 Pour avoir satirisé une personne (" áerad ", frapper, ou " rindad ", couper), la pénalité était le paiement du prix d'honneur complet de la victime. Ceci incluait tout un éventail d'insultes verbales, comme de se moquer de l'apparence physique d'une personne, inventer un sobriquet qui reste, ou composer ou répéter une satire. Même le fait de se moquer par gestes des défauts de quelqu'un pouvait rendre un individu coupable de satire. Même si quelqu'un faisait l'objet d'une satire après sa mort, le prix d'honneur complet était payé à sa parenté, comme s'il était encore vivant.
Cependant, une satire pouvait être légale, et était utilisée comme instrument légal, car c'était une forme de pression pour faire obéir à la loi, en particulier contre les gens de haut rang. Si une personne, surtout un roi ou un noble, tolérait une satire, il perdait son prix de l'honneur. Ainsi, si la satire était illégale, il devait obtenir compensation de l'offenseur, sinon il devait offrir un gage assurant qu'il paierait toutes amendes dues.
La satire pouvait également être publiquement retirée en composant un poème de louange. Un tel acte annulait la satire originelle.
|