Accueil
Accueil | Forum | Livre d'or | Recommander | Lettre d'information | Infos Légales | Contact  .
Forum
Encyclopédie

Livre d'Or
Dialogues
Rechercher

Nous Aider
Contact



Annonces


Gaule
Orient
Express




Vous êtes dans Encyclopédie de l'Arbre Celtique > Celtes en Italie (Gaule Cisalpine) / Gaulois alliés à Hannibal Barca déferlent sur l'Italie [-218/ ?] / bataille du lac de Trasimène [-217]
Retour
Encyclopédie Celtique

La bataille du lac de Trasimène [-217]

La bataille du lac Trasimène.

Lorsque Hannibal Barca passa les Alpes, il fut rapidement rejoint par près de 60.000 Gaulois, Boïens, Insubres et Ligures, portant l'armée punique à 90.000 hommes (Tite-Live, Histoire romaine, XXII, 3).

Cette armée cosmopolite battit successivement les armées romaines lors de la bataille du Tessin et lors de la bataille de la Trébie (218 av. J.-C.) permettant à Hannibal de s'enfoncer en Italie jusqu'aux portes de Rome. Après une courte mutinerie des régiments gaulois qui constituaient le corps de bataille, l'armée punique se lança (mars 217 av. J.-C.) dans la traversée du marais étrusque jusqu'à Arretium où se trouvait l'armée romaine, puis se dirigea vers le lac Trasimène pour y livrer bataille (Tite-Live, Histoire romaine, XXII, 2 ; Orose, Histoires contre les païens, IV, 15). Le 21 juin de l'an 217 av. J.-C., le consul Caius Flaminius Nepos tomba dans un piège que lui avait tendu Hannibal. Les Carthaginois et leurs alliés occupèrent les hauteurs ceinturant le lac, et profitant du brouillard donnèrent l'assaut. Les Numides attaquèrent Caius Flaminius Nepos en queue, Hannibal l'enveloppait de face et sur les flancs tandis que les régiments gaulois étaient déjà en action. Ducarios, un cavalier insubre, repéra le Consul Caius Flaminius Nepos et le tua. C'est au cours de cette même bataille qu'aux dires de Silius Italicus (Puniques, IV), Teutalus, Vosegus, Ligaunus et le chef des Boiens, Crixus, s'illustrèrent.

Tite-live, Histoire romaine, XXII, 6 : "On se battit à peu près trois heures, et partout avec fureur ; c'est pourtant autour du consul que la lutte fut la plus vive et la plus acharnée. C'était lui que suivait l'élite des soldats, et lui-même, partout où il s'apercevait que les siens étaient pressés et à la peine, il leur portait secours activement ; son armure le faisant remarquer, les ennemis mettaient plus de violence à l'attaquer, et ses concitoyens à le défendre, jusqu'au moment où un cavalier Insubrien - il s'appelait Ducarius - reconnaissant le consul à ses traits aussi : " Voici, dit-il à ses compatriotes, l'homme qui a taillé nos légions en pièces et ravagé nos champs et notre ville. Maintenant, je vais, moi, l'offrir comme victime aux mânes de nos concitoyens indignement massacrés " ; puis, donnant de l'éperon à son cheval, à travers la foule la plus serrée des ennemis, il s'élance, et, après avoir décapité l'écuyer qui s'était jeté devant sa marche menaçante, il transperce le consul de sa lance; comme il voulait le dépouiller, les triaires, en lui opposant leurs boucliers, le repoussèrent."

Silius Italicus, Puniques, IV : "Ligaunus, sans être arrêté par le trait qui s'adresse à lui, fond sur Quirinus, lui présente son épée qu'il brandit en cercle, et soudain, s'élevant de toute sa hauteur, frappe son adversaire à l'articulation flexible qui unit le bras à l'épaule. Le bras, qu'a détaché cette profonde blessure, reste encore un instant suspendu aux rênes flottantes, et la main, par une contraction fébrile, fait un effort pour les retenir, et semble encore imiter par habitude le geste de gouverner le frein. Vosége tranche alors la tête du guerrier qui ne se soutient plus, l'attache avec son casque à la crinière de son cheval, puis offre aux dieux, avec les clameurs particulières à sa nation, cette tête ainsi captive."

Les Romains perdirent 15.000 légionnaires et leur consul. Les carthaginois perdirent 1.500 hommes, essentiellement des Gaulois (Polybe, Histoire générale, III, 17). Les Gaulois cisalpins reçurent en remerciement la plus grande partie du butin découvert dans le camp de Flaminius (Appien, Hannibalique, X). Après ce désastre, Marcus Atilius Regulus, consul suffect, remplaça un court moment Caius Flaminius Nepos, après quoi Quintus Fabius Maximus Verrucosus fut nommé dictateur. Ce dernier profita de son mandat pour prendre le contrôle des opérations visant à mâter l'armée carthaginoise en route pour le sud de l'Italie.

Appien, Hannibalique, X : "Il garda tous les Romains comme prisonniers. Il donna le butin au Gaulois qui servaient avec lui, afin de se les attacher par espoir du gain, et puis repartit en avant."


Sources:
  • Julien Quiret pour l'Arbre Celtique

  • Autres fiches en rapport

    Attention
    Ceci est une ancienne version de l'encyclopédie de l'arbre celtique.
    Les liens ci-dessous, vous améneront vers la nouvelle version,
    complétement "relookée" intégrant une navigation plus aisée.


    Alpes / Alpia / Alpina / Alpis (Alpes) [ monts et montagnes ]
    Boïens (Cispadans) [ Les peuples de Gaule Cisalpine ]
    Crixus [ Les personnages historiques ]
    Ducarios [ Les personnages historiques ]
    Insubres [ Les peuples de Gaule Cisalpine ]
    Trebia (Trébie) [ fleuves & rivières (de Tagonius à Tuesis) ]
    Vosegus [ Les personnages historiques ]
    Navigation
    Vers le niveau supérieurGaulois alliés à Hannibal Barca déferlent sur l'Italie [-218/ ?] (Les)
    Vers la fiche précédenteLa bataille de la Trébie [décembre -218]
    Vers la fiche suivantecouple de Gaulois et un couple de Grecs sont sacrifiés au Forum Boarium [août -216] (Un) Fiche récemment créée ou modifiée
     Rechercher:   (N.B. : Eviter les pluriels)


     Hyper thème:  


    Retour à la page Celtes en Italie (Gaule Cisalpine)



    Haut de page


    www.arbre-celtique.com
    Accueil | Forum | Livre d'or | Recommander | Lettre d'information | Infos Légales | Contact 


    IDDNSite protégé. Utilisation soumise à autorisationIDDN
    Conception : Guillaume Roussel - Copyright © 1999/2024 - Tous droits réservés - Dépôts INPI / IDDN / CNIL(1006349) / SCAM(2006020105)