est réservée à ce crime.
Les Celtes, eux, ont inventé cette légende-ci : ce [les morceaux d'ambre] sont les larmes d'Apollon, le fils de Leto, qu'emportait les tourbillons [de l'Eridan], ces larmes innombrables qu'il versait jadis en arrivant chez le peuple sacré des Hyperboréens après avoir quitté le ciel lumineux devant la menace de son père, car il était irrité au sujet du fils que, dans l'opulente Lakéreia, la divine Coronis lui avait enfanté sur les rives e l'Amyros. Telle est la tradition répandue chez ces hommes.
Les Celtes ont ajouté) Les Celtes ont dit que l'ambre venait des larmes, non des Héliades, mais d'Apollon, lorsque désolé de la mort d'Asclépios, il se retira chez les Hyperboréens, à cause du blâme de son père.
Mais pour Antonin [Caracalla] personne, pas même les dieux, ne lui donna de réponse sur la manière de guérir son corps et son âme, bien qu'il rendit hommage à tous les plus éminents d'entre eux. Ceci montrait très clairement qu'ils ne regardaient ni ses offrandes ni ses sacrifices, mais seulement ses objectifs et ses actes. Il ne reçu aucune réponse d'Apollon Grannus, pas plus d'Asclépios ou de Sérapis, en dépit de ses suppliques et de son infatigable persévérence.
Crispinus, dit-on, ne persévérait si fortement à poursuivre la guerre commencée que parce qu'il y avait dans la ville un grand nombre d'aruspices, d'hommes habiles à lire dans les entrailles des victimes, et qu'ils donnaient les plus favorables augures. Les Italiens ont la plus grande confiance dans ces consultations mystérieuses. On publiait en outre quelques oracles qui annonçaient que le Dieu de la patrie promettait la victoire. Ils appellent ce dieu Belenos, l'honorent d'un culte presque fanatique, et prétendent que cette divinité n'est autre qu'Apollon. Quelques soldats de Maximin affirmaient que l'image de ce dieu leur était apparue dans les airs, combattant pour la défense de la ville. Je ne puis dire s'ils avaient vu réellement cette apparition, ou s'ils le supposaient, pour qu'une si grande armée n'eût pas à rougir de n'avoir pu résister à une troupe de citoyens bien inférieure en nombre, et qu'elle parût avoir été vaincue par les dieux et non par les hommes.
Donc comme le siège d'Aquilée se poursuivait sans résultat, Maximin envoya des ambassadeurs dans la ville. Le peuple aurait presque accepté leurs propositions si Menophilus et son collègue ne s'y étaient opposés en alléguant que même le dieu Bellenus avait affirmé par le truchement des haruspices qu'il fallait vaincre Maximin. C'est pourquoi les soldats de Maximin prétendirent ensuite, dit-on, qu'Apollon avait combattu contre eux et que la victoire était due en fait non à Maxime et au Sénat, mais aux dieux. Selon certains, néanmoins, ils auraient imaginé cette fable parce qu'ils avaient honte, eux qui étaient armés, d'avoir été vaincus par des gens qui étaient presque sans armes.
Alors le dieu qui, près de la cime escarpée des Alpes [Mont Genèvre, sanctuaire à Apollon et Albiorix], marque de son nom révéré les bois d'Apollon, jette un regard sur son illustre élève, qu'il avait hélas! trop longtemps oublié [...].
J'ajoute, Excellence, qu'une chose met ce bâtiment [les écoles] plus en vue et attire davantage les regards des Césars et de tous les citoyens, c'est qu'il se dresse dans un des principaux quartiers, pour ainsi dire entre les yeux de la cité, entre le temple d'Apollon et le Capitole.
C'est avec raison que tu [Constantin] as honoré ces temples augustes
de dotations si riches qu'ils ne regrettent plus les anciennes offrandes et
que tous les temples déjà semblent t'appeler de leurs vux,
en particulier celui de notre Apollon [le temple d'Aquae Nisinciis, aujourd'hui
Saint-Honoré près d'Autun], dont les eaux brûlantes punissent
les parjures que tu dois plus que personne détester.
Quoique plus âgé que les précédents, Patera, illustre
orateur, puisque tu as fleuri en ces derniers temps, et que jeune, je t'ai vu
vieux, tu recevras l'hommage de mon chant funèbre, ô maître
des puissants rhéteurs. Issu d'une famille druidique baiocasse, s'il
faut en croire la renommée, tu tires ton origine du temple de Belenus;
de là vos noms: à toi celui de Patera; ainsi les initiés
nomment les serviteurs d'Apollon. Ton frère et ton père ont dû
leur nom à Phébus, ton fils à Delphes. Je n'omettrai pas non plus le vieillard nommé Phébicius à qui un emploi au temple de Belenus ne rapporta aucun profit; mais issu, comme on le prétend, de famille druidique, dans la nation armoricaine, il obtint à Bordeaux une chaire grâce à l'appui de son fils.
Héraclius, s'adressant d'abord à l'auteur du miracle, lui dit
impérieusement : " Qui es-tu, d'où viens-tu, où vas-tu
? "
Sanctus Thiberius dixit : " Vis salvus esse, pater ? "
Autun, qui voyait remonter bien haut sa noblesse et son origine, suivait les
vieilles erreurs d'une religion sacrilège. Environnée de temples
profanes et remplis d'idoles, elle s'était toute livrée aux vaines
superstitions du paganisme ; et son peuple, désoccupé de toute
affaire, passait les jours et les nuits dans l'exercice d'un culte ridicule.
Cybèle, Apollon et Diane y étaient particulièrement révérés.
Je ne parle point de ces voix que les démons, sous le nom de cet Apollon, font sortir du fond d'une grotte qui en mugit, et du milieu d'un trépied qui en est ébranlé, lesquelles par mille détours viennent effrayer vos oreilles et abuser vos esprits. Mais quel aveuglement vous fait adorer le démon de midi sous la figure d'une Diane ? Car c'est ce qu'une curieuse recherche a découvert à nos saints docteurs. Ce démon qui, parcourant les places et les carrefours [unde etiam Diana dicitur Trivia, scilicet à Triviis] des villes, va semant dans les curs des misérables mortels la discorde et l'envie.
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