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Encyclopédie Celtique

Londinium et de Verulamium sont anéanties [61]

Londinium et Verulamium sont anéanties (61 ap. J.-C.)

Après la prise de Camulodunum par les Bretons et la défaite de la légion de Quintus Petillius Cerialis, les troupes du gouverneur Caius Suetonius Paulinus atteignirent enfin les cités touchées par l'insurrection et arrivèrent finalement à Londinium (Londres). Se voyant dans l'impossibilité de défendre cette ville assaillie par les rebelles, faute de défenseurs pour le seconder, il se résolut à l'abandonner à son sort malgré son importance et les supplications de ses habitants (Tacite, Annales, XIV, 33). D'après Dion Cassius (Histoire romaine, LXII, 8) et Tacite (Annales, XIV, 33), le sacrifice de Londinium et le refus d'affronter les insurgés étaient destinés à effectuer un replis stratégique vers une région où l'issue des combats lui serait plus favorable.

Lorsque la ville fut prise par les insurgés, à l'instar de ce qui arriva à Camulodunum (Colchester), tout fut pillé et les habitants massacrés (Tacite, Annales, XIV, 33). Selon le même passage des Annales de Tacite, le municipe de Verulamium (St. Albans) éprouva les mêmes tourments. Dion Cassius (Histoire romaine, LXII, 1 ; 7), Suétone (Vies des douze Césars : Vie de Néron, XXXIX) et Tacite (Annales, XIV, 33 ; Vie d'Agricola, XVI) insistent sur la barbarie des crimes commis par les troupes soulevées et galvanisées par les harangues de Boudicca (Dion Cassius, Histoire romaine, LXII, 2-7).

Beaucoup d'autres localités ont très certainement subi les mêmes outrages, de même que les contingents romains laissés ça et là dans la province. Sur ce dernier point, on notera cependant une importante contradiction dans les écrits de Tacite. Dans les Annales, il indique que les insurgés ne prenaient pas la peine d'attaquer les forts et postes militaires romains, leur préférant les localités sans défense, où le butin pouvait abonder (Annales, XIV, 33). Dans la Vie d'Agricola par contre, Tacite indique que les Bretons attaquaient les garnisons romaines dans leurs fortins (Vie d'Agricola, XVI).

Au terme de ces pillages et massacres, les principales villes peuplées par les Romains et leurs alliés avaient été prises. Les troupes romaines présentes étaient dispersées et indépendamment incapables de rétablir la situation en faveur de Rome. Aussi, lorsque les Bretons menés par Boudicca se mirent en route vers les positions occupées par Caius Suetonius Paulinus||, chaque belligérant savait que l'issue de la bataille allait déterminer le sort de la Bretagne toute entière.


Dion Cassius, Histoire romaine, LXII, 1 : "Pendant que Rome était occupée à ces divertissements, il arriva en Bretagne un malheur terrible : deux villes furent prises d'assaut, quatre-vingt dix mille hommes, tant Romains qu'alliés, furent massacrés, et l'île échappa à la domination romaine. Tout arriva par le fait d'une femme, ce qui fut le comble de l'ignominie, en la façon dont les dieux avaient à l'avance annoncé le désastre. De la curie, en effet, on avait entendu, la nuit, sortir un bruit barbare accompagné de rires, et, du théâtre, un tumulte accompagné de pleurs, sans qu'aucun homme eût parlé ou gémi ; on avait vu des maisons sous l'eau dans le fleuve de la Tamise, et l'Océan, qui sépare l'île de la Gaule, s'était, dans la pleine mer, montré ensanglanté."

Dion Cassius, Histoire romaine, LXII, 2 : "Mais le chef qui les excita surtout, qui les décida à la guerre contre les Romains, qui fut jugé digne d'être à leur tête et qui les commanda durant toute la guerre, ce fut Bouduica, femme bretonne, de race royale et d'un courage au-dessus de son sexe. Elle rassembla une armée d'environ cent vingt mille hommes, et monta sur une tribune faite, à la manière des Romains, avec de la terre détrempée. Sa taille était grande, sa figure farouche, son regard perçant ; elle avait la voix rude ; elle laissait tomber jusqu'au bas du dos son épaisse chevelure d'un blond prononcé, et portait un grand collier d'or ; sur son sein était serrée une tunique de diverses couleurs, et par dessus s'attachait avec une agrafe une épaisse chlamyde. C'était là toujours son équipage ; mais alors, prenant en main une lance, afin de frapper tout le monde de terreur, elle parla en ces termes :"

Dion Cassius, Histoire romaine, LXII, 3 : "" L'expérience vous a montré combien la liberté diffère de la servitude, en sorte que si quelqu'un de vous, auparavant, s'était, par ignorance du meilleur choix, laissé tromper aux promesses employées par les Romains pour le séduire, aujourd'hui, du moins, l'épreuve de l'une et de l'autre vous a enseigné combien grande était votre erreur de préférer au gouvernement national une domination que vous vous êtes attirée vous-mêmes ; vous avez reconnu combien la pauvreté sans maître vaut mieux que la richesse avec l'esclavage. Quelle honte, quelle douleur n'avons-nous pas souffertes depuis que ces étrangers ont porté leurs regards sur la Bretagne ? N'avons-nous pas été privés complètement de nombreuses et immenses possessions et ne payons-nous pas des impôts pour le reste ? Sans parler de nos troupeaux et de nos champs, dont tous les produits sont pour eux, ne livrons-nous pas chaque année nos corps mêmes en tribut ? Combien ne vaudrait-il pas mieux être vendus une fois plutôt que d'être, avec le vain nom de liberté, contraints de nous racheter tous les ans ? Combien ne vaudrait-il pas mieux être égorgés et périr, plutôt que de promener partout nos tètes tributaires ? Mais que dis-je là ? La mort, chez eux, n'est pas même exempte de redevance, et vous savez ce que nous payons pour ceux qui ne sont plus ; chez les autres peuples, la mort affranchirait les esclaves, chez les Romains seuls, ceux qui ne sont plus existent encore pour rapporter. Bien plus, si quelqu'un de nous n'a pas d'argent (comment et d'où en aurait-il ?), il est dépouillé, pillé, comme les gens qu'on tue. Quelle modération attendre d'eux pour la suite , après qu'ils nous ont, dès le commencement, traités de la sorte, tandis que tous les hommes cherchent à apprivoiser les animaux récemment mis en captivité ?"

Dion Cassius, Histoire romaine, LXII, 4 : "" C'est nous, s'il faut dire la vérité, c'est nous qui sommes cause de tous ces maux, nous qui, dans le principe, leur avons permis de mettre le pied sur cette île, au lieu de les chasser sur-le-champ comme leur fameux Jules César ; nous qui, lorsqu'ils étaient loin, ne leur avons pas fait craindre, comme à Auguste et à C. Caligula, de tenter la traversée. Car, ayant pour demeure une île d'une si vaste étendue, ou plutôt une sorte de continent baigné de tous côtés par les flots, possédant un monde à nous, tellement séparés de tout le reste des hommes par l'Océan, qu'on nous croit habitants d'une autre terre, sous un autre ciel, et que plusieurs d'entre eux, même les plus savants, connaissaient à peine notre nom, nous avons été méprisés, foulés aux pieds par des gens qui ne voient rien que le lucre. Ainsi donc, si nous ne l'avons pas fait auparavant, maintenant, du moins, citoyens, amis, parents (car, à mes yeux, vous êtes tous parents, puisque vous habitez une même île et que vous portez le même nom), faisons notre devoir, tandis que nous conservons encore le souvenir de la liberté, afin d'en laisser à nos enfants et le nom et la réalité. Car, si nous oublions complètement la condition heureuse dans laquelle nous avons été élevés, que sera-ce d'eux, nourris dans l'esclavage ?"

Dion Cassius, Histoire romaine, LXII, 5 : "" Mon dessein, en vous adressant ces paroles, n'est ni de vous inspirer la haine du présent (vous le haïssez), ni la crainte de l'avenir (vous le craignez), mais de vous louer d'avoir de vous-mêmes choisi le parti nécessaire, et de vous être montrés prêts à me secourir, prêts à vous secourir vous-mêmes. Ne redoutez pas les Romains : ils ne sont ni plus nombreux ni plus vaillants que nous. La preuve, c'est qu'ils se protègent par des casques, des cuirasses, des cuissards, et qu'ils se sont préparé des palissades et des fossés pour se défendre des incursions de leurs ennemis. Ce sont des précautions dont ils s'entourent par crainte plutôt que de marcher résolument en avant comme nous. Il y a chez nous, en effet, tant de courage, que nous croyons nos tentes plus sûres que leurs murailles, nos boucliers préférables à leurs armures. Ainsi, vainqueurs, nous les tenons en notre pouvoir ; repoussés par la force, la fuite nous dérobe à eux, et, en supposant que nous adoptions le parti de la retraite, nous nous enfoncerons dans des marais et dans des montagnes où ils ne sauront ni nous trouver ni nous prendre, tandis qu'eux, le poids de leurs armures les rend également incapables de poursuivre et de fuir ; en supposant qu'ils parviennent à s'échapper, leur refuge est dans un endroit qu'on leur a indiqué à l'avance et où ils vont s'enfermer comme dans des cages. Ils ont donc en cela une grande infériorité, et aussi en ce qu'ils ne supportent pas comme nous la faim, la soif, le froid, la chaleur, et qu'ils ont besoin d'ombre, d'abris, d'une nourriture apprêtée, de vin, d'huile, et que le manque d'une de ces choses cause leur perte ; au lieu que, pour nous, toute herbe, toute racine nous est nourriture ; tout suc nous est huile, toute eau nous est vin, tout arbre nous est maison. En outre, ces pays nous sont familiers et favorables ; pour eux, au contraire, ils sont, inconnus et ennemis ; nous, nous traversons les fleuves nus et à la nage ; eux, ils ont peine à les passer sur des bateaux. Marchons donc contre eux, pleins de confiance en la bonne fortune, et montrons-leur qu'ils ne sont que des lièvres et des renards qui prétendent commander à des chiens et à des loups. ""

Dion Cassius, Histoire romaine, LXII, 6 : "A ces mots, elle lâcha, comme pour une sorte de divination, un lièvre de son sein, et la course de l'animal ayant donné un présage heureux, la multitude tout entière poussa des cris joyeux ; Bouduica alors, levant une main vers le ciel : " Je te rends grâces, dit-elle, Adrastée ; femme, j'invoque une femme, moi qui commande non aux portefaix d'Égypte, comme Nitocris, ou aux marchands d'Assyrie, comme Sémiramis (c'est des Romains que nous avons appris ces exemples), ou aux Romains eux-mêmes, comme jadis Messaline et ensuite Agrippine (aujourd'hui, Néron a bien un nom d'homme, mais, en réalité, c'est une femme ; et la preuve, c'est qu'il chante, qu'il joue de la lyre et s'occupe à se parer) ; mais à des hommes, à des Bretons, qui ne savent pas, il est vrai, cultiver la terre ou exercer un métier, mais qui ont parfaitement appris à faire la guerre, et qui tiennent pour communs tous leurs biens, pour communs leurs enfants et leurs femmes, lesquelles ainsi ont autant de coeur que les hommes. Reine de tels hommes et de telles femmes, je t'adresse mes voeux et je te demande la victoire, le salut et la liberté contre des hommes violents, injustes, insatiables, sacrilèges, si on doit appeler hommes des gens qui se baignent dans l'eau chaude, mangent des mets apprêtés avec recherche, qui boivent du vin pur, qui se frottent de parfums, qui ont une couche moelleuse, qui dorment avec des jeunes gens, et des jeunes gens hors d'âge, et qui sont les esclaves d'un joueur, et encore d'un méchant joueur de lyre. Que désormais cette Néronis, cette Domitia ne règne plus sur moi, ni sur vous, qu'elle soit, avec ses chants, la maîtresse des Romains (ils méritent bien d'être les esclaves d'une pareille femme, puisqu'ils souffrent depuis si longtemps sa tyrannie) ; mais toi, ô notre maîtresse, puisses-tu toujours marcher seule à notre tête ! ""

Dion Cassius, Histoire romaine, LXII, 7 : "Après avoir harangué de la sorte son armée, Bouduica la mena contre les Romains, qui se trouvaient alors sans chef, attendu que Paulinus, leur général, était occupé à une expédition contre Mona, île située près de la Bretagne. Aussi fut-il aisé à Bouduica d'emporter deux villes romaines, de les piller et d'y faire, comme je l'ai dit, un immense carnage ; il n'y eut pas de cruauté que ne souffrirent les hommes qui furent pris. Mais leur action la plus affreuse, la plus inhumaine, fut de pendre nues les femmes de la plus haute naissance et de la plus grande distinction, de leur couper les mamelles et de les leur coudre sur la bouche, afin de les leur voir manger ; après quoi, ils les empalèrent. Ces horreurs se commettaient au milieu de leurs sacrifices, de leurs festins et de leurs orgies, dans leurs temples et principalement dans le bois consacré à Adrastée : c'était le nom qu'ils donnaient à la Victoire, et ils lui rendaient un culte tout particulier."

Suétone, Vies des douze Césars : Vie de Néron, XXXIX : "À de si grands maux, à de si cruels outrages dont l'empereur était la cause, la fortune ajouta encore d'autres fléaux. En un seul automne, la peste inscrivit trente mille convois sur les registres funèbres. Dans une défaite en Bretagne, deux de nos principales places furent pillées, et un grand nombre de citoyens et d'alliés massacrés. Du côté de l'Orient, un échec honteux en Arménie fit passer nos légions sous le joug, et la Syrie fut sur le point de nous échapper. Au milieu de ces désastres, ce qui étonne, ce qu'on ne saurait trop remarquer, c'est que Néron ne supporta rien avec plus de patience que les satires et les injures, et que jamais il ne montra plus de douceur qu'envers ceux qui le déchiraient dans leurs discours ou dans leurs vers."

Tacite, Annales, XIV, 33 : "Mais Suetonius, avec un courage admirable, perce au travers des ennemis, et va droit à Londinium, ville qui, sans être décorée du nom de colonie, était l'abord et le centre d'un commerce immense. Il délibéra s'il choisirait ce lieu pour théâtre de la guerre. Mais, voyant le peu de soldats qui était aux environs et la terrible leçon qu'avait reçue la témérité de Cerialis, il résolut de sacrifier une ville pour sauver la province. En vain les habitants en larmes imploraient sa protection ; inflexible à leurs gémissements, il donne le signal du départ, et emmène avec l'armée ceux qui veulent la suivre. Tout ce que retint la faiblesse du sexe, ou la caducité de l'âge, ou l'attrait du séjour, tout fut massacré par l'ennemi. Le municipe de Verulamium éprouva le même sort ; car les Bretons laissaient de côté les forts et les postes militaires, courant, dans la joie du pillage et l'oubli de tout le reste, aux lieux qui promettaient les plus riches dépouilles et le moins de résistance. On calcula que soixante-dix mille citoyens ou alliés avaient péri dans les endroits que j'ai nommés. Faire des prisonniers, les vendre, enfin tout trafic de guerre, eût été long pour ces barbares : les gibets, les croix, le fer, le feu, servaient mieux leur fureur ; on eût dit qu'ils s'attendaient à l'expier un jour, et qu'ils vengeaient par avance leurs propres supplices."

Tacite, Vie d'Agricola, XVI : "C'est par des propos de ce genre que les Bretons s'excitaient mutuellement. Une femme de sang royal, Boudicca, prit la tête du mouvement - chez eux le sexe ne fait pas question quand il s'agit de commander ! - et, tous ensemble, ils partirent en guerre. Ils traquèrent nos soldats éparpillés dans les fortins, défirent nos garnisons, envahirent la colonie, symbole pour eux de l'asservissement. La colère des vainqueurs ne renonça à aucune forme de la cruauté propre aux âmes barbares. Apprenant le soulèvement de la province, Paulinus intervint immédiatement, sans quoi la Bretagne aurait été perdue : l'issue heureuse d'une seule bataille y rétablit la soumission ancienne."


Sources:
  • Pierre Crombet pour l'Arbre Celtique
  • Julien Quiret pour l'Arbre Celtique

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