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Vous êtes dans Approfondissements > Les divinités celtiques / Inventaire des textes anciens / Minerve - Athena
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Approfondissements : les divinités celtiques

Minerve / Athena

  • Jules César, La guerre des Gaules, VI, 17, trad. Germaine Roussel, 1963, Paris, 10/18.

Le dieu qu'ils honorent particulièrement est Mercure: ses statues sont fort nombreuses; ils lui attribuent l'invention de tous les arts; ils en font le dieu qui indique au voyageur la route à suivre et qui le protège, celui aussi qui peut le plus leur faire gagner de l'argent et protéger le commerce. Après Mercure, ils mettent Apollon, Mars, Jupiter et Minerve. Ils se font à peu près la même idée de ces dieux que les autres peuples: Apollon guérit les malades, Minerve enseigne les éléments des travaux et des métiers, Jupiter est le maître des dieux, Mars est le dieu de la guerre. C'est à ce dieu, quand ils ont pris la décision de se battre, qu'ils promettent généralement leur butin; après la victoire, ils lui sacrifient le butin vivant et entassent le reste en un seul endroit. Dans nombre de cités, on peut voir des tertres, formés de ces dépouilles. dans des lieux consacrés. Il est très rare, qu'au mépris de la religion, quelqu'un ose cacher chez lui son butin ou le distraire de l'ensemble consacré: une mort terrible, dans les tortures, est réservée à ce crime.




  • Polybe, Histoires, II, 32, 5-6, trad. Paul Pédech, 1970, Paris, Les Belles Lettres.

Les chefs insubres voyant que rien ne pouvait faire renoncer les Romains à leur entreprise, décidèrent de tenter la fortune et de risquer le tout pour le tout. Ayant donc concentré la totalité de leurs forces, retiré du temple du temple de Minerve [Athéna, dans le texte] les enseignes d'or dites inamovibles et fait les préparatifs voulus, ils vinrent avec une assurance impressionnante camper en face de l'ennemi, en nombre de cinquante mille à peu près.




  • Justin, Histoires philippiques extraites de Trogue Pompée, XLIII, 5, trad. Charles Nisard, 1864, Paris, Firmin-Didot.

Marseille florissait donc par sa renommée, par ses richesses, par sa puissance qui s'accroissait tous les jours , lorsque les peuples voisins se liguèrent tout à coup pour la détruire, pour étouffer cet incendie qui les menaçait tous. D'un accord unanime, ils prirent pour chef Catumandus, un des petits rois de ce pays. Il assiégeait la ville avec une nombreuse armée de troupes d'élite, lorsqu'il fut épouvanté, dans son sommeil, par l'aspect d'une femme irritée qui se disait déesse, et qui lui fit faire la paix avec les Marseillais. Il demanda donc à entrer dans leurs murs pour y adorer leurs dieux. Arrivé au temple de Minerve, il aperçut sous le portique la statue de la déesse qu'il avait vue en songe, et s'écria " que c'était elle qui l'avait épouvanté dans la nuit, et qui lui avait ordonné de lever le siège. " Il félicita les Marseillais de l'éclatante protection que les dieux leur accordaient, offrit un collier d'or à Minerve, et jura aux habitants une éternelle amitié.




  • Sulpice Sévère: Vie de saint Martin, 22, 1, trad. Jacques Fontaine, 1996, Paris, Cerf.

Fréquemment, le diable, dans ses tentatives pour se jouer du saint homme par mille artifices nuisibles, se manifestait à sa vue sous les formes les plus diverses. Car il se présentait à lui en métamorphosant son visage, parfois sous les traits de Jupiter, la plupart du temps en Mercure, souvent même en Vénus et en Minerve.




  • Passion de saint Marcel, ASS, 4 septembre, 200 A et B

Interea sanctus Marcellus iter carpens provinciae Sequanorum, a Latino quodam nomine gratia hospitalis excipitur, qui errore gentilium, profanis ritibus, statuam Martis equestri effigie, politi lapidis argumentatione formatam, Mercurii etiam et Minervae ex eodem metallo, celebri vestibulo positas excolebat.




  • SS. Tiberii et sociorum passio prior, 10, ASS 10 novembre, t. IV, 405-408.

Sanctus Thiberius dixit : " Vis salvus esse, pater ? "
Heleas dixit : " Volo, fili. "
Beatus Thiberius dixit : " Abnega Iovem, Herculem, Minervam et Apollinem. "
[Heleas dixit] : " Quomodo abrenuntio ? "
Beatus Thiberius dixit : " Scio qud obduratum est cor tuum ; sed propter istum populum stantem faciam tibi misericordiam. "




  • Vie de saint Eloi, évêque de Noyons, II, 16, MGH, Script. Rer. Merovingic., t. IV, p. 706-707.

Nullus nomina daemonum aut Neptunum aut Orcum aut Dianam aut Minervam aut Geniscurn (Genium) vel cetera huiuscemodi ineptia credere aut invocare praesumat... Nullus christianus ad fana vel ad petras aut ad fontes vel ad arbores aut ad cancellos vel per trivia luminaria faciat aut vota reddere praesumat. Nullus ad colla vel hominis vel cuiuslibet animalis ligamine dependere praesumat etiarnsi a clericis fiant, etsi dicatur, quod res sancta sit et lectiones divinas contineat, quia non est in eis remedium Christi, sed venenum diaboli. Nullus praesumat lustrationes facere nec herbas incantare... Nulla mulier praesumat sucinos ad collum dependere nec in tela vel in tinctura sive quolibet opere Minervam vel ceteras infaustas personas nominare, sed in omni opere Christi gratiam adesse optare et in virtute norninis eius toto corde confidere.

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