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Vous êtes dans Encyclopédie de l'Arbre Celtique > guerre des Gaules [-58:-51] / dernières résistances [-51] / complot des Bituriges [début -51]
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Encyclopédie Celtique

Le complot des Bituriges [début -51]

Le complot des Bituriges (début 51 av. J.-C.)

Après la reddition de Vercingétorix (septembre 52 av. J.-C.), certains Gaulois ne baissèrent pas définitivement les armes. Pendant l'hiver 52-51 av. J.-C., ils conspirèrent contre le Romains et travaillèrent à organiser un nouveau soulèvement (César, Guerre des Gaules, VIII, 1). César fut averti de l'imminence de la reprise des hostilités. Conscient qu'il était primordial de ne pas laisser la situation dégénérer, il décida d'intervenir avant que les conspirateurs n'aient le temps de s'organiser. Visiblement, les Bituriges furent considérés comme les meneurs de ce mouvement, si bien qu'ils furent immédiatement attaqués par les légions XI et XIII. Celles-ci écrasèrent les paysans, alors qu'ils oeuvraient dans les champs, et plusieurs milliers furent faits prisonniers. Les légions marchèrent jusqu'au voisinage des territoires des peuples voisins, afin de les dissuader de s'engager dans la révolte. Ce conflit fut promptement réglé ; les Bituriges et leurs voisins livrèrent des otages aux Romains et furent pardonnés (Guerre des Gaules, VIII, 2 ; 3).

Sources littéraires anciennes

César, Guerre des Gaules, VIII, 1 : "Toute la Gaule étant soumise, César, qui avait passé l'été précédent à faire la guerre sans la moindre interruption, désirait que l'armée pût au moins, dans ses quartiers d'hiver, se délasser de si grandes fatigues, lorsqu'on lui annonça que plusieurs nations se concertaient pour reprendre les armes. L'on donnait à ce dessein, pour cause vraisemblable, la conviction où étaient alors tous les Gaulois, que, réunis sur un seul point, ils ne pourraient jamais résister aux Romains ; mais que si la guerre se faisait en diverses contrées à la fois, l'armée romaine n'aurait ni assez d'hommes ni assez de temps pour y faire face ; qu'au reste nulle cité ne refuserait de supporter quelques maux passagers, si, par l'embarras qu'elle causerait ainsi à l'ennemi, elle aidait les autres pays à recouvrer leur liberté."

César, Guerre des Gaules, VIII, 2 : "Pour ne point laisser aux Gaulois le temps de s'affermir dans cette opinion, César, après avoir mis le questeur M. Antonius à la tête de ses quartiers d'hiver, partit lui-même de Bibracte avec une escorte de cavalerie, la veille des calendes de janvier, et se rendit près de la treizième légion, qu'il avait placée sur la frontière des Bituriges, à peu de distance de celle des Eduens ; il y ajouta la onzième, qui en était la plus proche. Laissant deux cohortes pour la garde des bagages, il conduisit le reste de l'armée dans le pays fertile des Bituriges, qui, possédant un vaste territoire et beaucoup de places fortes, n'avaient pu être arrêtés par la présence d'une seule légion dans leurs préparatifs de guerre et leurs projets de révolte."

César, Guerre des Gaules, VIII, 3 : "La soudaine arrivée de César produisit son effet nécessaire sur des hommes dispersés et qui n'étaient préparés à aucune défense : cultivant leurs champs sans défiance, ils furent écrasés par la cavalerie, avant de pouvoir se réfugier dans leurs villes. César, en effet, avait défendu d'incendier les habitations, signal ordinaire d'une invasion hostile, tant pour ne pas s'exposer à manquer de vivres et de fourrages, s'il voulait s'avancer dans le pays, que pour ne pas jeter la terreur parmi les habitants. On fit plusieurs milliers de captifs. Les Bituriges, qui purent s'échapper à notre première approche, s'enfuirent effrayés chez les nations voisines avec lesquelles ils avaient des alliances ou des liens particuliers d'hospitalité. Ce fut en vain ; César, par des marches forcées, arrivait sur tous les points, et ne laissait à aucune de ces nations le loisir de songer au salut des autres avant le sien. Cette célérité retenait dans le devoir les peuples amis, et ramenait à la soumission par la terreur ceux qui hésitaient encore. En cet état, les Bituriges, voyant que la clémence de César leur offrait un moyen de recouvrer son amitié, et que les états voisins n'avaient eu à subir d'autre peine que de livrer des otages, suivirent cet exemple."


Sources:
  • Julien Quiret pour l'Arbre Celtique

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