Giamilla - Anthroponyme attesté par des inscriptions funéraires découvertes sur le territoire des Lingons et des Trévires. Ce nom pourrait se rapprocher du gaulois *giamos, qui signifie "hiver", associé à la dérivation hypocoristique *-illa (Delamarre, 2003 ; 2007 ; 2019). De ce fait, il convient de traduire le composé *giam-illa par "la petite hivernale". Les variantes Ciamillius, Giamillia, Giamillius, Giamillus, Gimillius et Gimillus sont également attestées.
Dans la province de Gaule belgique / Germanie supérieure
Chez les Lingons
Sur une inscription funéraire de Langres (Haute-Marne), figure une première attestation de ce nom. Le monument funéraire de Giamilla fut érigé par les soins de Senecianus, un homme avec lequel elle entretenait des liens indéterminé (AE 1969/70, 428).
Langres (AE 1969/70, 428) D(IS) M(ANIBVS) G[IA]MILLAE SEN[E]CIANVS P(ONENDVM) C(VRAVIT)
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"Aux Dieux Mânes de Giamilla. Senecianus a pris soin de poser (ce monument)."
Dans la province de Gaule belgique
Chez les Trévires
À Arlon (Province de Luxembourg, Belgique), un monument funéraire mentionne une dénommée Ibliomaria Sacra. Après son décès, sa fille Giamillia Giamilla a érigé en sa mémoire un monument funéraire (CIL 13, 3996).
Arlon (CIL 13, 3996) D(IS) M(ANIBVS) IBLIOMARIAE SACR(A)E DEFVNCT(A)E GIAMILLIA <G=C>IAMILLA FILIA VIVA FECIT
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"Aux Dieux Mânes d' Ibliomaria Sacra, défunte. Giamillia Giamilla, sa fille, de son vivant, a fait (ce monument)."
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