 Une personne qui est témoin d'une offense pouvait être coupable de "aircsiu" ou de "forcsiu" (les deux signifiant : "regard"). Il y avait un certain nombre de cas où cela pouvait arriver. De plus, il y avait des cas où le témoin pouvait devenir complice du crime. Ceci entraînait différentes pénalités, allant de la pleine pénalité pour celui qui était l'instigateur d'un crime, qui accompagnait le criminel et qui se réjouissait de la commission du crime, jusqu'à un quart de l'amende pour quelqu'un qui assistait à un crime et ne tentait pas de l'empêcher. Evidemment, ceux qui tentaient de l'empêcher, ainsi que ceux dont on n'attendait pas qu'ils puissent le faire, comme les membres du clergé, les femmes, les enfants et les personnes faibles d'esprit, ne devaient aucune pénalité. De plus, tout informateur qui trahissait une entreprise criminelle se dégageait de toute responsabilité, même s'il était lui-même impliqué.
Une personne accordant l'hospitalité ou sa protection à un criminel notoire était également considéré comme complice.
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