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César attaque les Pésures et les Turdules Veteres (61-60 av. J.-C.)
 Alors que César combattait les habitants du mont Herminium, d'autres peuplades de la région semblèrent se préparer à affronter les Romains. En effet, selon Dion Cassius, elles transportèrent soudainement les femmes, les enfants et leurs biens les plus précieux sur la rive droite du Douro (Histoire romaine, XXXVII, 52). Cette dernière indication invite à croire que ces populations étaient celles qui peuplaient la région comprise entre le mont Herminium (Serra da Estrêla) et ce fleuve, à savoir les Turdules Veteres et les Pésures. Le fait qu'ils aient transporté ce qui comptait le plus à leurs yeux sur la rive droite du Douro, chez les Bracares, paraît indiquer qu'une certaine amitié les unissait à ce peuple. À cette annonce, César quitta le mont Herminium et profita des manoeuvres de ces peuples pour s'emparer de leurs villes.
À au moins une occasion, ces populations tentèrent de s'opposer aux Romains par un stratagème. Ils se firent précéder par leurs troupeaux, en espérant ainsi que les soldats de César se disperseraient pour razzier le bétail, permettant ainsi de les surprendre. Cette manoeuvre fut rapidement déjouée, les Romains demeurèrent en ordre de bataille et écrasèrent les rebelles (Histoire romaine, XXXVII, 52).
À la suite de cette nouvelle victoire, César apprit que les riverains du mont Herminium, qu'il venait de soumettre, avaient repris les armes et espéraient lui tendre une embuscade.
Sources littéraires anciennes
| Dion Cassius, Histoire romaine, XXXVII, 52 : "Plusieurs de leurs voisins, craignant qu'il ne fondit aussi sur eux, transportèrent au-delà du Douro leurs enfants, leurs femmes et tout ce qu'ils avaient de plus précieux. César profita de ce moment pour s'emparer de leurs villes, et en vint ensuite aux mains avec eux. Ils s'étaient fait précéder de leurs troupeaux, afin de tomber sur les Romains, quand ils se seraient dispersés pour les enlever ; mais César ne s'occupa point des troupeaux, attaqua les barbares et les vainquit."
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| Plutarque, Vies parallèles des hommes illustres : Vie de César, XI : "Il marcha contre les Calléciens et les Lusitaniens, les vainquit, et s'avança jusqu'à la mer extérieure, en subjuguant des nations qui n'avaient jamais été soumises aux Romains. À la gloire des succès militaires, il ajouta celle d'une sage administration pendant la paix : il rétablit la concorde dans les villes, et s'appliqua surtout à terminer les différends qui s'élevaient chaque jour entre les créanciers et les débiteurs."
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Espace Découverte
[ Les peuples celtes de la péninsule ibérique ]
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