Bipédimuens - Peuple de Gaule aquitaine cité par Pline (Histoire naturelle, IV, 108) sous la forme Bipedimui (var. Pinpedunni, Pinpedumni, Pindedunni). Les différentes variantes rencontrées invitent à y identifier un ethnonyme gaulois. En effet, on peut identifier le terme pempe- / pimpe- qui signifie "cinq", associé à -dunon "forteresse". Si la correction de Bipedimui en Pimpeduni est correcte, cet ethnonyme signifierait littéralement "(ceux qui ont) cinq forteresses". Pline les a mentionné entre les Bercorcates et les Sassuminiens, deux peuplades dont nous ne savons rien (Histoire naturelle, IV, 108). Il est donc impossible de les localiser.
Le fait que les Bipédimuens ne furent plus mentionnés après Pline (Histoire naturelle, IV, 108), au Ier s. ap. J.-C., invite à penser qu'ils constituaient l'une de ces éphémères cités de la province de Gaule aquitaine et qu'ils furent rapidement réunis à une cité plus importante.
Pline, Histoire naturelle, IV, 108 : "A l'Aquitaine appartiennent les Ambilatres, les Anagnutes, les Pictons, les Santons, libres ; les Bituriges, libres, surnommés Ubisques ; les Aquitains qui ont donné leur nom a la province ; les Sediboniates ; puis les Convènes rassemblés dans une ville ; les Bégères, les Tarbelliens, surnommés Quatuor Signani (à cause d'une garnison de quatre enseignes) ; les Cocosates, surnommés Sex Signani ; les Vénames, les Onobrisates, les Bélendes, la chaîne des Pyrénées ; au-dessous, les Monèses, les Osquidates des montagnes, les Sibyllates, les Campones, les Bercorcates, les Bipedimuens, les Sassuminiens, les Vellates, les Tornates, les Consoranniens, les Ausques, les Élusates, les Sottiates, les Osquidates de la plaine, les Succasses, les Tarusates, les Basabocates, les Vasséens, les Sénnates, les Cambolectres, les Agésinates (ou Cambolectres Agésinates) ;" |
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