Saints celtiques

[Muskull]

S'cuses Fergus
Tu as un saint They ou Ey dans tes archives ?
Dans le cap Sizun il a quelques chapelles et une fontaine à la pointe du Van.
C'est mon saint à moi

[André-Yves Bourgès]

Bonjour,

Je m'immisce : saint Day en Cornwall (cf. ecclesia sancti Dye en 1284) et saint They en Cornouaille continentale (cf. Lotay, Loctey en 1426) paraissent désigner le même personnage, un saint de l'hagiotoponymie dont on n'a conservé aucune trace (pas de vita médiévale, pas de mentions dans les documents liturgiques et ses différents pardons se tiennent à des dates différentes).

Rapprochement intéressant et ingénieux avec l'éponyme des villages de Saint-Aydes, ou Saint-Aide respectivement en Pluduno et en Pléhérel.

(Réf. : B. Tanguy et N. Orme).

Bien cordialement

André-Yves Bourgès
www.hagio-historiographie-medievale.fr

[Marc'heg an Avel]

Photo d'un certain petit Colin :

Saint They, en Cleden Cap Sizun, à la pointe du Van.



La photo n'est pas de moi, mais sa reproduction et son utilisation sont tout de même soumises à l'autorisation de l'auteur.

JCE

[André-Yves Bourgès]

Bien belle photo...

AYB

[Muskull]

Merci à vous.
Pour ne pas encombrer le saint fil de Fergus j'ai rebondis ici :
http://www.forum.arbre-celtique.com/vie ... 6128#46128

[Fergus]

21 mars :

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* Saint Enda de Arranmore
* Saint Isenger de Verdun
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Saint Enda, abbé d'Arranmore, Père du Monachisme Irlandais
(Eanna, Endeus, Enna)
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Né dans le Meath; mort à Killeany, Irlande, vers 530 ou 590; jour de fête anciennement au 16 mars.

Au sixième siècle, le rocher sauvage appelé Arran, au large de la côte de Galway, était une île de saints, et parmi eux il y avait saint Enda, le patriarche du monachisme irlandais. C'était un prince Irlandais, fils de Conall Derg d'Oriel (Ergall) en Ulster. Une légende rapporte que, soldat, Enda aurait été converti par sa soeur, sainte Fanchea (1er janvier), abbesse de Kill-Aine. Renonçant à ses rêves de conquête, il décida d'épouser une des filles du couvent de sa soeur. Quand celle qu'il voulait épouser mourrut soudainement, il abdiqua de son trône et de sa vie de gloire en ce monde pour devenir moine. Il fit un pélerinage à Rome et y fut ordonné. Ces histoires racontant les débuts de la vie de saint Enda et de sa soeur sont peu fiables, au contraire de la suite. Une "Vita" plus authentique existe encore à Tighlaghearny, Inishmore, où il a été enterré.

On y apprend qu'Enda a appris les principes de la vie monastique à Rosnat en Grande-Bretagne, qui était probablement la fondation de Saint David dans le Pembrokeshire ou saint Ninian (16 septembre) dans le Galloway. Retourné en Irlande, Enda a construit des églises à Drogheda, et un monastère dans la Boyne Valley. Ce qui est incertain, c'est la proportion de la Règle d'Enda qui serait une adaptation de celle de Rosnat.

Par la suite vers 484, il a supplié son beau-frère, le roi Oengus (Aengus) de Munster, de lui donner l'île sauvage et stérile d'Arran (Aranmore) dans la Baie de Galway. Oengus voulait lui donner un terrain fertile dans la Golden Vale, mais Arran était l'idéal pour la vie religieuse selon Enda. Sur Arran il a fondé le monastère de Killeaney, qui est considéré comme le premier monastère Irlandais au sens strict du terme, la capitale de "L'Irlande des saints." Là-bas ils ont mené une vie rude faite de travail manuel, prières, jeûnes, et de l'étude des Ecritures. Il est dit qu'on n'y a jamais autorisé le moindre feu pour réchauffer les cellules de pierres froides, même si "le froid pouvait être ressentit par ces coeurs brûlants de l'amour de Dieu."

Enda a divisé l'île en 10 parties, et dans chacune, il a construit un monastère, et sous sa Règle sévère Arrane est devenu une lumière ardente de sainteté durant des siècles en Europe de l'Ouest. A présent les moutons paissent et frissonnent dans l'orage, au pied de ruines de vieux murs où autrefois des hommes ont habité et prié. Ceci était la maison choisie par un groupe d'hommes pauvres et consacrés, dirigés par saint Enda. Il leur a appris à aimer le dur rocher, la caverne humide, et la terre stérile balayée par les vents violents de l'ouest. C'étaient des hommes de la caverne, et aussi des hommes de la Croix, qui, se rappelant que leur Seigneur était né dans une mangeoire et n'avait nulle part où reposer Sa tête, suivirent le même dur chemin.

Leur venue a produit de l'agitation, et les pêcheurs de Galway venaient continuellement avec leurs petits bateaux remplis de curieux, car la renommée d'Arran-More st'étendit vite et loin. Les disciples d'Enda étaient un noble groupe. Il y avait saint Ciaran Clonmacnoise (9 septembre), qui était venu une première fois là-bas quand il était jeune, pour meuler le maïs. Il y serait resté si Enda n'avait pas insisté comme quoi son véritable labeur résidait ailleurs, bien qu'il hésitait à les quitter. Quand il est parti, les moines d'Arran se sont alignés sur la rive pendant qu'il s'agenouillait pour recevoir une dernière fois la bénédiction d'Enda, et ont regardé avec les yeux pleins de regrets le bateau s'éloigner d'eux. A son départ, ils ont déclaré que leur île avait perdu sa fleur et sa force.

Un autre était saint Finnian (10 septembre), qui quitta Arran pour aller fonder le monastère de Moville (où saint Columba a passé une partie de sa jeunesse), et qui devint ensuite évêque de Lucca en Toscane, Italie. Parmi eux
il y avait aussi saint Brendan le Navigateur, saint Columba d'Iona, Jarlath de Tuam (6 juin), et Carthach l'Ancien (5 mars). Ceux-là et beaucoup d'autres ont formé une grande et vaillante compagnie qui a appris premièrement sur Arran les diverses Voies de Dieu, et qui de ce sanctuaire rocheux ont porté la Lumière de L'Evangile au monde païen.

La sauvagerie même d'Arran l'a fait plus riche et plus cher à ceux-là qui l'ont habité. Ils ont aimé ces îles qui étaient "comme un collier de perles que Dieu aurait déposé à la surface de la mer," et plus encore parce que ça avait été le théatre de cultes païens. Il y avait 3 îles en tout, avec de charmants noms Irlandais: Inishmore, Inishmain, et Inisheen.

Sur la plus grande il y avait le puit de saint Enda et son autel, et la tour circulaire de l'église où sonnait la cloche donnant le signal quand saint Enda avait pris sa place à l'autel. Au son de la cloche, le service de la Messe commençait dans toutes les églises de l'île.

"O, Arran," pleura Columba en extase, "la Rome des pélerins!" Il n'a jamais oublié sa maison spirituelle qui baignait dans le soleil de l'ouest, à la terre pure sanctifiée par tant de mémoires. En effet, disait-il, elles brillaient d'une telle gloire que les Anges de Dieu descendaient pour adorer dans les églises d'Arran.
(Attwater, Attwater2, Bénédictins, D'Arcy, Delaney, encyclopaedia, Farmer, Gill, Healy, Husenbeth, Kenney, Montague).

Un article sur la Vie Monastique des Iles Arranes
http://www.newadvent.org/cathen/01677b.htm
(site traditionaliste romain)


Saint Isenger de Verdun, évêque
(Isengrin?)
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Neuvième siècle (?). Un des anciens évêques Irlandais de Verdun, dans l'Allemagne septentrionalle, qui vint du monastère Irlandais d'Anabaric (D'Arcy, O'Hanlon).

[Fergus]

22 mars :

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* Saint Failbe d'Iona
* Saint Trien de Killelga
* Sainte Darerca
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Saint Failbhe d'Iona, abbé.
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Né en Irlande; mort vers 680. Saint Failbhe, abbé d'Iona et frère de saint Finan de Rath, est un des 20 saints portant le même patronyme qui sont commémorés par les ménologes Irlandais et Ecossais (Bénédictins)


Saint Trien (Trienan) de Killelga, abbé.
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5ième siècle. Saint Trien, abbé du monastère de Killelga, était un des disciples de Saint Patrick (Bénédictins)


Sainte Darerca.
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5ième siècle. On pense que sainte Darerca était une des soeurs de saint Patrick d'Irlande, et la mère de 15 enfants, dont certains deviendront des saints. Son nom dérive du terme irlandais "Diar-Sheare", ce qui signifie "amour constant et fort". (Bénédictins, Montague)

[Fergus]

23 mars :

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* Saint Gwinear, Sainte Phiala & compagnons
* Saint Maidoc de Fiddown
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=


Saint Gwinear, sainte Phiala & leurs compagnons, Martyrs
(Fingar, Guigner, Gwinnear)
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Mort en 460. La "Vita" de ce saint n'a été écrite par Anselme, probablement un chanoine de Cornouailles, qu'à peu près 8 siècles après sa mort. Il y a des preuves que les fondements du récit sont authentiques. Quand Saint Patrick évangélisait l'Irlande, il vint au tribunal du roi Clito et fut traité avec dédain. Mais Gwinear, le fils du roi, était plus poli que son père. Bien que pourtant pas Chrétien, il reconnu la piété de Patrick et se leva pour offrir au saint son propre siège.

Plus tard, comme il chassait, méditant en même temps sur le christianisme, il se converti. Gwinear laissa son cheval partir librement et commença à vivre comme ermite. Après la mort du roi Clito, le saint revint à la maison, mais ne voulu pas monter sur le trône. Au contraire, il emmena 770 hommes et femmes (dont sa soeur Piala, convertie) diffuser la Foi chrétienne dans le Pays de Galles et en Bretagne. Au début ils parvinrent à l'embourchure de la Hayle River

Parmi les miracles célébre accomplis par le saint, il y a celui à Puvigner en Bretagne, qui montre sa réputation d'ami des animaux. N'ayant plus d'eau, le saint frappa le sol et fit surgir non pas une mais 3 fontaines : celle pour lui, les 2 autres pour son chien et son cheval.

Le saint et nombre de ses disciples sont morts martyrs. Le tyran de Cornouailles Teudar avait longtemps haït les Chrétiens. Il avait un lac rempli de reptiles dans lequel il jetait ceux qu'il détestait. On rapporte qu'il attaqua par derrière un groupe de Chrétiens amis de Gwinear et les tua.

Par la suite, Gwinear et quelques compagnon retrouvèrent leurs corps. Le saint compris que son propre martyre ne devait plus tarder. "Ici, frères, est le lieu de notre repos," dit-il à ses compagnons. "Dieu a fixé cet endroit pour que nous y cessions notre oeuvre. Dès lors venez, et offrons Lui avec joie nos vies en sacrifice. Ne craignons pas celui qui tue les corps. Craignons plutôt celui qui a le pouvoir de faire chuter et le corps et l'âme en Enfer."

Peu après, le saint fut attrapé par Teudar et décapité à Hayle, près de Penzance. Une basilique a été construite des années plus tard par-dessus sa tombe. Et le village de Gwinear en Cornouailles porte son nom encore aujourd'hui. Il est aussi vénéré encore de nos jours à Pluvigner (diocèse de Vannes), Bretagne, où il est appelé saint Guigner. A Pluvigner, il y a des vitraux montrant Gwinear chassant un cerf avec une croix entre ses bois (évoquant saint Eustace (20 septembre)) et une source proche de l'église vers où vont les procesions le jour du Pardon.

Une partie des disciples de Gwinear a réchappé et ils ont donné leurs noms aux églises de saint Ives à Porthleven. Bien qu'il n'y ait pas de preuve sûre que Gwinear et ses compagnon étaient Irlandaiss ou missionnaires ni qu'ils aient été massacrés par un tyran, le récit historique suggère qu'il vint du Pays de Galles avec un autre saint local, Meriadoc (7 juin), a évangélisé district de Comborne et Gwinnear (Cornouailles), et est allé en Bretagne (Attwater, Bénédictins, Bentley, Encyclopaedia, Farmer).

* * *

Une autre Vie: --

Un groupe de missionnaires d'Irlande est arrivé en Cornouailles l'esturaire du Hayle, dans la première partie du 6ième siècle. Le dirigeant est connu en Cornouailles comme Gwinear bien que son nom Irlandais devait plus probablement avoir été Fingar. Le groupe comprenait sa soeur Piala,? et ses frères Erc et Uny. Il est difficile de savoir avec certitude s'ils ont été les premiers Chrétiens dans cette partie de la Grande-Bretagne ou s'ils sont venus raviver la Foi de ceux dont elle s'était affaiblie, mais nous savons qu'ils ont excité le courroux du seigneur local.

Tendrig, le Tyran Ténébreux des légendes Corniques, avait sa forteresse sur les rives Towans du Hayle Pool, à un endroit appelé Riviere et il a entrepris de mettre un terme rapide à l'invasion spirituelle de son territoire. Il les a attaqués dans un champ proche d'un bois et on rapporte que l'église de Saint Givinear marquerait le lieu du martyre et où est tombée la tête de Gwinear, qui la ramassa et recommença à marcher avec. Plus tard il est apparu à un paysan appelé Gurr et lui a demandé d'enterrer son corps et celui de ceux qui étaient morts avec, que Tendrig avaient laissés couchés là où ils étaient tombés.

L'Eglise de Phillack qui est très proche du fort de Tendrig est l'église de sainte Piala et bien qu'elle soit médiévale la série de Chi/Rho dans le mur au-dessus de la porte sud pourrait bien dater de son époque, et il y a une splendide ancienne croix dans le cimetière et plusieurs pierres sculptées. On pense en général qu'elle est morte avec son frère dans le massacre mais quelques-uns ont suggéré à cause de la position de l'église qui Tendrig aurait pu se repentir et lui avoir donner sa terre en réparation.

Erc, adoucit en cornique en Erth, est le patron de la paroisse proche du Hayle sur la rive orientale et est identifié par beaucoup comme le premier disciple que Saint Patrick a converti à Tara, quand l'apôtre avait allumé le feu sur la colline de Slane. Ce saint est connu en Irlande comme Saint Erc de Slane et sa date coïnciderait avec celles de Saint Erth.
Saint Uny ou Uny en Cornouailles, était parent, probablement un frère, et est le patron de Lelant et Redruth.

William de Worcester dit que [?] était la soeur d'Erth et d'Uny et qu'elle seule a échappé au massacre. Anselme, un moine du Mont-Saint-Michel rapporte comment elle avait projeté de se joindre à l'expédition mais avait découvert que ses frères l'avait laissée en arrière. Ne se laissant pas contrecarrer, elle a traversé la mer sur une feuille et est arrivée en avance sur le groupe de Givinear. Un seigneur plus raisonnable appelé Dinan lui a donné sa terre à Saint Ives, Porth Ia en Cornique, où elle est enterrée. Son tombeau dans l'église a été vénéré au Moyen-Age. L'histoire de la feuille et les histoires similaires montrent que les écrivains médiévaux reconnaissaient la façon miraculeuse avec laquelle les Irlandais traversaient vers la Grande-Bretagne dans de frèles embarcations (Bowen).


Saint Maidoc de Fiddown, abbé
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5ième siècle. Saint Maidoc, abbé Irlandais de Fiddown dans le Kilkenny, était extrêmement estimé (Bénédictins, Encyclopaedia).

[Fergus]

24 mars :

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* Saint Caimin de Lough Derg
* Saint Cairlon de Cashel
* Saint Domangard de Maghera
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Saint Caimin de Lough Derg (de Inniskeltra), abbé
(Camin, Cammin)
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Mort en 653; sa fête est célébrée le 25 mars en certains endroits. Le saint Irlandais Caimin était le demi-frère du roi Guaire de Connaught et Cumian Fada (12 novembre), et un lettré distingué. Mais il s'est retiré des vanités du monde pour habiter en ermite sur Inish-Keltra (Caltra), dans le Lough Derg près du Galway. Bien que saint Columba de Terryglass (12 décembre) avait fondé un monastère sur l'île un siècle auparavant, saint Caimin est celui en raison duquel les gens appellent l'endroit "île sainte", du fait que de nombreux disciples ont été là-bas, attirés par sa réputation de sainteté. Plus tard dans sa vie, il a fondé un monastère et une église, appelée Tempul-Cammin, sur l'île des Sept Eglises.

Le monastère sur l'Inish-Keltra a prospéré jusqu'en 1010 (quand son dernier l'abbé connu est mort) malgré le fait qu'il se trouvait directement exposé aux envahisseurs Danois. L'abbaye a été pillée vers 836 et encore en 922. Brian Boru a restauré l'église vers 1009. De nos jours, cependant, seules des ruines rappellent la grandeur passée d'Inish-Keltra: la grande tour circulaire de 80 pieds, les antiques gravures de pierres tombales, et les ruines de l'église couvertes de lierre.

Saint Caimin a collaboré avec saint Senan (29 avril). Un fragment du "Psautier de saint Caimin," que certains disent avoir été copié de sa propre main, existe toujours à la bibliothèque Franciscaine à Killiney, Comté de Dublin. Il est aussi crédité de la paternité d'un "Commentaire sur le texte Hébraïque des Psaumes" (Bénédictins, D'Arcy, Healy, Husenbeth, Montague, Muirhead, Neeson).


Saint Cairlon de Cashel, évêque
(Caorlan)
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Sixième siècle. Saint Cairlon était un abbé Irlandais qui est mort et a été ramené à la vie par saint Dageus (18 août). Ensuite, quand Saint Cairlon a été sacré archevêque de Cashel, saint Dageus s'est placé lui-même ainsi que ses moines sous sa direction (Bénédictins).


Saint Domangard de Maghera, ermite
(Donard)
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Mort vers 500. Le saint patron de Maghera, Comté de Down, Irlande, vécut comme ermite sur la montagne appelée maintenant d'après son nom, Slieve-Donard (Bénédictins, Montague).

[André-Yves Bourgès]

Bonsoir,

en ce qui concerne saint Gwinear, je renvoie à l'étude récente de Karen Jankulak, qui a renouvelé la question : "Fingar/Gwinear/Guigner: An 'Irish' Saint in Medieval Cornwall and Brittany", dans Studies in Irish Hagiography - Saints and Scholars (Proceedings of International Conference on Irish Hagiography, April 1997), Dublin, 2001, p. 120-139.

Cette étude avait été précédée par un très intéressant article de B. Tanguy, "Cornou, une ancienne paroisse disparue", dans Charpiana - Mélanges offerts par ses amis à jacques Charpy, s.l. [Rennes], 1991, p. 573-578, où cet auteur soulignait le caractère très composite de la vita de saint Fingar/Gwinear/Guigner. A l'occasion d'un autre travail paru dans Britannia monastica 6 (2002), p. 191-214, B. Tanguy a montré en outre l'influence de cette vita sur la légende de sainte Noyale.

Cordialement,

André-Yves Bourgès
www.hagio-historiographie-medievale.fr

[Fergus]

25 mars :

Dans toute la Chrétienté :
Fête de l'Annonciation de la Très Sainte Mère de Dieu et toujours Vierge Marie

Sainte Kennocha, vierge
(Kyle, Enoch)
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Morte en 1007. Sainte Kennocha était une religieuse écossaise du couvent dans le Fife. Dans le temps, elle était fort vénérée en Ecosse, surtout dans le district autour de Glasgow. Elle aurait été la fille unique d'une famille riche, elle a rejeté l'attraction des biens de ce monde et tous ses prétendants afin de poursuivre une vie de prière. Par un amour extraordinaire de la pauvreté et de la mortification, un merveilleux don de prière, et la pureté ou le caractère unique du coeur, elle a atteint la perfection de toutes les vertus. Elle est devenue célèbre grâce à plusieurs miracles que Dieu a accomplis à travers elle. (Bénédictins, Husenbeth).

[Fergus]

26 mars :

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* Saint Macartin de Clogher
* Saint Sincheall de Killeigh
* Saint Mochelloc de Kilmallock
* Saint Garbhan
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=

Macartin de Clogher, évêque
(Macartan, MacCartan, Maccarthen)
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Mort vers 505; anciennement, jour de fête le 24 mars. Saint Macartin (en Irlandais - Aedh mac Carthin) était un des premiers disciples et compagnons de saint Patrick pendant les missions de ce dernier en territoire païen. Il aurait été sacré évêque de Clogher dans le Tyrone par Patrick en 454. On rapporte que sainte Brigitte, la nièce de Macartin, assistait à la fondation du siège. La tradition nomme Macartan comme "l'homme fort" de saint Patrick, qui a établi l'Eglise dans le Clogher et répandu l'Evangile dans le Tyrone et Fermanagh.

Macartin est aussi un des plus antiques saints Irlandais connus comme faiseur de miracles. Sa sainteté n'est pas tant révélée par n'importe quelle "Vita," elles sont inexistantes!, mais par la haute vénération à son égard. Saint Bede rapporte que même la terre sur sa tombe a été prise comme sainte relique. Son Office est le seul à avoir survécu d'une source Irlandaise.

Un reliquaire, appelé le Grand Reliquaire de Saint Mac Cairthinn, qui a été conçu contenir des reliques de la Vraie Croix de même que ses os, a été abimé au cour des siècles mais existe encore, appelé le "Domnach Airgid", au Musée National. La boîte intérieure d'if a été donnée à Macartin par Patrick, en même temps que le baton épiscopal et sa Bible.

Le Cloch-Oir (la Pierre Dorée), de laquelle cet ancien diocèse tire son nom, était une pierre sacrée de cérémonie pour les druides. Elle avait été donnée à Macartin par un vieux noble païen, qui avait harassé Macartin de toutes les manières possibles jusqu' à ce que l'amour patient du saint gagne à la Foi le dirigeant local. La pierre est toujours conservée et le fils noble, Tighernach de Clones, a succédé à Macartin comme évêque (Bénédictins, D'Arcy, Farmer, Healy, Kenney, Montague, Muirhead, Needham). Voir "Cumdachs et Polaires, les reliquaires et coffrets à Livres Irlandais Médiévaux"
http://www.eskimo.com/~hmiller/cumdachs.html


Saint Sincheall, abbé de Killeigh
(Sinell de Killeagh)
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Cinquième siècle. Sincheall, un des premiers romains convertis par saint Patrick (17 mars), était l'abbé-fondateur du monastère et de l'école à Killeigh, Offaly, Irlande, où il avait 150 moines sous sa direction. La communauté a prospéré jusqu' au 16e siècle (Bénédictins, D'Arcy, McManus, Montague, Sullivan, Tommasini).

Saint Sinell ou Senchell. On dit qu'il aurait été le premier baptisé de saint Patrick. Il a vécu comme ermite dans le Clane, Comté de Kildare, ensuite a fondé une communauté dans la paroisse actuelle de Killeigh, Comté d'Offaly. Killeigh est dérivé de Cill Achaidh, qui est son nom original. Deux saints de ce nom ont résidé à Killeigh.

Le Martyrologe de Donegal a ce vers à propos de saint Senchell:
"Les hommes du Ciel, les hommes de la terre, de partout, pensaient que le jour du Jugement c'était la mort de Seancheall. Il ne vint pas, il ne viendra pas d'Adam, un plus austère, un plus strict dans la piété; il ne vint pas, il ne viendra pas, tous le disent, un autre saint plus bienvenu aux hommes du Ciel."

Et des Annales des Quatre Maîtres, voir page 137 :
http://celt.ucc.ie/published/T100005A/index.html

1] La famille de Patrick des prières,
2] qui connaissait bien le latin,
3] je me rappele; ils n'étaient pas une piètre assemblée,
4] leur ordre, et leurs noms.
5] Sechnall, son évêque sans défaut;
6] Mochta après lui, son prêtre;
7] L'évêque Erc, son juge aux douces paroles;
8] son champion, l'évêque Maccaeirthinn; [le Saint précédent de ce jour]
9] Benen, son psalmiste;
10] et Coemhan, son chambellan;
11] Sinell son sonneur de cloche,
12] et Aithcen son véritable cuisinier;
..................

Saint Mochelloc de Kilmallock
(Cellog, Mottelog, Motalogus)
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Mort vers 639. Saint Mochelloc est le saint patron de Kilmallock dans le Limerick, Irlande. Les détails fiables de sa vie sont indisponibles (Bénédictins).


Saint Garbhan, abbé.
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Septième siècle. Le saint Irlandais Garbhan paraît avoir donné son nom à Dungarvan. Rien de certain n'est connu de lui. (Bénédictins).

[Fergus]

27 mars :

Saint Suairlech de Fore, évêque.
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Mort vers 750. Le premier évêque de Fore, Westmeath, Irlande, de +/- 735 jusqu'à sa mort. (Bénédictins).

[Fergus]

28 mars :

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* Saint Tuathal de Saint-Gall
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Quand Saint Gall, le compagnon de Saint Columban, mourut en Suisse en 640, un monastère fut construit par-dessus son lieu de sépulture. C'est devenu le célèbre monastère de Saint-Gall, un des monastères les plus influents du Moyen-Age et un centre de musique, d'art, et d'instruction pendant toute cette période.

Aux alentours du milieu du 9ème siècle, revenant d'une visite à Rome, un Irlandais nommé Moengul s'arrêta à l'abbaye et décida d'y rester, avec plusieurs compagnons Irlandais, parmi eux Tuathal, ou Tutilo.
Moengul reçut la charge des écoles de l'abbaye et devint l'enseignant de Tutilo, Notker, et Radpert, qui se sont distingués pour leurs nombreux écrits et leurs compétences artistiques. Tutilo, en particulier, était un génie universel: musicien, poète, peintre, sculpteur, constructeur, orfèvre, chef de l'école monastique, et compositeur.

Il faisait partie de l'abbaye quand elle était à son apogée, et l'influence de Saint-Gall se répandit à travers l'Europe. Les manuscrits de chants Grégoriens du monastère de Saint-Gall, nombre d'entre eux étant sans aucun doute l'oeuvre de Saint Tutilo, sont considérés parmi les plus authentiques et ont été soigneusement étudiés par les moines de Solesmes quand ils ont [en partie] restauré la tradition du chant Grégorien dans l'Eglise Romaine. Les copistes de Saint-Gall ont fournit la plupart des monastères d'Europe en livres manuscrits de chant Grégorien, tous embellis d'enluminures inestimables. La preuve de l'influence irlandaise à Saint Gall tient dans la grande collection de manuscrits irlandais dans l'abbaye datant des 7ième, 8ième et 9ième siècles.

Tutilo était beau, éloquent, et vif, il a amené quelque chose de l'amour irlandais pour l'érudition et les arts à Saint-Gall. Il est mort en 915, au sommet de l'influence de l'abbaye, est commémoré comme un grand enseignant, un moine dévot, et un lettré compétent.

-oOo-

Une autre Vie :

Mort à Saint-Gall, Suisse, vers 915. Le beau, éloquent et vif saint Tutil était un géant, de grande force et stature et un ami de Saint Notker Balbulus, avec qu'il a reçu l'enseignement de la musique par Moengal.
Tutilo, moine de Saint-Gall, est probablement Tuathal, un des plus jeune du groupe de l'évêque Irlandais Marcus et son neveu, qui s'étaient arrêtés à l'abbaye à leur retour de Rome.

Tutilo était peintre, musicien et compositeur de musique pour la harpe et autres instruments à cordes, poète, orateur, architecte, ouvrier en métallurgie, mécanicien, chef de l'école du cloître, et sculpteur, mais il est encore mieux connu pour son obéissance, sa récollection, et son aversion à la vie publique. Une partie de ses tableaux se trouvent à Constance, Metz, Saint-Gall, et Mainz. La chapelle dans laquelle il a été enterré, était dédiée à sainte Catherine, lui fut ultérieurement dédiée (Attwater2, Bénédictins, D'Arcy, Encyclopaedia, Fitzpatrick2).

[Fergus]

29 mars :

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* Saint Gwynllyw du Pays de Galles
* Sainte Gwladys
* Saint Eustace de Luxeuil
* Sainte Lasar
* Saint Rupert de Salzburg
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Saint Gwynllyw du Pays de Galles, ermite
(Gundleus, Woolo, Woollos)
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Mort vers 500. Gundleus (latin pour "Gwynllyw", anglicisé en "Woolo") était un chef Gallois. Bien qu'étant l'aîné, à la mort de son père, Gundleus a partagé son héritage avec ses 6 frères. Selon la légende, il désirait épouser Gwladys (cfr aujourd'hui), la fille de saint Brychan de Brecknock (6 avril). Brychan ayant refusé la main de sa fille, Gundleus l'enleva et l'épousa. (Un détail de la légende présente le Roi Arthur aidant à battre le poursuivant Brychan et étant dissuadé de capturer Gwladys pour lui-même par 2 de ses chevaliers.)

Néanmoins, Gundleus et Gwladys menèrent une vie débridée, faite de violence et de banditisme jusqu' à leur premier fils, saint Cadoc (25 septembre), qui les convainquit d'adopter et suivre une vie religieuse ensemble sur la montagne Stow Hill près de Newport (Gwent), Monmouthshire. Plus tard il leur conseillera de vivre séparément et d'habiter en ermite.

Gundleus passa ses dernières années complètement retiré du monde dans une petite demeure solitaire près d'une église qu'il avait construite. Il était habillé d'un sac de toile, mangeait du pain d'orge mèlé de cendre, buvant de l'eau. Il joignit le travail manuel à la prière et à la contemplation constantes. Sur son lit de mort, Gundleus reçut la visite de saint Dyfrig (cfr 14 novembre) et son propre fils Cadoc, qui lui administra les derniers Sacrements de l'Eglise.
Il y a une église qui lui est dédiée à Newport (Attwater2, Bénédictins, Delaney, Farmer, Husenbeth).

Icône de Saint Gwynllyw :
http://www.odox.net/Icons-Gundleus.htm


Sainte Gwaladys, ermite.
(Gladys, Gladusa, Claudia)
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Née dans le Pays de Galles au 5ième siècle. Une des 24 enfants de Brychan de Brecknock, épouse de saint Gundleus (cfr aujourd'hui), et mère de saint Cadoc (25 septembre) et, probablement, Keyna (8 octobre), sainte Gladys eut une vie très intéressante. Il est dit qu'après leur conversion par l'exemple et à l'exhortation de leur fils, elle et Gundleus vécurent une vie austère. Cela incluait une pratique plutôt intéressante : tout au long de l'année, ils prennaient des bains nocturnes dans l'Usk, suivis d'une marche d'un mile sans manteau. Son fils finit par les convaincre d'arrêter cette pratique et de vivre séparément. Gladys partit pour Pencanau dans le Bassaleg. Les détails de son histoire viennent d'une "vita" du 12e siècle, qui inclut des miracles qui ont eu lieu au temps de saint Edward le Confesseur (cfr 13 octobre) et William 1er. (Attwater2, Bénédictins, Delaney, Farmer, Husenbeth).


Saint Eustace de Luxeuil, Abbé.
(Eustasius)
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Mort en 625. Saint Eustace était un des disciples et moines préférés de saint Columban (23 novembre), à qui il succèdera comme deuxième abbé de Luxeuil en 611. Il aura à diriger à peu près 600 moines. Pendant son ministère d'abbé, le monastère deviendra un véritable séminaire & pépinières d'évêques et de saints, peut-être à cause de l'exemple qu'il a donné par sa propre humilité, sa prière continuelle, et ses jeûnes (Bénédictins, Husenbeth).


Sainte Lasar, vierge.
(Lassar, Lassera)
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6ième siècle. La sainte religieuse irlandaise Lasar (signifiant la "Flamme") était la nièce de saint Forchera. Elle est rentrée très jeune en religion, aux soins de saint Finnian (12 décembre) et saint Ciaran (9 septembre) à Clonard (Bénédictins).


Saint Rupert de Salzburg, évêque.
(Hrodbert, Robert, Rupprecht)
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Mort à Salzburg, Autriche, le 27 mars, vers 710-720; ancien jour de fête le 27 mars; la fête de la translation de ses reliques, de nos jours, en Bavière et Autriche, le 25 septembre.

Sur où et quand Rupert est né, il y a toujours eu divergences d'opinions (avec des variations de 100 ans). Cependant que les sources plus fiables en font un noble Franc, d'autres, y compris Colgan, insistent sur le fait qu'il aurait été Irlandais, portant le nom gaélique de Robertach. Dès sa jeunesse, il était renommé pour son érudition, ses vertus extraordinaires, son austérité, et sa charité, cherchant à s'appauvrir en enrichissant les pauvres. Les gens venaient de provinces éloignées pour recevoir son conseil. Il levait tous leurs doutes et leurs scrupules, réconfortait l'affligé, guérissait le malade, de corps et d'âme. Sa vie vertueuse l'amena à se retrouver sacré évêque de Worms, Allemagne, d'où il entama son travail de missionnaire en Bavière et en Autriche méridionale. (Une version dit qu'il a été expulsé par les païens de Worms, d'autres qu'il était simplement un Chrétien zélé et évangélique.)

Rupert voyagea à Regensburg (Ratisbon) avec une petite compagnie vers 697, peut-être avec l'accréditation du Roi Franc Childebert III, ou parce que Theodo, Duc de Bavière, avait entendu parler de sa réputation de thaumaturge et l'avait invité. Ils sont allés voir le duc Theodo, dont ils avaient besoin de la permission pour continuer. Bien que Theodo n'était pas Chrétien, sa soeur, Bagintrude, l'était. Il consenti à écouter leur prédication et se converti et reçut le saint Baptême. Beaucoup d'hommes et de femmes influents de ses terres suivirent l'exemple du duc et embrassèrent le Christianisme, qui avaient été prêché là-bas 200 ans plus tôt par saint Severin de Noricum (8 janvier).

Au lieu de renverser les temples païens, comme tant de missionnaires l'ont fait, Rupert a préféré les consacrer comme églises chrétiennes. Par exemple, ceux de Regensburg et d'Altoetting ont été bientôt transformés pour les Offices Chrétiens. (On rapporte que la statue de la Mère de Dieu à Altoetting y a été amenée d'Irlande par un Irlandais nommé Rupert.) Où il n'y avait pas de temple convenable à adapter, des églises ont été construites, et Regensburg est devenu essentiellement chrétien. Dieu confirma les prédications de Rupert par beaucoup de miracles. Bientôt son travail de missionnaire rencontra un tel succès que de nombreux aides de Franconie furent nécessaires pour répondre aux besoins spirituel des convertis de Rupert.

Le groupe continua vers le bas du Danube, convertissant toujours plus. Après Ratisbon, la capitale, le prochain lieu de ses oeuvres était "Laureacum," l'actuelle Lorch, où il guérit plusieurs malades par la prière, et gagna beaucoup d'autres âmes au Christ. Mais Ruppert n'établit son évêché dans aucune ces villes florissantes. Il fit son siège de la vieille et désafectée ville de Juvavum, donné à lui par le duc de Bavière. La ville fut restaurée et il la nomma Salzburg (la Forteresse de Sel). Là-bas à l'aide de ses compagnons saints Virgile (27 novembre), Chuniald (24 septembre), et Gislar (24 septembre), Rupert fonda l'église et le monastère de saint Pierre, avec une école sur le modèle des monastères Irlandais.

Il fît un voyage à la maison pour rassembler 12 recrues de plus. Sa soeur, sainte Ermentrude (30 juin), entra au couvent qu'il avait fondé à Nonnberg (s'occupant du "Son de la Musique") et en devint sa première abbesse. Il fît beaucoup pour encourager les travaux des mines de sel. Rupert, premier archevêque de Salzburg, est considéré comme l'Apôtre de Bavière et d'Autriche. Il mourrut le Jour de Pâques. Par la suite, il est devenu si renommé que des pays tels qu'Irlande l'ont réclamé comme un fils natal et célèbrent sa mémoire liturgiquement. Le Duché de Salzburg représente son portrait avec celui de saint Virgile sur une pièce du royaume appelée un rubentaler (Attwater, Attwater2, Bénédictins, Bentley, D'Arcy, Encyclopaedia, Farmer, Gougaud, Husenbeth, Kenney, Walsh, White).

L'emblème de Rupert dans l'art est un baril de sel, à cause de son association avec le réouverture des mines de sel. Il peut être montré tenant un panier d'oeufs; baptisant le duc Theodo(re) de Bavière; ou avec saint Virgile de Salzburg (Farmer, Roeder, White).