Le Pseudo-Apulée cite, dans son chapitre XVI, un terme qu'il spécifie comme gaulois: "a graecis dicitur satyrion, Galli ura, Itali priapiscum [...]" (Pseudo-Apulée, Herbarius, XVI). Il utilise cette plante pour les ulcères difficiles à résorber, pour les cicatrices, pour les inflammations oculaires et comme aphrodisiaque. Dottin voit dans le terme supposé gaulois ura, le grec oura, signifiant "queue" (G. Dottin, La langue gauloise, Paris, 1920).