Accueil
Accueil | Forum | Livre d'or | Recommander | Lettre d'information | Infos Légales | Contact  .
Forum
Encyclopédie

Livre d'Or
Dialogues
Rechercher

Nous Aider
Contact



Annonces


Gaule
Orient
Express




Vous êtes dans Encyclopédie de l'Arbre Celtique > géographie des Celtes / Sources géographiques antiques / Table de Peutinger
Retour
Encyclopédie Celtique

La Table de Peutinger

La Table de Peutinger

La Table de Peutinger est la copie médiévale d'une carte d'époque romaine. Ce document dénommé en latin Tabula Peutingeriana et Peutingeriana Tabula Itineraria, est parfois mentionné sous les noms de Carte des étapes de Castrorius ou encore Table théodosienne. Souvent présentée comme une carte routière, il s'agît en réalité d'une représentation schématique des réseaux routiers, des étapes les bordant et de tout autre élément notable du paysage, sans souci d'exactitude, exception faite des distances qui y sont figurées.

Dans le cadre de l'étude de la civilisation celtique, la Table de Peutinger est un document incontournable puisqu'il livre un très grand nombre de toponymes, oronymes et hydronymes, attestés parfois dans nulle autre source ancienne. Ajoutons que les distances indiquées, souvent conformes à la réalité, permettent la localisation précise des toponymes mentionnés.

I. - La découverte de ce document et l'origine de son actuel nom.

La Table de Peutinger a été découverte dans une bibliothèque de Worms, par l'écrivain, professeur et poète Konrad Celtis (de son vrai nom, Konrad Bickel), en 1494. Ce dernier ne parvint pas à publier sa trouvaille qu'il légua par testament en 1508 à Konrad Peutinger, antiquaire et humaniste allemand d'Augsbourg. C'est de ce denier que la table d'itinéraires tire son nom actuel. Konrad Peutinger décéda en 1547, sans avoir le temps d'exécuter l'une des dernières volontés de Konrad Celtis, publier cette table d'itinéraires. Ce document fut oublié un certain temps, avant d'être redécouvert par Marcus Velser, parent éloigné de Konrad Peutinger. Il confia à Aldo Manuzio le soin d'en faire un première publication en 1591, à Venise ; publication très partielle puisque n'ayant concerné que deux des segments. Par la suite, Marcus Velser confia à Abraham Ortelius le soin d'en faire paraître une publication plus complète, concernant désormais huit segments de la table. Ce travail fut interrompu par le décès d'Abraham Ortelius, puis repris par l'imprimeur Jean Moret (Johannes Moretus). La première édition parut à Anvers en 1598. Ces premières publications furent faites dans un format plus petit que l'original. Ce n'est qu'en 1652 que Johannes Jansson publia sa propre version à Amsterdam, dans un format identique à l'original. La Table de Peutinger disparut un certain temps avant de réapparaître en 1714 et d'être acquise en 1715 par le prince François-Eugène de Savoie-Carignan. A la mort de ce dernier, le document fut racheté par l'empereur Charles VI, qui l'intégra à l'Hofbibliothek, la "bibliothèque de la Cour" (qui deviendra en 1920 l'Österreichische Nationalbibliothek). C'est dans ce cadre que le poète et théoricien de l'art Franz Christoph von Scheyb en publia une copie à Vienne, en 1753.

Chaque édition de la table et de la carte donna lieu à une copie par un graveur. Chacune de ces éditions comporte des erreurs de recopie dues à la difficulté de lire le document originel. A ceci s'ajoutent les erreurs des copistes médiévaux, pour reproduire des noms qui n'étaient bien entendu plus d'usage à leur époque et ignorés de tous.

Du fait des dégradations subies par le document original au cours des cinq derniers siècles, ce sont les éditions de 1598 et celle de 1753 qui font actuellement référence (Prontera, 2003). Ces copies ont été réalisée alors que le document était encore relativement bien lisible et apportent souvent plus que les photographies prises à partir de la fin du XIXe s. Le document original est actuellement conservé à l'Österreichische Nationalbibliothek de Vienne, sous le numéro d'inventaire Codex Vindobonensis 324.

II. - Description de la Table de Peutinger.

La carte découverte par Konrad Celtis se présente sous la forme de onze rouleaux de parchemin qui, une fois assemblés, atteignent une longueur totale de 6,74 mètres (pour une largeur de 34 centimètres). Ce premier point montre tout d'abord que la carte est incomplète, puisqu'une inscription datée de 1265 qui y figure mentionne l'existence de douze rouleaux de parchemin, et non de seulement onze (mappam mundi descripti in pelles duodecim pergameni).

Ce document n'avait pas vocation à décrire fidèlement le Monde connu : la géométrie des terres émergées, des fleuves et des mers, ou encore la disposition réelle des villes, n'importaient guère l'auteur (ou aux auteurs) de cette table d'itinéraires. Aussi fleuves, forêts et chaînes de montagnes sont représentés pour servir de points de repères au voyageur. Il s'agît ici d'un atlas routier, réalisé pour mettre en évidence les réseaux routiers existants, les villes traversées et les distances les séparant (exprimées en milia passuum). Une exception notable, la Gaule. En effet, sous la mention Lugduno caput Galliay ("Lyon, capitale des Gaules") est indiqué usque hic legas "jusqu'ici, ce sont des lieues". Il semblerait donc que les distances des itinéraires mentionnés en Gaule soient, au moins en partie, exprimées en lieues gauloises. Ainsi, c'est le caractère utilitaire du document et sa lisibilité qui ont été privilégiés, et non le réalisme.

La zone couverte par les onze parchemins qui subsistent s'étend du sud-est de la Grande-Bretagne, de la péninsule armoricaine, des Pyrénées et du centre de l'Algérie (à l'ouest), jusqu'au Golfe du Bengale, voire même jusqu'à la Chine (à l'est). Les bornes septentrionales de cette carte sont la Mer du Nord, l'embouchure du Rhin, les régions pontiques, la steppe eurasienne et l'Himalaya ; et les bornes méridionales, le désert du Sahara, la Mer Rouge, le désert arabique, le Golfe Persique, l'Océan Indien et le Sri Lanka.

Une certaine hiérarchie est établie en les localités mentionnées. Roma (Rome), Constantinopolis (Istanbul, Turquie) et Antiochia (Antakya, Turquie) sont signalées par un médaillon richement orné et leurs noms indiqués en rouge. Aquileia (Aquilée, Italie), Abrostola (non-localisée), Nicomedia (Izmit, Turquie), Rauenna (Ravenne, Italie) et Tessalonice (Thessalonique, Grèce) sont figurées ceintes de remparts. Les étapes majeures sont représentées par des vignettes illustrant leur principale caractéristique : temple, thermes, arènes, théâtre, etc. Les étapes de moindre importance ne sont indiquées que par leur nom, inscrit au-dessus du tracé de la route.

III. - La datation de la Table de Peutinger.

La réalisation du document original découvert par Konrad Celtis est clairement datée par un court commentaire anno 1265 mappam mundi descripti in pelles duodecim pergameni et est l'oeuvre d'un moine de Colmar ou de Bâle (la question reste discutée, Cf. Prontera, 2003). Les informations rédigées sur ce document le sont en caractères gothiques. Les étapes des différents itinéraires sont marquées en noir, tandis que le nom des peuples, des provinces et autres ajouts divers le sont alternativement en rouge ou en noir. Les informations mentionnées sur la Table de Peutinger sont l'illustration d'une situation bien différente de celle de la fin du XIIIe s. et nous renvoient à l'antiquité romaine. Partant de ce constat, plusieurs hypothèses (peut-être complémentaires) ont été formulées pour dater le document reproduit au XIIIe s. :

- Pour certains, il s'agirait d'une reproduction de la carte du Monde gravée sur le marbre et peinte sur le Porticus Vipsaniae ("portique de Marcus Vipsanius Agrippa") à Rome, vers 12 av. J.-C. Ce document nous est principalement connu par plusieurs allusions faites par Pline (Histoire naturelle). Cet auteur assure d'ailleurs que Marcus Vipsanius Agrippa aurait lui-même réalisé une carte des provinces (probablement réalisée dans le cadre des redécoupages provinciaux).

- D'autres portiques affichaient des cartes du Monde, régulièrement mises à jour. Les cartes du Monde étaient initialement des objets rares et précieux. Il semblerait que ces représentations se soient diffusées et démocratisées (non sans heurts) à partir du Ier s. ap. J.-C. Ainsi, Dion Cassius (Histoire romaine, LXVII, 12) et Suétone (Vies des douze Césars : Vie de Domitien, X) mentionnent une bien curieuse affaire au cours de laquelle Mettius Pompusianus, fut condamné à mort sur ordre de Domitien (empereur de 81 à 96 ap. J.-C.) pour avoir fait peindre une carte du monde sur les murs de sa chambre à coucher. Deux siècles plus tard, dans une lettre écrite par Eumène aux empereurs Dioclétien, Maximien Hercule et Constance Chlore, datable de 298 ap. J.-C., on apprend que dans l'école d'Autun où il officiait, une carte du Monde connu était visible des élèves sous un portique (Eumène, Discours pour la réparation des écoles, XX). On considère souvent que cette carte de l'école d'Autun était une copie de celle du Porticus Vipsaniae, ce qu'aucune source ne précise. Les indications que l'on retrouvait sur cette carte semblent d'ailleurs postérieures à Agrippa (Eumène, Discours pour la réparation des écoles, XXI), impliquant que cette carte ait été plus tardive, ou alors qu'elle fut régulièrement mise à jour. Ceci n'est d'ailleurs pas sans rappeler certains éléments visibles sur la Table de Peutinger. La Table de Peutinger était peut-être la copie de l'un de ces travaux ?

- Pour d'autres, il s'agirait d'une carte élaborée au IVe s. ap. J.-C. par le géographe et philosophe romain Castorius, à la demande du général Théodose l'ancien. Seule la Cosmographie de Ravenne évoque le travail de Castorius, lequel paraît en avoir été la principale source. La forte concordance entre ces deux documents a amené certains à considérer que Castorius ait pu être l'auteur de la Table de Peutinger, que les tenants de cette hypothèse dénomment Carte des étapes de Castorius ou encore Table théodosienne. Notons que nul ne s'oppose au fait que Castorius ait pu lui-même s'inspirer de la carte du portique d'Agrippa, tout en la modernisant.

La parenté de la Table de Peutinger avec ces différents documents est délicate à déterminer dans la mesure ou aucun d'eux n'a été conservé. Nous savons par Végèce (Traité de la chose militaire, 3, 6) que de son temps (IVe-Ve s. ap. J.-C.), existaient des tables d'itinéraires écrites et / ou peintes. La Table de Peutinger ressemble très précisément à ce que durent être ces tables d'itinéraires peintes et fut construite à partir de sources anachroniques, appartenant à au moins trois époques distinctes.

III. 1. - Utilisation de sources datables du second au troisième quart du Ier s. ap. J.-C.

La Table de Peutinger mentionne les nombreuses fondations ex-nihilo césaro-augustéennes de la fin du Ier s. av. J.-C., telles que Iuliobona (Lillebonne), Casaromagus (Caesaromagus, Beauvais), Casarodunum (Caesarodunum, Tours), Aug. Viro.Muduon (Augusta Viromanduorum, Saint-Quentin), Aug. Magus (Augustomagus, Senlis), Aug. Nemeto (Augustonemetum, Clermont), Aug. Suessorum (Augusta Suessionum, Soissons), Aug. Tresuiror (Augusta Trevirorum, Trèves), Augusta Ruracum (Augusta Raurica, Augst), Aug. Dunum (Augustodunum, Autun), etc. On remarquera que les grandes métropoles indigènes qu'elles remplaçaient, ne sont pas mentionnées, et ce, sans la moindre exception. Agrippina (Colonia Claudia Ara Agrippinensium, Cologne) ne reçut cette dénomination qu'à partir de 17 ap. J.-C., en remplacement du nom Ara Ubiorum. Le redécoupage de la Gaule transalpine en trois provinces apparaît clairement sur cette table d'itinéraires, sous les noms de BELGICA, LVGDVNENSES et [AQVI]TANIA. Une dénomination particulièrement archaïque et contradictoire avec les trois précédentes apparaît écrite en plus petit, celle de GALLIA COMATA, la "Gaule chevelue", c'est à dire les territoires gaulois non-soumis à Rome (donc antérieurement au milieu du Ier s. av. J.-C.). On s'interrogera donc sur l'opportunité de l'emploi de cette expression lors de l'élaboration de cette carte. On remarque aussi la mention d'VMBRANICIA "le territoire des Umbraniques" qui fut celui d'un oppidum latinum dont l'existence n'est connue que par une unique autre attestation faite par Pline (Histoire naturelle, III, 37).

Autre élément fondamental pour dater la première phase d'élaboration de la Table de Peutinger, le port de Rome. On remarque que celui-ci est représenté par une imposante vignette et qu'à cette époque, il ne se situait déjà plus à Hostia (Ostia, l'actuelle Ostie, Latium), mais de l'autre côté de l'embouchure du Tibre. On reconnaît dans cette vignette une représentation réaliste du Portus Ostiensis Augusti, également connu sous le nom de Portus Claudii, érigé entre 42 et 46 ap. J.-C. On remarque que le phare construit sous Néron y est représenté. Ce dernier fut érigé avant 64 ap. J.-C., puisqu'il est représenté sur des sesterces frappés cette année là (RIC I, Nero, 178-182, in. Sutherland, 1984). En revanche, les aggrandissements effectués entre 103 et 106 / 111 ap. J.-C., qui constituèrent le Portus Traiani, ne sont pas représentés.

La mention de COTII REGNVM (Royaume de Cottius) sur la Table de Peutinger pose question. En effet, entre 14 et 9 / 8 av. J.-C., Cottius I renonça à la monarchie. Par la suite, il continua cependant à gouverner son territoire avec le titre de préfet. On notera également que la route creusée à travers les Alpes par Cottius I apparaît sur la Table de Peutinger. En 44 ap. J.-C., l'empereur Claude redonna à ce petit territoire alpin le statut de royaume, statut qui perdurera jusqu'au décès du roi Cottius II en 64 / 66 ap. J.-C.. La première phase de réalisation de ce document pourrait donc être contemporaine de son existence.

Comme l'observait très justement E. Desjardin (1875), les divisions de l'Italie proposées en caractères rouges sur la Table de Peutinger correspond très exactement à celle inscrite dans l'Histoire naturelle de Pline (rédigée vers 77 ap. J.-C.). La présence des villes de Pompeis (Pompéi), Herclanum (Herculanum),Oplontis et Stabios (Strabiae), villes qui furent détruites par l'éruption du Vésuve en 79 ap. J.-C. (et ne seront jamais reconstruites), constitue un excellent terminus ante quem.

On peut donc affirmer que les plus anciennes informations visibles sur cette carte sont contemporaines de la fin du règne de Néron et nécessairement antérieures au dernier quart du Ier s. ap. J.C.

III. 2. - Utilisation de sources du milieu du IIIe s. ap. J.-C.

La mention de nombreuses fondations et refondations du IIe s. ap. J.-C. Constitue un excellent terminus post quem pour dater une nouvelle série d'apports. La Table de Peutinger mentionne encore la Pannonia inferior et la Pannonia superior, dénominations qui apparurent lors de la division de la province de Pannonie opérée par Trajan, vers 105 ap. J.-C.. Ces dénominations disparurent lors de la réorganisation des provinces opérée par l'empereur Dioclétien à la fin du IIIe s. ap. J.-C. En Dacie, la Table de Peutinger mentionne Apulo (Apulum, Alba-Iulia, Roumanie), Tierna (Dierna, Orsova, Roumanie), etc. colonies romaines fondées par Trajan, ainsi que Castra Tragana (Castra Traiana, Daesti, Roumanie ), Caput Stenarum (Boita, Roumanie), etc., camps romains établis dans la province de Dacie. Toutes ces localités sont donc nécessairement postérieures à 106 ap. J.-C. Les Romains se retirèrent de cette province entre 256 et 271 ap. J.-C. et sur cette carte, aucune mention n'est faites des Carpes qui investirent cette régions par la suite. Sur la rive gauche du Rhin, la mention de Colo. Traiana (Colonia Ulpia Traiana, Xanten), en lieu et place de Castra Vetera, est nécessairement postérieure à la déduction de la colonie par Trajan (110 ap. J.-C.). Dans le même ordre d'idée, les nombreuses refondations hadrianiennes apparaissent très clairement sur la Table de Peutinger. Ainsi, Foro Adriani (Forum Hadriani, Voorburg), n'a reçu ce nom que vers 121-122 ap. J.-C., en remplacement d'une précédente dénommination, Municipium Aelium Cananefatium. Il en est de même pour Jérusalem (Herusalem / Hierosolyma) qui est nommée Helya Capitolina (Colonia Aelia Capitolina), nom qui lui sera attribué à partir de 132 ap. J.-C., suite à la refondation de la ville par l'empereur Hadrien. En Afrique, Utique est dénommée Utica Colonia (Colonia Iulia Aelia Hadriana Augusta Utica), nom qu'elle ne portera qu'après avoir été érigée en colonie par Hadrien (son nom précédent était Municipum Iulium Uticense). Enfin, les nombreuses Hadrianopolis mentionnées (Dropull, Albanie ; Edirme, Turquie ; Deriana, Libye, etc...) sont autant de refondations contemporaines du règne d'Hadrien (117-138 ap. J.C.). La mention de la localité de Regino (Castra Regina, Ratisbonne) est fort intéressante puisque sa fondation est parfaitement datée. Sa construction débuta en 175 ap. J.-C. et son inauguration officielle fut faite en 179 ap. J.-C., sous Marc-Aurèle, comme le prouve une inscription découverte sur place. La fin du IIe s. et le IIIe s. ap. J.-C. ont été plus pauvres en fondations ex-nihilo et en refondations exploitables en vue de datations.

La mention de certains peuples barbares et leur localisation apportent également des éléments de datation, quoiqu'elle soit souvent imprécise et maladroitement faite dans les espaces laissés vides. La SVEVIA se rapporte très certainement au territoire où furent fixés les Suèves Nicrenses entre la fin du Ier s. et le milieu du IIIe s. ap. J.-C. Plus parlantes sont les évocations des VANDVLI et des IVTVGI. La présence des VANDVLI (Vandales) sur la rive nord du Danubis (le Danube), traduit une réalité qui ne peut être que postérieure au début du IIIe s. ap. J.-C. et nécessairement antérieure au tout début du Ve s. ap. J.-C. En effet, c'est en 248 ap. J.-C. qu'ils se sont illustrés par leurs premiers pillages des régions bordant le haut-Danube. La mention des IVTVGI (Juthunges) le long du Danube, face aux provinces du Norique et de Pannonie est tout aussi intéressante en termes de datation, puisque la plus ancienne mention connue de ce peuple se trouve sur un autel élevé en 260 ap. J.-C. à Augusta Vindelicorum (Augsbourg) (AE, 1993, 1231). A cette date, les Juthunges (alors dénommés IOVTHVNGORVM), alliés aux Semnons, pillèrent la province de Rhétie et furent vaincus par Marcus Simplicinus Genialis. L'ALAMANNIA désigne le territoire peuplé par les Alamans, une confédération de peuples germaniques qui ne verra le jour qu'au début du IIIe s. ap. J.-C. Ils sont localisés au nord de la Silua Marciana (la Forêt Noire), territoire qu'ils occupèrent dés la seconde moitié du IIIe s. ap. J.-C. La FRANCIA désigne le territoire peuplé par les Francs, une confédération de peuples germaniques qui ne verra le jour qu'au cours du IIIe s. ap. J.-C.

Enfin, l'absence de certaines mentions, parfois fondamentales à l'échelle de l'Empire, constitue un excellent terminus ante quem, permettant de dater le terme de cette nouvelle série d'apports. Ainsi, la Table de Peutinger mentionne encore la MESIA INFERIOR et la MESIA SVPERIOR, dénominations qui ont disparu lors d'une réorganisation des provinces de Mésie et de Dacie opérée sous Aurélien, en 271 ap. J.-C. Cenabo (Cenabum, Orléans) portera le nom d'Aurelianum à partir de 273-274 ap. J.-C. En 286 ap. J.-C., Mediolanum (Milan) a supplanté Rome comme capitale de l'Empire romain d'Occident. En Orient, c'est Nicomedia (Izmit, Turquie) qui devint la capitale. La Table de Peutinger n'en fait aucunement état. Lugdunum (Lyon) est mentionnée comme Lugduno caput Galliay (notation fautive pour Lugduno caput Galliar(um), "Lyon, capitale des Gaules"), titre que la ville conserva entre la fin du Ier s. av. J.-C. et l'octroi de ce statut par Augusta Treverorum (Trèves) en 297 ap. J.-C. La Table de Peutinger n'en fait pas état. Aucune mention n'est faite des douze diocèses mis en place en 305 dans le cadre du système tétrarchique développé par Dioclétien. A partir de ces éléments, on peut affirmer que la réalisation de ce document s'est également appuyée sur des sources postérieures au début du IIIe s. ap. J.-C. et antérieures aux réformes administratives et territoriales opérées sous Aurélien (270-275 ap. J.-C.) et Dioclétien (284-305 ap. J.-C.).

III. 3. - Des ajouts réalisés pendant ou postérieurement au IVe s. ap. J.-C.

Sur la carte figure Constantinopolis (Istanbul, Turquie), ville refondée sous ce nom en 330 ap. J.-C. On remarquera néanmoins que Cirta Colonia (Constantine, Algérie) n'est pas désignée sous le nom de Constantinia, dénomination qui lui fut donnée en 313, lors de la refondation de la colonie.

A partir de 313 ap. J.C., Constantin légalisa le Christianisme dans l'Empire (et selon certaines traditions, se convertit à cette religion). On observe justement sur cette carte quelques références bibliques, qui ne sauraient être antérieures à cette légalisation. Ainsi sont figurés en rouge le Mons Syna (Sinaï), Mons Oliueti (Mont des Oliviers), Desertum u(bi) quadraginta annis errauer(un)t filii isr(ae)l(is) ducente Moyse "le désert où quarante années durant, les enfants d'Israël errèrent, dirigés par Moïse". On remarquera également que le médaillon représentant Antiochia représente un personnage auréolé.

A titre d'exemple, la Table de Peutinger ne prend pas en compte les changements de noms des métropoles des différentes cités gauloises, opérés dans la seconde moitié du IVe s. ap. J.-C. (antérieurs ou contemporains d'Ammien Marcellin et de la rédaction de la Notice des Gaules).


Dion Cassius, Histoire romaine, LXVII, 12 : "Mettius Pompusianus, que Vespasien n'avait pas lésé, apprit de ses rapports qu'il serait un jour souverain, mais au contraire lui avait fait honneur en déclarant : " Il se souviendra sûrement de moi et de ma volonté sûrement honorer moi en retour ". Mais Domitien l'a d'abord exilé en Corse et l'a maintenant mis à mort, l'une des plaintes contre lui étant qu'il avait une carte du monde peinte sur les murs de sa chambre à coucher, et une autre plainte étant qu'il avait extrait et était habituel pour lui de lire les discours des rois et d'autres dirigeants qui sont enregistrés dans Tite-Live."

Eumène, Discours pour la réparation des écoles, XX : "II faut d'ailleurs que, sous ces portiques, la jeunesse voie et contemple tous les jours l'étendue de toutes les terres et de toutes les mers; et toutes les oeuvres de nos invincibles princes, les villes restaurées par leur bienveillance, les peuples soumis par leur valeur, les Barbares enchaînés par la terreur de leurs armes. Car là, ainsi que vous avez pu, je crois, le vérifier par vous-même, pour faciliter l'instruction de la jeunesse, et partant de ce principe que des choses difficiles à saisir par l'enseignement oral sont plus clairement expliquées au regard, on a représenté la situation des lieux avec leurs noms, leur étendue, leurs distances, la source et l'embouchure de tous les fleuves, les sinuosités des rivages et les circuits de la mer qui embrasse les continents, et les contrées victimes de ses mouvements impétueux."

Eumène, Discours pour la réparation des écoles, XXI : "Là, parmi les diverses indications des contrées, sont signalées à la mémoire de la jeunesse les glorieuses actions de nos Princes valeureux : et tandis que les courriers de la victoire se succèdent tout haletants de sueur, nous examinons de nouveau les deux fleuves de Perse, et les régions desséchées de la Libye, et les deux bras unis du Rhin, et les nombreuses embouchures du Nil. A la vue de ces diverses contrées, l'esprit se représente les scènes les plus variées : ce sera vous, Dioclétien Auguste, pacifiant par votre clémence l'Egypte agitée et lui procurant le repos : vous, invincible Maximien, foudroyant les bataillons des Maures écrasés : vous, empereur Constance, étendant votre droite, et commandant à la Batavie et à la Bretagne de sortir des forêts et des flots leur tête défigurée : vous, Maximien César, foulant aux pieds les armées perses avec leurs arcs et leurs carquois. Aujourd'hui enfin, nous aimons à contempler la carte géographique de l'univers, puisque nous n'y découvrons plus de régions étrangères."

Pline, Histoire naturelle, III, 3 : "Aujourd'hui la Bétique a 250.000 pas de long de Castulon à Cadix, et 25.000 de plus si l'on part de Murgis sur la côte. La largeur, à partir de la côte de Carteia, est de 236.000 pas. Qui pourrait penser qu'Agrippa, homme d'une si grande exactitude, et en outre occupé du soin de mettre sous les yeux de l'univers le tableau de l'univers même, se soit trompé comme il a fait, et que cette erreur ait été répétée par le dieu Auguste ? car ce prince acheva le portique qui devait renfermer ce tableau, et qui avait été commencé par sa soeur, d'après l'intention et les mémoires de M. Agrippa."

Suétone, Vies des douze Césars : Vie de Domitien, X : "Domitien fit exécuter [...] Mettius Pompusianus, d'abord parce que son horoscope lui annonçait l'empire ; ensuite parce qu'il colportait çà et là une carte du monde, et les harangues des rois et des généraux extraites de Tite-Live ; enfin parce qu'il avait donné à ses esclaves les noms de Magon et d'Hannibal."

Végèce, Traité de la chose militaire, 3, 6 : "Il (le général) doit avoir les itinéraires détaillés des régions dans lesquelles il fait la guerre, afin de connaître exactement la distance des lieux, la nature des chemins, les routes les plus courtes ou les plus détournées, les montagnes, les fleuves ; d'habiles généraux ont poussé cette recherche au point d'avoir des itinéraires qui n'étaient pas seulement notés mais aussi figurés sous forme peinte, ce qui les mettait en état non seulement de raisonner avec l'officier qu'ils détachaient sur la route qu'ils devaient tenir, mais aussi visuellement."


Sources:
  • Prontera F., (2003) - Tabula Peutingeriana ; le antiche vie del Mondo, Biblioteca di "Geographia Antiqua", vol. 3, L. S. Olschki, Florence, 68p.
  • Sutherland C.H.V., (1984) - Roman Imperial Coinage (RIC), vol. I. 31 BC to AD 69, Augustus to Vitellius, completely revised edition, Londres, 304p.
  • Julien Quiret pour l'Arbre Celtique

  • Autres fiches en rapport

    Attention
    Ceci est une ancienne version de l'encyclopédie de l'arbre celtique.
    Les liens ci-dessous, vous améneront vers la nouvelle version,
    complétement "relookée" intégrant une navigation plus aisée.


    Aballo (Avallon) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Abudiacum (Epfach) [ Villes de Vindélicie ]
    Abusina (Eining) [ Villes de Vindélicie ]
    Acimincum / Acumincum (Stari Slankamen ?) [ Villes de Pannonie ]
    Acitorigiacum (?) [ villes galates ]
    Acunum (Montélimar) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Ad Aenum / Statio Enensis (Pfaffenhofen am Inn) [ Villes de Vindélicie ]
    Ad Ansam (Higham) [ villes brittones [de Aballava à Ariconium] ]
    Ad Duodecimum (Delme) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Ad Nonum (Pompertuzat) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Ad Publicanos (Conflans, Albertville) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Ad Silanum (Puech-Cremat-Bas, Nasbinals) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Aequinoctium / Aequinoctia (Fischamend) [ Villes de Pannonie ]
    Agen (Plateau de l'Ermitage, Aginnum) [ Les oppida ]
    Ahun (Le Camp de César, Acitodunum) [ Les oppida ]
    Alauna (Alleaume-les-Valognes, Valognes) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Alaunium (Notre-Dame-des-Anges, Lurs) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Alebaece Reiorum Apollinarium / Colonia Reiorum Apollinarium (Riez) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Alpes cottiennes redeviennent une province romaine [64/66] (Les) [ Les peuples alpins ]
    Alpes Graiae (Alpes grées) [ autres lieux ]
    Aménagement de la voie Cottia [-14:-9/-8] [ Le royaume de Cottius conclut une alliance avec Rome [-14:-9/-8] ]
    Ammien Marcellin [ auteurs antiques et anciens ]
    Anderitum (Javols, Peyre-en-Aubrac) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Andesina (Grand) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Antunnacum (Andernach) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Aquae Convenarum (Capvern) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Aquae Segetae (Moingt) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Aquae Segetae (Sceaux-en-Gâtinais) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Aquae Siccae (Saint-Cizy, Cazères) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Aquileia (Aquilée) [ villes de Cisalpine (et Ligurie) ]
    Arebrigium (Arvier) [ villes de Cisalpine (et Ligurie) ]
    Arenacum (Rindern) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Argentoratum (Strasbourg) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Arialbinnum / Basilia (Bâle) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Ariarica / Ariolica / Abiolica (Pontarlier) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Ariolica (La Pacaudière ) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Ariolica (La Thuile) [ villes de Cisalpine (et Ligurie) ]
    Ariolica (Peschiera-del-Garda) [ villes de Cisalpine (et Ligurie) ]
    Arlape / Arelate (Pöchlarn) [ Villes du Norique ]
    Artobriga (Traunstein) [ Villes de Vindélicie ]
    Augusta Suessionum (Soissons) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Augusta Viromanduorum / Augusta Veromanduorum (Saint-Quentin) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Augustodunum (Autun) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Augustomagus (Senlis) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Augustonemetum (Clermont-Ferrand) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Aunedonnacum / Fines (Aulnay-de-Saintonge) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Ausava (Prüm) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Autessiodurum (Auxerre) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Auxenna (Evergnicourt) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Avenio / Avennio (Avignon) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Aballo à Axima] ]
    Badeia / Badegia / Badera (Bazièges) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Badeia à Burginatium] ]
    Bagacum (Bavay) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Badeia à Burginatium] ]
    Bandritum (Bassou) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Badeia à Burginatium] ]
    Batiana / Bantianis (Bance, Saulce-sur-Rhône) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Badeia à Burginatium] ]
    Bedaium (Seebruck, Seeon-Seebruck) [ Villes du Norique ]
    Bergusium (Bourgoin-Jallieu) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Badeia à Burginatium] ]
    Bingium (Bingen am Rhein) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Badeia à Burginatium] ]
    Blaboriciaco (Lorch / Hargelsberg ?) [ Villes du Norique ]
    Blavia (Blaye) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Badeia à Burginatium] ]
    Bodobriga / Boudobriga (Boppard) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Badeia à Burginatium] ]
    Boiodurum (Innstadt bei Passau) [ Villes de Vindélicie ]
    Bonconica / Buconica / Buconice (Nierstein-am-Rhein) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Badeia à Burginatium] ]
    Bratananium (Gauting) [ Villes de Vindélicie ]
    Brigantium (Brégence) [ Villes de Vindélicie ]
    Brigobanne (Hüfingen) [ Villes de Vindélicie ]
    Brivisara / Brivaisare (Pontoise) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Badeia à Burginatium] ]
    Burginatium (Altkalkar, Kalkar) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Badeia à Burginatium] ]
    Caesarodunum (Tours) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Cabellio à Cypresseta] ]
    Caesaromagus (Beauvais) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Cabellio à Cypresseta] ]
    Calembrio (Neuvic / Saint-Germain-du-Salembre) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Cabellio à Cypresseta] ]
    Calembrio (Salembre) [ fleuves & rivières (de Cailius à Crosa) ]
    Camaracum (Cambrai) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Cabellio à Cypresseta] ]
    Cambodunum (Kempten) [ Villes de Vindélicie ]
    Cameliomagus / Comillomagus (Broni) [ villes de Cisalpine (et Ligurie) ]
    Carcaso (Carcassonne) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Cabellio à Cypresseta] ]
    Catorissium (La Plaute ? Le Bourg-d'Oisans ?) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Cabellio à Cypresseta] ]
    Catuiaca (Saint-Sauveur, Céreste) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Cabellio à Cypresseta] ]
    Caturiges (Bar-le-Duc) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Cabellio à Cypresseta] ]
    Caturigomagus / Catorigas (Chorges) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Cabellio à Cypresseta] ]
    Cemenelum (Cimiez) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Cabellio à Cypresseta] ]
    Cessero / Araura (Saint-Thibéry) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Cabellio à Cypresseta] ]
    Cheppe (Camp d'Attila, Tanomia) (La) [ Les oppida ]
    Clunia (Altenstadt vers Feldkirch) [ Villes de Rhétie ]
    Colatio (Stari Trg, Slovenj Gradec) [ Villes du Norique ]
    Colchester (Camulodunum) [ Les oppida ]
    Combaristum (Combrée) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Cabellio à Cypresseta] ]
    Condate (Condres, Saint-Bonnet-de-Montauroux) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Cabellio à Cypresseta] ]
    Condate (Vieux-Bourg ?, Merpins) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Cabellio à Cypresseta] ]
    Coriovalum (Heerlen) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Cabellio à Cypresseta] ]
    Corobilium (Corbeil) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Cabellio à Cypresseta] ]
    Corterate (Coutras) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Cabellio à Cypresseta] ]
    Cosa (Cos-sur-l'Aveyron) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Cabellio à Cypresseta] ]
    Cosedia (Coutances) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Cabellio à Cypresseta] ]
    Cosmographie de Ravenne (La) [ Sources géographiques antiques ]
    Cottius I reçoit l'administration de populations vaincues par Rome [-14:-9/-8] [ Le royaume de Cottius conclut une alliance avec Rome [-14:-9/-8] ]
    Cottius I renonce à la monarchie [-14:-9/-8] [ Le royaume de Cottius conclut une alliance avec Rome [-14:-9/-8] ]
    Crouciatonnum (Saint-Côme-du-Mont, Carentan-les-Marais) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Cabellio à Cypresseta] ]
    Cularo / Gratianopolis (Grenoble) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Cabellio à Cypresseta] ]
    Danuvius (Danube) [ fleuves & rivières (de Dabrona à Durius) ]
    Darioritum (Vannes) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Darantasia à Durotincum] ]
    Dea Vocontiorum / Dea Augusta Vocontiorum (Die) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Darantasia à Durotincum] ]
    Diolindum / Traiectus ? (Lalinde) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Darantasia à Durotincum] ]
    Dion Cassius [ auteurs antiques et anciens ]
    Divona (Cahors) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Darantasia à Durotincum] ]
    Dubris (Douvres) [ villes brittones [de Danum à Durovigutum] ]
    Duretia (Henrieux, Fégréac) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Darantasia à Durotincum] ]
    Durolevum (Davington) [ villes brittones [de Danum à Durovigutum] ]
    Duronum (Warpont, Etroeungt) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Darantasia à Durotincum] ]
    Durotincum (Villar-d'Arêne ?) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Darantasia à Durotincum] ]
    Eburobriga (Avrolles) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Eburobriga à Excisum] ]
    Eburomagus (Bram) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Eburobriga à Excisum] ]
    Eccobriga / Ecobriga (Eldelek, Kahramanmaras) [ villes galates ]
    Elimberrum Ausciorum Augusta / Augusta Auscorum / Auscius (Auch) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Eburobriga à Excisum] ]
    Epomanduodurum / Epomanduo (Mandeure) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Eburobriga à Excisum] ]
    Ernaginum (Saint-Gabriel, Tarascon) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Eburobriga à Excisum] ]
    Ernolatia (Sankt-Pankraz) [ Villes du Norique ]
    Escone (région de Marktoberdorf ?) [ Villes de Vindélicie ]
    Eumène [ auteurs antiques et anciens ]
    Excisum (Eysses, Villeneuve-sur-Lot) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Eburobriga à Excisum] ]
    Fines (Bressols) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Fanum Martis à Frontiana] ]
    Fines (Couffoulentis & Le Capitoul, Castelnaudary) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Fanum Martis à Frontiana] ]
    Fines (Ingrandes) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Fanum Martis à Frontiana] ]
    Fines (Ingrannes) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Fanum Martis à Frontiana] ]
    Fines (Vaas) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Fanum Martis à Frontiana] ]
    Flevo (lac de l'Yssel) [ Les étangs, lacs et marais ]
    Gabromagus (Windischgarsten) [ Villes du Norique ]
    Gallia Aquitania (Gaule aquitaine) [ autres lieux ]
    Gallia Belgica (la Gaule belgique) [ autres lieux ]
    Gallia Comata (la Gaule chevelue) [ autres lieux ]
    Gallia Lugdunensis (la Gaule lyonnaise) [ autres lieux ]
    Gesoriacum / Bononia (Boulogne-sur-Mer) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Gabris à Gubillum] ]
    gloses de Végèce (Epitoma Rei Militaris) (Les) [ mots gaulois dans les textes anciens et gloses antiques ]
    Gorbeus / Gorbeunte (Ogulbey) [ villes galates ]
    Histoire naturelle [Pline] [ ouvrages antiques & anciens ]
    Histoire romaine [Dion Cassius] [ ouvrages antiques & anciens ]
    *Iciomagus (Usson-en-Forez) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Iatinum à Iuliomagus] ]
    Ictodurum (La Bâtie-Neuve) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Iatinum à Iuliomagus] ]
    Isinisca (Großhelfendorf, Aying) [ Villes de Vindélicie ]
    Itinéraire des voies romaines [P. Herrmann] [ ouvrages généraux sur les Celtes ]
    Iuliacum (Juliers) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Iatinum à Iuliomagus] ]
    Iuliobona (Lillebonne) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Iatinum à Iuliomagus] ]
    Iuliomagus (Schleitheim) [ Villes de Vindélicie ]
    Labisco (Les Échelles) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Labisco à Luxovium] ]
    Laciacum (Frankenmarkt) [ Villes du Norique ]
    Lemincum (Lémenc, Chambéry) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Labisco à Luxovium] ]
    leuca / leuga : (lieue) [ mots et étymons de la langue gauloise : unités de mesure ]
    Lintomagus (Brimeux) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Labisco à Luxovium] ]
    Lugdunum / Colonia Copia Claudia Augusta Lugdunum (Lyon) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Labisco à Luxovium] ]
    Magia (Maienfeld) [ Villes de Rhétie ]
    Mantala (Montailleur) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Mannaricium à Mosomagus] ]
    Marciana (forêts de la Forêt-Noire et du Jura Souabe) [ Les forêts ]
    Marcomagus (Marmagen, Nettersheim) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Mannaricium à Mosomagus] ]
    Matucaium (Treibach) [ Villes du Norique ]
    Medianis (Gnotzheim) [ Villes de Grande Germanie ]
    Mediolanum (Milan) [ villes de Cisalpine (et Ligurie) ]
    Mediolanum (région de Tarare ?) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Mannaricium à Mosomagus] ]
    Meldia (Dragoman) [ autres villes d'Europe ]
    Mellosedum (Mizoën) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Mannaricium à Mosomagus] ]
    Mogontiacum (Mayence) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Mannaricium à Mosomagus] ]
    Mosa (Meuvy) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Mannaricium à Mosomagus] ]
    Narbo (Narbonne) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Narbo à Novioritum] ]
    Nasium / Forum Leucorum (Naix-aux-Forges) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Narbo à Novioritum] ]
    Nemetocenna / Nemetacum (Arras) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Narbo à Novioritum] ]
    Némalones [ Les peuples des Alpes Maritimes ]
    Nitiobroges [Agennenses] [ Les peuples de Gaule Celtique ]
    Notice des Gaules (Notitia Galliarum) [édition bilingue] (La) [ Sources géographiques antiques ]
    Noviodunum (Isaccea) [ autres villes d'Europe ]
    Noviomagus (Nijon) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Narbo à Novioritum] ]
    Obilonna / Obilinnum (Arbine, La Bâthie) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Obilonna à Oscineium] ]
    Orléans (Cenabum, Genabum) [ Les oppida ]
    Ovilava / Aelia Ovilavensium (Wels) [ Villes du Norique ]
    Pennolucos (Villeneuve) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Pennolucos à Pyrene] ]
    Petromantalum / Petromantalium (?) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Pennolucos à Pyrene] ]
    Pline l'ancien [ auteurs antiques et anciens ]
    Pyrenaîa / Pyrène / Pyrenaeus (Pyrénées) [ monts et montagnes ]
    restauration de la monarchie cottienne [44] (La) [ Les peuples alpins ]
    Rhenus (Rhin) [ fleuves & rivières (de Ratostabius à Rutuba) ]
    Ricciacum / Riccium (Dalheim) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Ramae à Ruscino] ]
    Ricomagus / Rigomagus (Remagen) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Ramae à Ruscino] ]
    Ritumagus (Radepont) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Ramae à Ruscino] ]
    Rodumna (Roanne) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Ramae à Ruscino] ]
    royaume de Cottius (Le) [ Informations diverses sur les peuples celtes ]
    Sabaria / Savaria (Szombathely) [ Villes de Pannonie ]
    Sainte-Mère-l'Église [borne milliaire de -] [ Les bornes milliaires et leugaires ]
    Scarbantia / Scarabantia Iulia (Sopron) [ Villes de Pannonie ]
    Scarponna (Scarpone, Dieulouard) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Salerabriva à Summum Pyreneum] ]
    Segessera (Bar-sur-Aube) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Salerabriva à Summum Pyreneum] ]
    Segobodium (Séveux) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Salerabriva à Summum Pyreneum] ]
    Segora (La Ségourie, Fief Sauvin) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Salerabriva à Summum Pyreneum] ]
    Senomagus (Saint-Pierre-de-Sénos, Bollène) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Salerabriva à Summum Pyreneum] ]
    Siduolocum (Saulieu) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Salerabriva à Summum Pyreneum] ]
    Sipia (Visseiche ?) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Salerabriva à Summum Pyreneum] ]
    Sitomagum / Sinomagum (Kelsale) [ villes brittones [de Salinae à Sulloniaca] ]
    Sorviodurum (Straubing) [ Villes de Vindélicie ]
    Stiriate (Liezen) [ Villes du Norique ]
    Suèves Nicrenses [ Les peuples celto-germaniques ]
    Suétone [ auteurs antiques et anciens ]
    Sumelocenna (Rottenburg am Neckar) [ Villes de Grande Germanie ]
    Tabernae / Tres Tabernae (Saverne) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Tabernae à Turnodurum] ]
    Telonnum (Toulon-sur-Arroux) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Tabernae à Turnodurum] ]
    Tilena (Til-Châtel) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Tabernae à Turnodurum] ]
    Trumpilins / Trumplins [ Les peuples de Gaule Cisalpine ]
    Turnacum (Tournai) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Tabernae à Turnodurum] ]
    Tutatio (Micheldorf in Oberösterreich) [ Villes du Norique ]
    Ubrilium (Pontgibaud) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Ubrilium à Uxellodunum] ]
    Umbraniques [ Volques Arécomiques ]
    Upéraces [ Les peuples du Norique ]
    Usuerva / Hosuerbas (Lézignan-Corbières) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Ubrilium à Uxellodunum] ]
    Vapincum / Vappincum / Vappinqum (Gap) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Vagoritum à Vungum] ]
    Varadetum (Vavaire) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Vagoritum à Vungum] ]
    Varatedum (Vayres) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Vagoritum à Vungum] ]
    Varcia (Vars) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Vagoritum à Vungum] ]
    Vemania (Burkwang, Isny im Allgäu) [ Villes de Vindélicie ]
    Vetoniana (Pfünz) [ Villes de Grande Germanie ]
    Vénètes [ Les Armoricains / Aremoricains ]
    Vies des douze Césars [Suétone] [ ouvrages antiques & anciens ]
    Vindinum (Le Mans) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Vagoritum à Vungum] ]
    Viroviacum (Wervicq) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Vagoritum à Vungum] ]
    Vivisco (Vevey) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Vagoritum à Vungum] ]
    Vodogoriacum (Waudrez, Binche) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Vagoritum à Vungum] ]
    Vorocium (Vouroux, Varennes-sur-Allier) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Vagoritum à Vungum] ]
    Vosegus / Vosagus (forêts des Vosges, du Pfälzer-Wald et du Pfälzer-Bergland) [ Les forêts ]
    Vosolvia (Oberwesel) [ villes gauloises & gallo-romaines [de Vagoritum à Vungum] ]
    Navigation
    Vers le niveau supérieurSources géographiques antiques
    Vers la fiche précédenteDescription de la Terre (De Chorographia) de Pomponius Mela [édition bilingue]
    Vers la fiche suivantebornes milliaires et leugaires (Les)
     Rechercher:   (N.B. : Eviter les pluriels)


     Hyper thème:  


    Retour à la page géographie des Celtes



    Haut de page


    www.arbre-celtique.com
    Accueil | Forum | Livre d'or | Recommander | Lettre d'information | Infos Légales | Contact 


    IDDNSite protégé. Utilisation soumise à autorisationIDDN
    Conception : Guillaume Roussel - Copyright © 1999/2024 - Tous droits réservés - Dépôts INPI / IDDN / CNIL(1006349) / SCAM(2006020105)