Celtiques supertamarques - Fraction des Celtiques de Galice, puis gens du Conuentus lucensis, ils furent mentionnés par Pline (Histoire naturelle, IV, 111) sous la forme Celtici cognomine [...] Supertamarci, par Pomponius Mela (Description de la Terre, III, 1) sous la forme Tamarici et par Strabon (qui ne les distingue pas des Celtiques praestamarques et des Celtiques nériens), sous la forme Κελτικοί (Géographie, III, 3, 5). Ils furent également mentionnés sur un certain nombre d'inscriptions lapidaires sous la forme CELTICA SVPERTAMARCA à Andinuela (AE 1997, 873), Astorga (CIL 02, 2902 (p 1049) ; 5667) et Mera (AE 1997, 863 ; 2005, 841), et sous la forme CELTICVS SVPERTAMARCVS à Astorga (AE 1976, 286 et CIL 02, 2904 (p 911) ; 5081). Leur surnom est latin, on y reconnaît le préfixe super- "au-delà", suivi de l'hydronyme Tamaris (Tambre).
La gens des Celtiques supertamarques était divisée en au moins trois castellani : les Lubriens, les Maiobriens et les Blaniobrenses.
Pline, Histoire naturelle, IV, 110-111 :"la région des Cantabres avec neuf cités ; le fleuve Sanda ; le port de Victoria des Juliobrigiens ; à 40.000 pas de ce lieu, les sources de l'Ebre, le port Blendium ; les Orgénomesques des Cantabres, avec leur port Vereasueca ; la région des Astures, la ville Noega ; dans une péninsule, les Paesiques ; puis, du ressort de Lugo, à partir du fleuve Navia, les Albions, les Cibarques, les Egovarres, surnommés Namariniens, les Jadons, les Arrotrèbes, le promontoire Celtique ; les fleuves Florius et Nelo ; les Celtiques surnommés Nériens, et les Supertamariques, dans la péninsule desquels sont les trois autels Sestiens, consacrés à Auguste ; les Capores, la ville de Noela ; les Celtiques surnommés Praesamarques ; les Cilènes."
Pomponius Mela, Description de la Terre, III, 1 :"L'enfoncement que forme cette sinuosité, comprend la ville de Lambriaca et les embouchures du Laeros et de l'Ulla. La partie saillante qui le suit est habitée par les Praesamarques, dont le pays est traversé par le Tamaris et le Sars, fleuves qui n'ont qu'un cours de peu d'étendue. Le premier se jette dam la mer près du port Ebora, et le second près d'une tour consacrée par le nom d'Auguste. Le reste de la côte est habité par les Tamariques et par les Nériens, qui sont les derniers peuples qu'on y rencontre. Car là se termine la côte qui fait face à l'occident. Celle qui suit regarde le nord dans toute sa longueur, c'est-à-dire depuis le promontoire Celtique jusqu'au promontoire Scythique."