Samilla - Nom gaulois relevé sur deux inscriptions funéraires. Évoquant plusieurs noms apparentés, X. Delamarre (2003) y reconnaissait le radical *samo- (*smmo-), "l'été". Suivant cette hypothèse, et en tenant compte du suffixe diminutif -illa, il conviendrait de traduire le composé *sam(o)-illa par "la petite estivale". L'auteur distingue aussi un radical *sãmo-, qui signifie "calme / tranquille". Dans ce cas, le composé *sãm(o)-illa devrait se traduire par "la petite calme". X. Delamarre (2007) a maintenu ces deux hypothèses, tout en en exprimant une troisième, faisant intervenir le radical *smHó-, signifiant "un / même / ensemble". Les variantes Samila, Samillus et Samilus sont également attestées.
Dans la province de Gaule lyonnaise
Chez les Lugdunenses
Une épitaphe provenant de Lyon (Rhône) indique qu'un dénommé Valerius Sennus a fait ériger un monument funéraire pour son épouse défunte, Catullia Samilla. Tous deux vivaient sous le même toit depuis plus de 14 années (CIL 13, 2095).
Lyon (CIL 13, 2095) D(IS) M(ANIBVS) CATVLLIAE SAMILLAE VALER(IVS) SEN[N]VS(?) CONIVG(I) CARISSIM(AE) CVM QVA VIXIT ANN(OS) XIIII M(ENSES) V SINE VLLA ANIMI LAESIONE ET SIBI VIVVS FECIT IDQVE S(VB) A(SCIA) D(EDICAVIT)
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"Aux Dieux Mânes de Catullia Samilla. Valerius Sennus, pour sa très chère épouse, avec laquelle il vécut 14 ans, 5 mois, sans la moindre blessure, et pour lui-même, de son vivant, a fait (ce monument) et sous l'ascia l'a dédié."
Dans la province de Germanie supérieure
Chez les Séquanes
À Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône), une nouvelle attestation du nom Divicus est relevée. D'après cette épitaphe, il était le fils de Samilla (CIL 13, 5434).
Luxeuil-les-Bains (CIL 13, 5434) D(IS) M(ANIBVS) // DIVICVS ET SAMILLA MATER
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