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Rituels funéraires

Déposez vos questions/remarques sur ce forum consacré aux connaissances actuelles concernant les Celtes...

Modérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice

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59 messages • Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4

Messagede Muskull » Jeu 12 Juin, 2003 9:11

Je reviens :)

Il convient de préciser que les éléments symboliques cités plus haut conviennent à un rituel mortuaire d'incinération.
La dialectique symbolique est différente pour un rituel d'ensevelissement où l'on retrouve des éléments liés au cycle végétal.
cf : L'opposition entre la culture des "champs d'urnes" et les sépultures collectives mégalithiques.

Par ailleurs, la "dispersion" des cendres était réservée aux ennemis dans beaucoup de cultures anciennes. Acte symbolique lié aux "têtes coupées" pour éviter le retour néfaste de l'esprit du mort ; ce serait curieux pour un "usage interne" à la tribu.

Un lien sur un sanctuaire trévire (piqué à Luern :D )
http://www.archeographe.net/article.php3?id_article=22

Sur celui-ci, beaucoup d'informations sur les Trévires mais il faut vraiment s'accrocher pour lire ce monstrueux pavé ! :(
http://www.restena.lu/san/470.htm
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Messagede Thierry » Jeu 12 Juin, 2003 19:15

Muskull, si tu donnes en lien des livres entiers, ça va devenir très très compliqué :lol:

Nous parlons de rituels funéraires aussi je me pose la question de l'intervention des défunts dans le monde des vivants.

A priori la rupture totale du fait du décès, sauf à considérer la continuité patrimoniale est plutôt une attitude récente dans l'histoire.

Ainsi dans une société antique, les morts devaient rester beaucoup plus présents.

Les morts ont donné aux vivants la vie, leur identité, très souvent la terre, dès lors il n'est pas très étonnant de voir se développer un cuilte des ancêtres attestés très nettement dans nos exemples Ribemontien et Trévires ( l'article que j'évoquais en commençant ce fil fait référence à une dame de l'époque de l'indépendance encore fêtée au II° siècle ap JC)

Il n'est pas étonnant ainsi de voir se perpétuer des banquets rituels sur de très longues périodes autour des sépultures.

Pour le reste, j'ai une question sur une spécificité celte, le "ployage", le sacrifice des armes accompagnant le défunt, pratique très courante et très généralement celtique.

Exite t'il une interprétation sûre, j'ai lu, dans le petit opuscule qui accompagnait l'expo sur les nécropoles Veliocasses au musée de Rouen qu'il s'agissait d'une sorte de sacrifice au défunt guerrier afin que personne, à jamais, ne puisse s'approprier son épée.

Je ne sais que penser de cette interprétation.

A bientôt,

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Messagede Muskull » Jeu 12 Juin, 2003 19:48

Coucou d'Ankou ! :lol:

On est passé de sépultures collectives sous tumulus mégalitiques - qui sont restées dans les mythes celtiques les Sidhes - aux tumulus individuels (mini dolmens) ; puis à l'incinération individuelle (champs d'urnes) qui à glissé par endroits aux "gobelets".
Les "princes" emportaient des vaisseaux pour emplir les "gobelets" et les vivants partageaient les festins rituels sur la frontière ténue qui alors séparait les deux mondes (époque des druides qui se tenaient à cette frontière et qui un pied dans la tombe regardaient Caïn :lol: :lol: :lol: )
A signaler qu'autour des "princes" les sépultures se serraient comme un désir de revenir au collectif (Hallstatt).

Beaucoup de "révolutions culturelles" qu'il convient de méditer autour du signifiant essentiel de l'humain, la mort. :D
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Messagede Thierry » Lun 16 Juin, 2003 12:24

Autre sujet de méditation, les trophées.

On connaît celui, célèbre désormais de Ribemont, il semble qu'on puisse classer dans la même catégorie, celui de la Bauve près de MEAUX.

Il s'agirait comme chez les AMBIENS d'un trophée commémoratif guerrier pour les MELDES.

Comme à RIBEMONT, on s'est apeçu que sous et à proximité d'un sanctuaire d'époque romaine figuraient des tas d'ossments et d'armement dans le cadre d'une vaste enceinte quadrangulaire.

A suivre, Thierry.
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Messagede Muskull » Mer 18 Juin, 2003 16:08

Bonjour :)

A propos du sacrifice des armes :

Extrait de la bataille de Mag Tuired
"Orna, l'épée de Tethra, roi des Fomoire" :
"Ogma tira cette épée du fourreau et la nettoya ; ce fut alors qu'elle reconta les hauts faits qu'elle avait accomplie, car alors la coutume était que, lorsque les épées étaient tirées du fourreau, elles faisaient le récit des exploits dont elles avaient été l'instrument ; de là vient le droit qu'ont les épées d'être nettoyées quand on les a tiré du fourreau ; de là aussi la puissance magique que les épées ont conservée depuis lors. Les armes servaient d'organes au démon pour parler aux hommes ; à la même époque les hommes adoraient les armes et les armes étaient une sauvegarde magique."

Instruments magico-guerriers donc que l'on retrouve avec Escalibur plus tardivement, et "prolongement" du guerrier.
Se l'approprier est prendre la puissance magique du guerrier, en faire un humain ordinaire. La sacrifier lui permet de l'emporter dans l'autre monde.
Mais aussi, à un niveau inférieur, plus "superstitieux", ne permet pas aux aspects négatifs du mort de revenir hanter les vivants à la recherche d'une partie de lui même.

Les légendes arthuriennes sont signifiantes en ce sens.
L'épée est prise dans le roc et seul "l'élu" peut en prendre possession et devenir roi.
L'épée plantée dans la pierre, le sid, le tumulus, est une représentation archaïque du divin chez les I.E.
Il y a aussi en Irlande, la "pierre qui crie" (voix de la Banshee ?) pour désigner les rois. On la retrouve dans le siège périlleux de la table ronde.
A la mort d'Artus, l'épée est reprise par la dame du lac, la Banshee, la femme de l'autre monde pour un nouveau cycle de royauté idéale quand le "temps sera venu".
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Messagede Thierry » Mer 18 Juin, 2003 18:47

Merci Muskull,

- Où l'archéologie est éclairée par le légendaire -

Comme quoi la confrontation entre "domaines" est indispensable.

On devrait le faire plus souvent..... :roll:
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Zoroastrisme

Messagede ejds » Sam 19 Mar, 2005 22:59

Le zoroastrisme :shock: :shock:
Muskull a écrit:Retour à Ribemont

Je ne me souviens plus si ce texte de J.L. Bruneaux a été présenté sur le forum
En tout état de cause, il est des plus intéressant par rapport au fil...

http://www.historia.presse.fr/data/them ... 03201.html

Un extrait :

"Cette manière étonnante de traiter les morts, courante en Asie centrale et dans la religion zoroastrienne d'Iran, était, chez les Celtes, réservée aux guerriers morts au champ d'honneur, comme nous l'apprennent plusieurs auteurs antiques, notamment le poète Silius Italic us : *
« Pour les Celtes, c'est une gloire de mourir au combat et il est sacrilège de brûler le corps de celui qui a connu une telle mort. Ils croient qu'ils seront transportés au ciel auprès des dieux, si le vautour affamé déchire leur dépouille gisante. »

Le berceau du zoroastrisme
Un archéologue assure avoir découvert le berceau du zoroastrisme
18/03/2005

http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_cu ... rekt6.html

La mystérieuse civilisation de Margiane, florissante il y a 4000 ans au coeur du désert de Karakoum, au Turkménistan, serait le "berceau du zoroastrisme", l'antique religion perse, a affirmé vendredi le grand archéologue gréco-russe Victor Sarigiannidis.

Se fondant sur les fouilles qu'il mène depuis 25 ans dans cette région, autour du site de Gonour Pélé, ce spécialiste reconnu de l'Asie centrale, a admis que cette théorie risquait d'être vivement controversée dans les milieux scientifiques, "comme tout ce qui est nouveau".

Mais les découvertes faites sur place, notamment "un temple dédié à l'eau, un autre au feu et un dernier aux sacrifices, confirment les études philologiques du livre sacré zoroastrien", l'Avesta, et attestent d'un tel culte, a-t-il soutenu au cours d'une conférence de presse à Athènes.

Les archéologues ont notamment découvert dans cette région, à l'est du Turkménistan, les fondations d'un vaste palais, sept temples, et une immense nécropole très largement pillée, mais sans dissiper le mystère planant sur cette civilisation, son origine et ses moeurs.

Selon M. Sarigiannidis, elle aurait émergé avec la venue dans la région de peuples chassés du sud par la sécheresse, venus notamment de Mésopotamie (actuelle Syrie). "95% des vestiges de la nécropole ressemblent aux créations mésopotamiennes", a affirmé ce membre de l'institut de l'académie russe des sciences.

Il aussi relevé la "ressemblance" du portail du palais avec celui du grand palais minoen de Cnossos, en Crète.
Les derniers vestiges découverts lors de la campagne de l'automne 2004, exposés dans la capitale turkmène et dont il a présenté un échantillon, attestent dans tous les cas d'une civilisation raffinée: superbes mosaïques représentant des griffons, lions et loups, et un profil d'"élégante" antique, statue de bélier en marbre, vases en or ou argent ornés de délicats reliefs.

L'archéologue a par ailleurs lancé un appel pressant au gouvernement grec pour qu'il continue de financer ses fouilles sur place, indiquant que les crédits annuels de 17.000 euros, qui lui avaient été promis jusqu'en 2007 par la précédente équipe socialiste lui avaient été coupés par l'actuel ministre conservateur de la culture, depuis 2004.

© AFP.


Pour en savoir plus sur le zoroastrisme : :shock:

http://perso.wanadoo.fr/spqr/zoroastrisme.htm

e.
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Cocherel

Messagede ejds » Lun 01 Aoû, 2005 9:15

L’ossuaire de Cocherel

Tombeau de Francs ou François

C’est à travers ses écrits, et ceux de son successeur Dom Martin, que nous connaissons la seconde grande découverte archéologique du XVIIe siècle ; celle de l’ossuaire de Cocherel, faite en 1685. il s’agissait de tombes préhistoriques contenant un très grand nombre de haches de pierre. On y avait reconnu successivement des tombes de Gaulois, de Normands, de Huns, de Juifs et de Francs.

Montfaucon, qui les étudia, eut l’idée d’un rapprochement, qui devait être fructueux, avec la culture nordique. L’archéologie moderne devait sortir de là, remarque Salomon Reinach ; et la préhistoire doit en effet beaucoup à l’influence des savants de Copenhague et de Stockholm.

Les Gaulois, par Régine Pernoud, Le temps qui court, Éditions du seuil, 1961, p. 12.

Première découverte archéologique au monde
en 1685 à Cocherel :
:shock: :shock:

Procès-verbal des premières fouilles archéologiques :

http://giverny.org/archeos/cocherel.htm

[…] Depuis l'expédition du procès-verbal, ayant fait travaillé au côté gauche de ce sépulcre, on a trouvé que le fond y est plus relevé de près de deux pieds de celui où les corps ont étés inhumés ; qu'en cet endroit il paraît évidemment qu'il y a eu plusieurs corps brûlés, dont les cendres et les restes des os ont été mis confusément dans ce trou. On a remarqué qu'il se trouve une veine de cendres et de charbon de bois environ deux pieds au-dessous de la superficie de la terre, et deux pieds et demi ou environ au-dessus du fond de ce sépulcre. Cette cendre est si piquante et si salée qu'elle prend au nez comme du tabac, et même qu'elle picote les doigts lorsqu'ils ont touché de ces os qui y sont mis pêle-mêle. On n'a pas eu le loisir d'achever cette découverte, c'est-à-dire d'ouvrir entièrement toute la terre qui a été mise dans ce sépulcre creusé exprès pour mettre ces corps entiers et les cendres et les os restant de ceux qui ont été brûlés et mis dans ce même lieu.

De sorte qu'il paraît assez difficile de concilier les deux cérémonies pratiquées pour la sépulture de ces morts : l'une de l'inhumation, et l'autre de la nécrocaustie, si on ne convient qu'il y a eu un combat en ce lieu entre les Gaulois et les barbares qui s'étaient répandu dans le pays; que les Gaulois ont rendu les derniers devoirs à leurs morts en les brûlant, et qu'ils ont même sacrifié aux mânes de leurs défunts les prisonniers de guerre qu'ils avaient pris dans le combat, lesquels ils ont inhumés avec les cérémonies reçues par la nation.

Etant constant par le rapport des auteurs que les Gaulois brûlaient les corps, ainsi que tous les Occidentaux, jusqu'à ce qu'ils aient été éclairés par les lumières de la foi chrétienne, et même qu'ils sacrifiaient des victimes humaines à leur dieu Teutatès, et, lorsqu'ils avaient fait des prisonniers dans un combat, ils les égorgeaient pour les immoler aux mânes de ceux de leur nation qui avaient été tués dans le combat. Reste maintenant à deviner qui étaient ces barbares, et dans quel temps ce sépulcre a été construit. "

http://giverny.org/archeos/cocherel.htm

Histoire de la ville et du canton de Vernon
Théodore Michel - 1851

Qui est Montfaucon ? :shock:

http://www.culture.gouv.fr/culture/actu ... faucon.htm

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Messagede Patrice » Lun 01 Aoû, 2005 9:43

Salut,

Le berceau du zoroastrisme
Citation:
Un archéologue assure avoir découvert le berceau du zoroastrisme
18/03/2005

http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_cu ... rekt6.html

La mystérieuse civilisation de Margiane, florissante il y a 4000 ans au coeur du désert de Karakoum, au Turkménistan, serait le "berceau du zoroastrisme", l'antique religion perse, a affirmé vendredi le grand archéologue gréco-russe Victor Sarigiannidis.


La presse russe (et notamment la Pravda) a fait pas mal de tapage sur ça...
Mais je me méfie beaucoup. Il y a un tel élan de nationalisme poutinien en ce moment dans ce pays, qu'on n'en est plus à une exagération près...
J'attends de voir une publication occidentale sur le sujet.

A+

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Messagede DT » Lun 01 Aoû, 2005 22:26

Texte dit : « LA SECONDE BATAILLE DE MAG TURED (CATH MAIGE TUREDH) » Traduction Ch.J. Guyonvarc’h, Textes mythologiques irlandais, vol. 1, 1980, pp. 47-59 : Ce récit fut publié par Witley Stokes, The Second Battle of Moytura, Revue Celtique, XII, 1891, pp. 52-130, d’après l’unique manuscrit Harleian 5280. Les passages omis par Witley Stokes ont été publiés par R. Thurneysen, Zu irischen Texten, Zeitschrift für celtische Philologie, XII, 1918, pp. 401-406. Certains passages et fragments incompréhensibles ont été restitués par Ch. J. Guyonvarc’h.

§ 160 : « C’est cependant dans cette bataille qu’Ogme le champion trouva Orna, l’épée de Tethra, roi des Fomoire. Ogme dégaina l’épée et la nettoya. L’épée raconta tout ce qui avait été fait par elle, car c’était l’habitude des épées en ce temps-là, quand elles étaient dégainées, de raconter les actions qu’elles avaient accomplies. Et l’on doit aux épées tribut de nettoyage après avoir été dégainées. C’est pour cette raison aussi que les charmes sont désormais conservés dans des épées. Mais la raison pour laquelle les démons parlaient par les armes en ce temps-là, c’est que les armes étaient adorées par les hommes et qu’elles faisaient parties de leurs cautions. C’est à propos de cette épée que Loch Lethglas chanta cette chanson » (non citée par le texte)...
Ce texte fut compilé et rédigé par des clercs ou moines catholiques, d’où l’allusion à des démons, et probablement à une époque où l’église tentait de réfréner les ardeurs belliqueuses de la société médiévale. Rien de particulièrement magique.
Le seul rapport archéologique a établir sont les épées tordues au feu de nombre de sépultures celtiques, en particulier en Italie, et les textes latins faisant allusion à la mauvaise qualité des épées gauloises.
L’épée « escalibur » est strictement souveraine, je n’ai jamais rien lu qui fait allusion au fait qu’elle aurait « chanté », ou qu’un « roc » soit le succédané d’un sidhe ou tumulus.
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Messagede Hadañ drailh » Lun 01 Aoû, 2005 23:23

n'est-il pas question d'une lance solaire, animée d'une volonté propre, dans la mythologie celtique?

Sinon je suppose que la mauvaise qualité des épées était à peu près la même partout, sauf pour les épées forgées là où le minerais de fer est naturellement associé à d'autre minerais, comme celui du manganèse en Savoie.

En bretagne, je ne sais pas si ce genre de particularité existe.
http://www2.ac-rennes.fr/cst/doc/Dossie ... /carte.htm

Mis à part qu'on trouve des grenads à Groix et de l'or vers Loudéac... je n'y connais pas grand chose...
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Messagede ejds » Ven 18 Nov, 2005 11:24

Rites, traditions... et oiseaux de proie

Dans le monde dit celtique, autant pour les humains que pour les animaux, selon les pratiques et causalités (guerre, maladie, vieillesse, rang social…) nombreuses et variées sont les modes et coutumes cérémonielles : enterrement avec armes et bagages et une ou pièce en main à donner au nautonier des âmes, crémation sur un bûcher funéraire, abandon des corps ou des restes des corps dans la nature, dans les fleuves ou en mer…

Une étude particulièrement remarquable et comparative est proposée sur le site suivant.

Extraits: :shock::shock:


LES FUNÉRAILLES CÉLESTES

DES CORPS EXPOSÉS AUX VAUTOURS

http://lamblard.typepad.com/weblog/2005 ... _cles.html

Cet article se propose de faire le point sur un mode funéraire rare mais suffisamment attesté, et encore en usage de nos jours dans un grand pays moderne et industriel, où le cadavre humain est exposé au soleil afin que les oiseaux charognards le décharnent.

Ces funérailles célestes, dont le raffinement spirituel apparaît peu au premier regard, ont pour conséquences secondaires de ne point laisser de traces facilement identifiables par la recherche archéologique. Nous circonscrirons notre survol dans un cadre qui ne dépassera l'Europe et l'Asie proche que pour une brève incursion en pays Berbère d'Algérie, indissociables dans cette démarche. […]

Il ne faut point s'étonner de ce que nous rassemblons sous le vocable « funérailles célestes » pour la commodité du propos soit quasiment inexistant dans la documentation : les restes mortuaires deviennent difficilement identifiables par la suite. L'attention portée au cadavre, et le rituel communautaire de prise en charge de la dépouille sont définis par la religion officielle dominée par ses croyances en une survie, une renaissance, une métempsycose, ou le néant, avec des considérations dictées par le mode de vie nomade ou sédentaire, agricole ou pastoral. Nous achèverons cette note en nous interrogeant sur les nécropoles des Gaulois. [...]

INCARNATION, DÉCARNISATION

Les funérailles célestes dénotent d'emblée une conception originale de la nature, ainsi qu'une appréhension de l'Au-delà en accord avec des croyances en un monde supérieur situé "au Ciel". Le cadavre est exposé sur un espace dénudé au soleil, à l'écart, et laissé à la disposition des oiseaux carnivores. Ceux-ci appartiennent à la famille des rapaces, vautours de plusieurs espèces, milans, faucons selon les régions, aigles à l'occasion, et divers busards. Mais les plus gros bataillons d'amateurs de chairs mortes se recrutent chez les corvidés : grands corbeaux, corneilles, freux, choucas selon les espèces, et chez les pies. Si le lieu d'exposition est proche d'un rivage, les mouettes et goélands se joignent à la curée. Les grands vautours peuvent avaler des os entiers, et l'on connaît dans certaines contrées le gypaète barbu, un rapace solitaire susceptible d'emporter en vol un os long et de le laisser choir sur les rochers pour le briser et ensuite consommer la moelle.

La décarnisation achevée, souvent en quelques heures, restent les ossements, la plupart encore en connexion, qui peuvent être broyés éventuellement par des officiants. Après un temps d'exposition à l'air et au soleil, le squelette est relégué dans une cavité, ou éliminé par un quelconque procédé. Parfois, on peut avoir affaire à une inhumation secondaire.

Pour autant que nous le sachions, les mammifères carnassiers sont exclus de ce protocole. À l'évidence, les nécrophages subalternes, insectes de toute nature, accomplissent leurs œuvres également.

Cette conduite funéraire d'exposition aux oiseaux peut être dictée par la religion comme nous venons de le dire, mais aussi selon les particularités du terroir environnant : une population condamnée à vivre dans un pays froid, montagneux, où la terre est gelée une partie de l'année et où le bois est rare, peut aussi avoir choisi ce mode de résorption des cadavres par simple esprit pratique. Quoi que nous sachions l'être humain capable de prodiges lorsque ses croyances collectives lui importent au premier chef… […]

NOS ANCÊTRES LES CELTES

Ancêtres culturels n'en doutons point, les Celtes, qui parlaient une langue indo-européenne, ont-ils partagé la vénération céleste et l'attirance aérienne de leurs cousins orientaux ? Leurs Veda, Avesta, et autres Gathas étant irrémédiablement perdus parce que confiés à la tradition orale, les Celtes feraient piètre figure dans le tableau s'il n'y avait l'archéologie. Par leurs voisins, nous savons que les druides observaient le ciel et tiraient des augures du vol des oiseaux. Taranis, une de leurs entités divines, paraît avoir été la personnification du ciel et de l'orage. [...]

DES IMAGES ET DES MOTS

La plus ancienne représentation connue d'un guerrier celte, se trouve sur un vase d'origine étrusque, une jarre aujourd'hui conservée à Bonn (Akademisches Museum, n°1569). Sur la panse de ce grand vase décoré de peinture noire, avec les figures en réserve rose clair, daté de 340/320 avant notre ère, se déroule un combat de cavaliers et de fantassins. Sous le cavalier central, gît un guerrier nu, étendu, avec un vautour perché sur la poitrine, prêt à lui déchirer les entrailles. D'autres vautours sont identifiables entre les combattants. L'examen des vaincus permet de reconnaître des Celtes dans les corps offerts aux oiseaux carnassiers. […]

Les auteurs gréco-latins reprocheront aux Celtes, comme ils l'avaient fait à l'égard des Perses, d'abandonner les cadavres des leurs sans sépulture. Pausanias, dans sa "Description de la Grèce", vers 180 de notre ère, relatant les combats qui opposèrent les Hellènes aux Celtes d'Anatolie autour de Delphes, souligne leur insouciance en matière de sépulture : ils n'enlèvent pas les morts du champ de bataille, « Ils leur était bien égal qu'on donnât à ces cadavres un peu de terre ou que s'en repussent les bêtes sauvages et ceux des oiseaux qui font la guerre aux morts. » (X.21-6) Ceci était leur coutume, conclut Pausanias.

Silius Italicus, poète latin qui écrivait au cours des années 50 de notre ère, décrit les mercenaires celtes qui accompagnèrent Hannibal dans la Deuxième Guerre punique. Son épopée se veut une chronique du conflit, mais aussi un vaste panorama des mœurs des peuples impliqués : « Ils sont venus aussi les Celtes, dont le nom est associé à celui des Ibères. Pour eux c'est une gloire de mourir au combat et il est sacrilège de brûler le corps de celui qui a connu une telle mort. Ils croient qu'ils seront transportés au ciel auprès des dieux, si le vautour affamé déchire leur dépouille gisante. » (Livre III, 340)

Plus loin, dans le livre XIII, Silius Italicus confirme cette coutume des Celtes d'Espagne : « En terre d'Ibérie, c'est là, dit-on, l'usage ancien, un vautour impur dévore les cadavres. » (XIII, 470)

Le sophiste Elien qui vivait à Rome, et décrivait le monde autour des années 200 de notre ère, parle dans son ouvrage sur les animaux (Livre X-22) du caractère sacré du vautour : « Les Vachéens (qui sont un peuple du nord-est de l'Espagne) brûlent sur un bûcher les cadavres de ceux qui sont morts de maladie. Ceux qui sont morts à la guerre, et qu'ils considèrent comme des hommes nobles et de grande valeur, ils les abandonnent aux vautours qu'ils tiennent pour des animaux sacrés. »

Ces quelques témoignages nous montrent des Celtibères, en bons indo-européens, ayant conservé des rites funéraires qui ne sont pas sans rappeler ceux des mazdéens Iraniens. Peut-on étendre cette tradition plus au nord chez les Celto-Ligures ?

DES OPPIDA MARSEILLAIS SANS NÉCROPOLE

L'historien Michel Clerc, dans son ouvrage sur les origines d'Aix-en-Provence, écrivait : « Parmi tous les problèmes que soulève l'étude des oppida de la région d'Aix, le plus insoluble est la question des cimetières. Tandis que les sépultures de la période néolithique ne font pas plus défaut en Provence qu'ailleurs, et que les tombes d'époque romaine abondent, il n'y en a pas une que l'on puisse nettement, je ne dis pas déclarer contemporaine des oppida, mais rattacher nettement à l'un d'eux. » (Aquae Sextae, 1916, p.123)

Ce constat, Christian Goudineau le confirme soixante ans plus tard: «…alors qu'environ 800 sites fortifiés de hauteur se répartissent dans les six départements de la région Provence-Côte d'Azur, aucune nécropole ne peut leur être attribuée (…) Le "trou" est complet entre le VI et le IIe siècle avant, c'est-à-dire les siècles les plus "riches" pour le reste de la Gaule. Ce phénomène pouvant difficilement être imputé à un enfouissement très profond des vestiges, mettra-t-on en cause le hasard ? »

Petit à petit, la recherche archéologique comble les zones d'incertitudes et permet d'appréhender la vie quotidienne des anciens peuples avec davantage de précision. Les plaines du nord de la France livrent depuis quelques années des témoignages sur les rituels guerriers et religieux des Celtes. Jean-Louis Brunaux met au jour d'étranges trophées et de surprenantes nécropoles qui évoquent irrésistiblement la tradition indo-européenne des funérailles célestes confiées aux oiseaux charognards. Le sol de la Provence livrera-t-il bientôt son secret ?

Des Marseillais, oubliant l'origine de leur ville, peuvent juger très malvenue, et parfaitement déplacée, notre suggestion de regarder vers l'Orient pour expliquer l'absence de nécropoles chez les Salyens de leur parage ; quant à oser lire dans le nom de Gyptis, épouse celte du fondateur mythique de Massalia, le nom du vautour (gyps), "La Vautouresse" en grec… L'oiseau de mauvais augure étant obscène par essence, nous n'insisterons pas. Il demeure évident qu'au-delà des parentés unissant les peuples de l'ensemble culturel celte, les variantes géographiques sont multiples. Les traditions funéraires, au premier chef, changent au fil du temps ainsi que d'une région à l'autre. L'absence de nécropole remarquée dans le territoire des Salyens prive l'archéologie provençale de l'abondant mobilier funéraire qu'ailleurs on récolte dans les tombes, et laisse planer, faute de rapace, cette question : qu'ont-ils fait de leurs morts ? […]

http://lamblard.typepad.com/weblog/2005 ... _cles.html

Rédigé par Jean-Marie Lamblard le 29 juillet 2005

Entre rites et réalité, création et crémation, l'on peut remarquer sur le site suivant qu’autant le monde carnassier des rapaces, des chiens ou des ... poissons se donnent en rendez-vous au festin funéraire :

Attention ! Certaines photos peuvent choquer ! :shock::(
(Téléchargement des photos quelque peu long)

La mort pour les Indiens...

Loin de constituer un tabou, la vie et la mort s'entremêlent étroitement tout au long de l'existence.
Sans destruction, il ne saurait y avoir de création.
La mort est donc omniprésente dans le quotidien de tous les Hindous.

http://indedunord.free.fr/pages/mort/pa ... 20inde.htm


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Messagede ejds » Mar 28 Mar, 2006 18:31

Sedullos a écrit:Muskull a écrit :
"Tous les peuples anciens accordaient une place prépondérante à la mort, à 40 ans ils étaient déjà des vieillards, les femmes mourraient souvent jeunes dans l'enfantement, les enfants encore plus."

A moduler fortement, Muskull,
forte mortalité infantile, oui, pour les femmes en couche, oui aussi probablement.

Pour les hommes, Cintugnatos des Enfants de Finn a expliqué, à Beynac, le 20avril, qu'il n'en était rien : sauf mort violente pour les guerriers, il y des hommes et beaucoup, qui viennent vieux et ne sont pas des vieillards à 40 ans.
Les Celtes sont, surtout pour les guerriers, un peuple bien nourri, de haute taille, 1,75 m en moyenne, 1,80 pour les peuples Belges et plutôt en bonne santé.

A l'époque gallo-romaine, une découverte tend à le prouver. Caracalla (188-217), empereur romain, fils de Septime Sévère ; il accorda la citoyenneté romaine à tous les hommes libres de l’Empire, mais son règne (211-217) fut également marqué par d’innombrables cruautés.
Ainsi, vers 214 ap JC, une macabre découverte a été effectué à York, dans le nord de l’Angleterre d’une présumée unité d’élite, coupable de lâcheté ou de déloyauté : :shock::?

The Sunday Times March 26, 2006

A cemetery of secrets

A Roman graveyard has been dug up in York. The skeletons all belonged to tall, strong men — and most are headless. Were they gladiators killed in the arena or victims of a deranged dictator? Richard Girling reports

http://www.timesonline.co.uk/article/0, ... _1,00.html


Traduction avec omission du détail des exécutions … :(

Un cimetière de secrets

Un cimetière romain a été mis à jour à York. Les squelettes ont tout appartenu aux hommes grands et forts - et la plupart sans tête. Étaient-ils des gladiateurs tués dans l'arène ou les victimes d'un dictateur dérangé ?

[…] D'habitude, les cimetières romains ressemblent à n'importe quelle autre. Ils contiennent un mélange à peu près égal d’hommes et de femmes, avec des enfants en bas âge, des adolescents, jeunes et adultes plus âgés dans leur proportion normale. Il est bientôt apparu clairement que celui-ci était très, très différent. Des cinquante six squelettes ou partie de squelettes qui ont été retrouvés, seulement sept étaient ceux d'adolescents ou de plus jeunes. Le reste étaient tous des mâles adultes dans leur première jeunesse, aucun plus âgé de 45 ans. Plus que ceci : par les normes de leur époque, ils étaient des géants, la plupart du temps grand autour de 174cm (approximativement 5ft 10in), à un moment où la moyenne était 5cm de moins. Ils étaient puissamment construits, avec des os des bras mettant bien en évidence l'effort physique extrême. Et ils n'étaient pas des gens du pays. L'analyse isotopique des minerais contenus dans l’émail de leurs dents a prouvé qu'ils venaient de chaque coin de l'empire romain - un couple de Grande-Bretagne, plusieurs de la Méditerranée, un des Alpes, un même d'Afrique. Comment ceci est-il possible?

Légionnaires tués dans la bataille ? Mais alors on s’attendrait à ce que leurs squelettes montrent l'impression de crânes déchiquetés par la guerre, des membres divisés, des blessures de défense sur les mains et les bras lorsqu'ils auraient essayé d'écarter les coups d’épée ou de hache. Tout cela était visiblement absent. Pour toute l'évidence d’effet contraire, on pourrait supposer qu'ils étaient morts dans leurs lits. Excepté...

Plus de la moitié d’entre eux avaient leurs têtes coupées. Dans quelques cas le crâne avait été remis plus ou moins d'où il était venu. Mais dans beaucoup d'autres cas, il repose dans la tombe peu profonde sous le bras de son propriétaire, entre ses genoux ou près de ses pieds. Un a des bandes lourdes en fer forgé autour de ses chevilles et il repose à côté d'un autre homme avec qui il a échangé sa tête. Un couple a été enterré le visage vers le bas. D'autres ont été tassés comme si ils avaient été jetées à la hâte ou balancés dans le sol. Seulement une petite minorité avait été accordée la dignité de cercueils.

Bien que les enterrements sans tête n'aient pas été inconnus, il n'y avait aucun précédent pour ainsi dire à en trouver beaucoup dans le même endroit. Et cela n’était pas la fin. Car à juste quelques mètres de distance, durant l’été 2005, encore 24 tombes ont été trouvées dans un jardin. Toutes ont contenu les restes de jeunes ou d’hommes entre deux âges. Quinze de ces derniers définitivement, et encore trois probablement, avaient été décapités. Rien de comparable comme cela n'a été trouvé dans l’étendue entière et intercontinentale de l'empire romain. Qui étaient ces hommes ? Que leur est-il arrivé ?

Une première théorie, décrite dans un programme de BBC2 Timewatch et devant être montré plus tard ce mois, était qu'ils avaient été soumis à un certain genre de rite païen d'enterrement. Une croyance commune était alors qu'en enlevant la tête d'une personne libérerait les puissances magiques qui les expédieraient dans la vie après la mort, ou peut-être leur empêcherait de se lever pour hanter la vie. Mais il y avait un problème. La décapitation rituelle est produite après la mort, à l'aide d'une lame mince qui découperait par la nuque et trancherait entre les vertèbres. Le résultat doit être chirurgicalement parfait.

Mais les corps d'York n'étaient pas comme cela du tout. Le travail sur et autour des cous ressemble plus aux efforts d'un bûcheron que celui de n'importe quel anatomiste. Même un boucher aurait fait un travail plus soigné. Les exécuteurs ont cognés à plusieurs reprises jusqu’à, par pure persistance, ils fracassent l'os et que la tête roule librement.

[…] La théorie de Miranda Green est que les exécutions pourraient avoir été la punition pour une unité militaire reconnue coupable de lâcheté, quand "chaque 10ème homme est tué devant ses camarades". Elle offre, aussi, une explication alternative pour les décapitations. "Leurs corps pourraient avoir été traités d'une manière humiliante de sorte qu'ils n'entrent pas réellement dans le monde des esprits."

[…]

Ce fil est à rapprocher de : sacrifice et rites de la mort

http://forum.arbre-celtique.com/viewtop ... sc&start=0

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Messagede Professeur Cornelius » Mar 28 Mar, 2006 18:47

Il est vrai que la statistique est une science parfois trompeuse.

On confond ainsi facilement l'espérance de vie à la naissance avec l'âge maximal de décès... Il est évident qu'aujourd'hui, la mortalité infantile étant très réduite (dans l'Occident riche, bien sûr), l'espérance de vie à la naissance a augmenté.

Mais dans une culture où plus d'un enfant sur deux mourait avant l'âge d'un an, la moyenne est forcément abaissée. Or, pour ceux qui échappent aux dangers de l'enfance et parviennent à l'âge adulte, c'est différent. Ainsi, dans une même société, l'espérance de vie à la naissance peut-être de 45 ans, puis, à l'âge 25 ans, de 30 ans, puis encore, à l'âge de 50 ans, de 15 ans. Ca ne veut pas dire qu'à 45 ans, on est fini.
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Messagede Muskull » Mar 28 Mar, 2006 18:55

Pourquoi ? Tu as 45 ans ! :lol:
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