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Mercure
Le dieu qu'ils honorent particulièrement est Mercure: ses statues sont fort nombreuses; ils lui attribuent l'invention de tous les arts; ils en font le dieu qui indique au voyageur la route à suivre et qui le protège, celui aussi qui peut le plus leur faire gagner de l'argent et protéger le commerce. Après Mercure, ils mettent Apollon, Mars, Jupiter et Minerve. Ils se font à peu près la même idée de ces dieux que les autres peuples: Apollon guérit les malades, Minerve enseigne les éléments des travaux et des métiers, Jupiter est le maître des dieux, Mars est le dieu de la guerre. C'est à ce dieu, quand ils ont pris la décision de se battre, qu'ils promettent généralement leur butin; après la victoire, ils lui sacrifient le butin vivant et entassent le reste en un seul endroit. Dans nombre de cités, on peut voir des tertres, formés de ces dépouilles. dans des lieux consacrés. Il est très rare, qu'au mépris de la religion, quelqu'un ose cacher chez lui son butin ou le distraire de l'ensemble consacré: une mort terrible, dans les tortures, est réservée à ce crime.
à I 445 : Sanguine diro Teutates horrensque feris altare) Mercure est appelé dans la langue des Gaulois Teutates, celui que est honoré par du sang humain. Teutates ainsi est appelé Mercure qui est honoré chez les Gaulois par des victimes humaines. Ainsi est honoré Mercure Teutates chez les Gaulois : un homme est précipité tête en avant dans un tonneau plein afin qu'il suffoque. Esus Mars est honoré de cette façon : un homme est suspendu dans un arbre jusqu'à ce que ses membres se détachent. Taranis Dis Pater est honoré de cette façon : quelques hommes sont brûlés dans un baquet en bois. Nous trouvons cela exposé d'une manière différente chez d'autres auteurs. Teutates Mars est honoré d'un sang terrible, soit parce que les batailles sont organisées par la divinité selon sa propre inspiration divine, soit parce que les Gaulois jadis étaient accoutumés à immoler pour d'autres dieux des hommes aussi. Ils croient en un Esus Mercure, si celui est honoré par les commerçants, et ils tiennent Taranis Jupiter pour le dieu qui préside à la guerre, et des plus grands dieux du ciel ; il était accoutumé jadis à recevoir en offrande des têtes humaines, maintenant il se contente de bétail.
De là vient même que dans la totalité des empires, des provinces, des villes, nous voyons chaque groupe humain posséder ses rites nationaux et honorer des dieux municipaux : ainsi les Eleusiniens adorent Cérès, [ ], les Gaulois Mercure, les Romains la totalité d'entre eux.
D'autre part, les habitants de la Tauride, sur la mer Noire, et l'Egyptien Busiris avaient pour coutume rituelle de sacrifier leurs hôtes, les Gaulois d'immoler à Mercure des victimes humaines, disons plutôt inhumaines ; un sacrifice romain consistait à enterrer vivants un Grec et une Grecque, un Gaulois et une Gauloise [ ].
Chez les Gaulois, c'étaient des hommes faits qu'on sacrifiait à Mercure.
à I 445 : Teutates) Mercurius sic dicitur, qui a Gallis hominibus caesis placatur.
à I 445 : Teutates est Mercure, selon les Teutons ; Esus est Mars.
Mais les dimensions les plus colossales des statues de ce genre ont été surpassées de nos jours par le Mercure de Zenodoros, exécuté pour la cité gauloise des Arvernes : il coûta dix ans de travail et quarante millions de sesterces.
Fréquemment, le diable, dans ses tentatives pour se jouer du saint homme par mille artifices nuisibles, se manifestait à sa vue sous les formes les plus diverses. Car il se présentait à lui en métamorphosant son visage, parfois sous les traits de Jupiter, la plupart du temps en Mercure, souvent même en Vénus et en Minerve.
Quant aux démons, dès qu'ils venaient vers lui, Martin apostrophait chacun d'eux par son nom. Il souffrait surtout des attaques de Mercure; mais Jupiter, il le traitait de brute stupide.
Interea sanctus Marcellus iter carpens provinciae Sequanorum, a Latino quodam nomine gratia hospitalis excipitur, qui errore gentilium, profanis ritibus, statuam Martis equestri effigie, politi lapidis argumentatione formatam, Mercurii etiam et Minervae ex eodem metallo, celebri vestibulo positas excolebat.
La renommée du bienheureux arriva jusqu'à Licinius. Il l'envoya
chercher et se le fit présenter dans sa villa de Gisacus [Gisay, non
loin du Vieil-Evreux, temple de Gisacus].
Aussitôt, pleins d'une ardeur généreuse, ils [Félix, Fortunat et Achille] s'empressent d'accomplir les préceptes du ciel ; ils sortent de la prison, parcourent la ville [Valence], et, ouvrant les portes des temples, ils réduisent en poussière, à coups de marteau, la statue de Jupiter, formée d'un ambre [electri] riche et brillant, et brisent de même les idoles de Mercure et de Saturne.
Ipse vero tota Spiritum sanctum mente concipiens, Gandam rurfus aggreditur, egressa auctoritate a rege Dagoberto et Aichario Noviomensium episcopo, ut qui nollet fidei consentire, cogeretur. Nec desuit palestrizanti militi suo omnipotentis Dei dextera, quae tetigit gentilium corda et assumpsit in partem hereditatis suae plebem , diu fanatico illusam errore. Tandem baptizato populo, sanctae crucis erecto vexillo, ara Mercurii destruitur, ecclesia erigitur, consummatur et in honore B. Petri apostoli sollemniter consecratur.
Beatus vero Regulus pro hospitalitatis officio catullae gratias referens, ad Silvanectensium urbem ire disposuit : nondum enim salutis verbum susceperant, sed daemonum cultibus dediti, paternae consuetudinis detinebantur erroribus. Cum autem iter inceptum faceret, in villa, quam Laviram, invenit non paruam hominum multitudinem, idolo Mercurii sacrificii victimas offerentem. Quod videns athleta ingemuit, & populo idololatriae cultui dedito condolens, ad orationis consugium rediit : & praemisso sanctae Crucis vexillo, cunctis astantibus pastorali simulacrum percussit baculo : mox divino numine, & Praesulis intercessione communitum est idolum & quasi in pulvuerem redactum. Ipsa autem rustica manus, divinae cedens virtuti, nullam adversus eum, ut mos est eorum, seditionem excitavit : sed iussioni obediens Praesulis, sacro baptismate purificari non renuit. In loco vero, ubi idolum confregit, in honorem beatae Dei Genitricis dedicatum altare statuit.
[à Paris] Le lendemain, après d'autres supplices, les trois saints eurent la tête tranchée à coups de hache, devant l'idole du dieu Mercure. Mais aussitôt le corps de saint Denis se redressa, prit dans ses mains sa tête coupée, et, sous la conduite d'un ange, marcha pendant deux milles, depuis la colline de Montmartre, c'est-à-dire mont de martyrs jusqu'au lieu où reposent aujourd'hui ses restes par le fait de son propre choix et de la providence divine.
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