Pour ce qui est de la définition de l'Armorique, à l'époque romaine tardive elle recoupe les provinces romaines de seconde et de troisième Lyonnaises. Ceci inclut actuellement la Bretagne, la Normandie, l'Anjou, le Maine et Tours. Une région où les Bretons furent d'ailleurs assez actifs, en Bretagne à proprement parler comme en Normandie ou sur la Loire. On lui lie le célèbre dispositif de défense du Tractus armoricani et nervicani.
pourquoi ne pas parler de
des cités Bretonnes (et non des cités Armoricaines) au VIème siècle
puisque l'immigration des Bretons commence dès le 4° siècle AP JC
En future Bretagne, à l'extrême ouest de l'Armorique on peut parler de "zone bretonne" chez les Osismes, Curiosolites puis Vénètes. On en sait relativement peu sur les populations armoricains (gallo-romaines) à l'arrivée des Bretons mais elles étaient sans doute majoritaires. Nobles et clergé bretons ont surement du composer avec l'aristocratie gallo-romaine. On en a des traces concernant la prise de pouvoir de Waroch à Vannes à la fin du VIe siècle. Chez les Osismes, et même ailleurs peut être une véritable alliance exista t'elle entre les civitates bretonnes (insulaires) et armoricaines. Ceci explique le rejet commun de l'administration romaine décrit par Zosime pour 409, ou la farouche opposition des Armoricains aux Francs de Clovis comme exposée par Procope.
On n'a en tout cas pas de preuve de l'occupation des villes de l'ouest armoricain par les Bretons. Si l'on suit l'exemple de Vannes, il est fort possible que la population des agglomérations armoricaines - ou de ce qu'il en restait - était armoricaine et non pas bretonne. Ceci peut aussi s'expliquer par des Bretons insulaires venant de régions très peu urbanisées (Dyfed, Dumnonia) ou encore où les villes étaient désertées en grande partie au profit des hillforts (chez les Durotriges).
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